Je vous explique ce que sont la Soumission et le BDSM selon ma vision.
Soumission et BDSM
Définition du BDSM
Le BDSM sont les Initiales de Bondage et Discipline, Domination et Soumission, et Masochisme.
Autrement dit, Le BDSM est un terme qui englobe un ensemble de pratiques et de dynamiques relationnelles basées sur le bondage, la discipline, la domination, la soumission, la sadomasochisme et d’autres formes de jeux de pouvoir consensuels. Il repose sur des principes de consentement, de communication et de respect des limites de chacun. Les participants s’engagent souvent dans des rôles spécifiques, explorant des sensations physiques et psychologiques variées dans un cadre sécurisé et consensuel.
Je précise que lorsque l’on parle de libertinage, il s’agit d’une autre notion qui ne fait en aucun cas partie de la définition même du BDSM. Même s’il arrive que des pratiquants du BDSM peuvent être des adeptes du libertinage
Les « faux » préjugés concernant la soumission
Selon chatgpt, voici les préjugés les plus courants concernant la soumission :
1. **Violence et abus** : Beaucoup pensent que le BDSM est synonyme de violence ou d’abus, alors qu’il repose sur le consentement mutuel et la communication.
2. **Pathologie psychologique** : Certains considèrent que les personnes qui pratiquent le BDSM ont des problèmes psychologiques, alors qu’il s’agit souvent d’une expression saine de la sexualité.
3. **Manque de respect** : Il existe une idée reçue selon laquelle la domination implique un manque de respect envers le partenaire, alors que le respect et la confiance sont des éléments fondamentaux dans ces pratiques.
4. **Stéréotypes de genre** : On associe souvent la domination aux hommes et la soumission aux femmes, ce qui ignore la diversité des rôles et des dynamiques qui peuvent exister.
5. **Tabou et honte** : Beaucoup de gens pensent que le BDSM est quelque chose de honteux ou de tabou, alors qu’il peut être une partie intégrante et positive de la sexualité pour de nombreuses personnes.
6.**Prêt/Partage de la personne soumise** : Beaucoup de gens croit que le Maître prête la personne soumise à qui veut. Cela peut arriver mais cette pratique n’est pas aussi courante qu’on ne pourrait le penser. C’est même difficile de convaincre les Maîtres de partager leur soumise.
7**Soumission et Sexe** : Beaucoup pense que la soumission est forcément sexuelle. En réalité, la soumission peut se pratiquer sans sexe si telle est la volonté des deux partenaires. Tout dépend des règles établies entre eux et de la recherche.
Alors, qu’est-ce que la soumission ?
La Soumission ne peut se pratiquer qu’à deux puisque l’on parle de « Relation Domination/soumission ».
Le mot relation a son importance, puisque selon moi, même dans une relation D/S, il convient de rassembler tous les ingrédients pour que cela fonctionne :
- feeling
- respect
- confiance
- communication
- vision du BDSM
- tendresse (en fait, ce point est important pour moi)
Quand une soumise demande « Est-ce que je peux accepter la proposition de devenir la soumise de tel Maître. » Je réponds : « Imagine-toi attachée à un lit. Si tu es certaine qu’il ne va pas faire rappliquer ses potes pour abuser de toi, c’est que tu peux y aller. »
Dans une relation D/S, il y a donc une personne soumise et une personne Maître.
La personne soumise accepte l’autorité d’une autre à qui elle offre sa soumission.
Un Maître est un guide pour la personne soumise. C’est à lui de faire vivre à sa soumise ce qu’elle souhaite y compris ses fantasmes en respectant ses limites.
C’est la raison pour laquelle dans le BDSM, il est couramment dit qu’en réalité le Maître est soumis aux désideratas de sa soumise. Puisqu’il ne peut rien lui faire vivre sans son consentement.
Consentement et Safeword (mot de sécurité)
Quoique vous ayez pu entendre dire, dans la soumission, est toujours présent le consentement.
Toute soumise a le droit et le devoir de dire non si la situation ne lui convient pas.
Dès lors que le non est refusé, le Maître doit instantanément le respecter et adapter la situation en fonction.
C’est également la raison pour laquelle il a été créé le Safeword (en anglais) ou le mot de sécurité. C’est un mot défini par la soumise. Si cette dernière le prononce lors d’une séance, le Maître doit mettre fin instantanément à la séance. Et ce, sans discuter ou poser la moindre question.
J’ai pu entendre de nombreuses histoires tragiques dans lesquelles des « pseudos » Maîtres prenaient le prétexte du BDSM pour interdire le non à sa soumise afin d’en abuser ou pour la frapper. Il faut savoir que tous les pratiquants du BDSM exècrent ces derniers.
Je le répète, une soumise a toujours le droit de dire non ou de prononcer le mot de sécurité. Si tel n’est pas le cas, il convient de fuir le Maître en question.
Contrat
Si vous tombez sur un Maître qui souhaite pratiquer sans établir de contrat, fuyez-le.
Les pratiquants du BDSM établissent TOUJOURS un contrat BDSM même si ce dernier n’est pas reconnu comme légal.
Le contrat est plus souvent écrit mais il peut être fait à l’oral. Tout dépend du niveau de confiance que vous avez en l’autre.
Dans ce contrat, sont expliqués les pratiques, jeux, accessoires qui sont acceptés par le deux parties ainsi que les mots.
Il peut être aussi indiqué les droits et les devoirs de la soumise.
D’autres informations peuvent y figurer mais le plus important sont les limites de la soumise.
J’ai pu constater qu’il y avait 2 types de limites :
- Les limites franchissables : ce sont des pratiques, positions, accessoires ou jeux qui sont refusés lors de l’établissement du contrat par la soumise. Mais, avec le temps, pourraient éventuellement se faire.
- Les limites infranchissables : Ce sont tout ce que refuse la soumise quelque soit ses raisons.
Ainsi, un Maître ne doit jamais forcer ou contraindre sa soumise à franchir ses limites si telle n’est pas son souhait et établi dans le contrat. Si tel est le cas, fuyez-le.
La responsabilité du Maître
Comme dit, un Maître est un guide pour la soumise. Il en devient donc responsable de cette personne qui a accepté de lui offrir sa soumission. Il doit donc veiller à son bien-être et à sa sécurité. Selon leur relation, cela peut être en tout temps et heure ou à certains moments ou dans certains domaines.
De ce fait, oubliez le fait que le Maître n’est qu’un donneur d’ordre pour qu’une soumise lui obéisse au doigt et à l’oeil. Le Maître est bien plus que cela puisqu’il est responsable du bien-être, de la sécurité et même de la personne qui a accepté de se soumettre à lui.
Les règles à connaître en terme de soumission
Sachez que les règles que j’énonce n’ont pas de numéro et ne sont pas officielles mais sont celles qui en découlent selon mon expérience et des échanges avec des pratiquants.
Mais vous verrez que pour beaucoup d’entre elles, c’est juste du respect, de la politesse et du savoir vivre
- Règle numéro 1 : C’est la soumise qui choisit le Maître
La soumise est celle qui offre sa soumission. Il est donc normal que ce soit elle qui choisisse son Maître. Même si dans le réel, Maître et soumise s’auto-choisissent. Il est déjà arrivé qu’un Maître refuse une soumise pour des raisons qui lui sont propres.
- Règle numéro 2 : Parler au Maître tu dois avant de parler à la soumise
Une soumise sous collier, ayant un Maître, refuse, dans la majorité des cas, de répondre à toute personne qui n’a pas eu l’autorisation de leur Maître.
De ce fait, il convient, avant de contacter une soumise, de s’adresser à son Maître.
- Règle numéro 3 : la soumise d’un autre, tu ne convoiteras pas
En effet, si une soumise appartient déjà à un Maître, clairement, elle ne le lâchera pas pour que tu deviennes le sien. Il vaut donc mieux en trouver une à toi.
Une exception, si le Maître cherche à la partager et que tu es dans ses favoris, il est possible alors pour toi d’obtenir ses faveurs le temps défini par le Maître.
- Règle numéro 4 : Avec respect (y compris de la langue française ) et politesse, tu t’adresseras
Que ce soit à une soumise avec ou sans collier ou à son Maître, parler avec respect et politesse sont grandement appréciés. Car si tel n’est pas le cas, tu te feras vite rejeté si tu as la chance d’avoir une réponse.
Donc commencer par « Salut soumise. Salut pute, Salut chienne. » n’est en aucun cas une bonne idée.
Le vouvoiement est également grandement apprécié. D’autant qu’avec la génération qui abuse des émojis et des abrégés, je t’assure qu’écrire les mots en entier avec peu de faute orthographique ou grammaticale te permettra de te distinguer de tous les autres qui les contacte.
- Règle numéro 5 : ta bite en photo, tu n’enverras jamais
Les soumises et les femmes en général ont horreur de recevoir des bites en photo. Je n’ai jamais vu ou entendu une femme qui se soit extasiée devant une bite en se disant faut je suce cette bite ou qu’elle me pénètre.
Au contraire, à part une minorité ou sauf si elles l’ont demandé, elles ont horreur (et j’en fais partie) de voir une bite en photo.
Si des soumises me lisent, ce que vous faites quand vous en recevez une, vous envoyez une photo d’une bite en demandant au mec : Et la mienne, elle te plaît ?
Pour avoir essayé, vous ne revoyez plus le mec…
- Règle numéro 6 : Un contrat tu établiras
Quand tu as trouvé ton Maître ou quand tu as trouvé une soumise, il convient d’établir le contrat que ce soit oral ou écrit en définissant bien les limites de la soumise et le safeword.