Blog de Lili Soumise
Cher Journal,
Il faut le reconnaître, je m’ennuie.
Avant le Covid, je sortais beaucoup en conjuguant ma vie professionnelle et ma vie de maman. C’était tel que j’avais mon agenda sur mon téléphone pour savoir quoi et quand.
D’autant qu’avec ma charge de travail, mon imagination allait bon train et donnait lieu à des récits fantasmés. Sur Twitter, il existait encore des comptes intéressants avec qui j’interagissais.
Aujourd’hui, non seulement toutes mes sorties n’ont pas repris mais elles disparaissent les unes après les autres. C’est ironique vu que c’est plus facile pour moi de sortir.
Ma charge de travail professionnelle est telle que n’ayant quasiment plus que cela, je me plonge dedans. Un peu trop et je fais attention à ce que ma vie ne tourne pas qu’autour de mon travail. Mais il ralentit clairement mon imagination.
Twitter est devenu pitoyable, les comptes ont disparu les uns après les autres, c’est devenu ennuyeux et je me demande pourquoi j’y suis encore ! Uniquement pour mon blog mais je n’interagis plus avec personne et je trouve cela désolant. Plus personne ne commente ou like. C’est devenu un désert sans nom. Chose incroyable, Facebook, plus restrictif, est devenu plus intéressant et motivant.
J’ai bien compris que les choses ne sont jamais éternelles et sont changeantes et que c’est également à moi d’évoluer et de faire les choses autrement. Mais pour l’instant, je le ressens comme un échec total. Le hic, c’est que je ne vois pas quoi essayer pour que cela change. En vrai, je refais une chose que je n’avais pas fait depuis longtemps et je pense que cela marche. Mais j’ignore où cela va me mener.
Cette chose n’a rien à voir avec le BDSM.
J’ai envie d’un nouveau projet, de nouvelles idées, d’une stimulation cérébrale. Seulement, je n’en ai pas vraiment. Ce blog me plaît tel qu’il est et je ne vois pas ce que je pourrais y ajouter.
Une personne m’a envoyé un scénario à écrire. Seulement, je ne m’y reconnaissais pas et le scénario était tellement abouti que je me serais sentie comme une voleuse d’idées voire déçue la personne si je l’avais continué car cela n’aurait pas été dans son sens.
Je pourrais écrire un nouveau récit mais je manque d’idées et d’imagination.
Alors si vous avez des idées, peu importe laquelle, je suis preneuse, n’oubliez pas :
Si elle est bonne, je saurais vous remercier.
Mais je constate que certains fans sont plutôt généreux. Certains ont passé du temps à relever mes fautes et je les en remercie infiniment. Ils n’ont rien voulu en échange, cela me touche d’autant plus.
Mes Désirs / Fantasmes / Actes Sexuels
Vendredi matin, j’ai téléphoné à Maître. Nue, dans mon lit, j’avais des envies comme celles de jouir au téléphone sous ses conditions. Je n’ai malheureusement pas réussi à le joindre.
Je me suis sentie frustrée et me suis levée, pris une douche, habillée et j’ai commencé ma journée. Le hic, c’est que le soir, j’ai eu un gros coup de mou comme cela m’arrive souvent en ce moment. C’est un mélange de l’ennui ressenti mais je pense aussi que la frustration du matin y contribue également.
Vous me diriez : « Mais pourquoi ne se fait-elle pas jouir ? »
Parce que j’ai un blocage et qu’il m’est plus facile de le faire si j’en reçois l’ordre. Si cela vient de moi, une part de moi bloque. Mais je vais y travailler dessus. La prochaine fois que je vois mon ami hypnothérapeute, je lui en parlerais. Et en échange, j’aimerais faire une autre expérience avec lui.
Samedi après midi, j’ai porté les boules de Geisha et à un moment, avec elles en moi, je me suis autorisée une jouissance sans en parler à Maître. Il faut dire que j’avais très envie d’une promenade en laisse.
J’imaginais même Maître me tenant en laisse, moi, nue, à quatre pattes. Il laissait les hommes me faire tout ce qu’ils voulaient : abuser de ma bouche, abuser de mon cul, abuser de ma chatte, me fouetter même, me claquer voire me pisser dessus.
Je n’avais qu’une consigne : ne pas bouger et subir.
Du fait de ma solitude, une autre idée m’est venue, celle de poser une annonce :
« Petite chienne docile et obéissante, cherche un Maître et compagnon de vie pour un CDI à très long terme. Vous pourrez tout lui demandé, si il y a de l’amour, rien ne sera impossible. Enfin presque. Si intéressé, contactez-moi. »
Même si dans ma tête, je trouve cette annonce rigolote et amusante, j’ai pris conscience que cela ne sera pas le cas des hommes qui la liront. Alors même pour le délire, elle restera ici, dans ce journal. C’est presque dommage et pitoyable de se dire que je dois me restreindre dans mes publications. Non pas parce que je refuse de publier mais parce que je refuse d’en assumer les conséquences qui risquent d’être malaisantes.
Aujourd’hui, quand je cois le temps, je me dis que je ne serais pas contre une petite promenade. Sentir la pluie sur ma nudité ne serait pas un problème. Mais de courte durée car je ne souhaite pas tomber malade.
J’imagine un café où les Maîtres ou Maîtresses BDSM pourraient amener leur soumis ou soumise dans la tenue de leurs choix, sans jugements. Les petplay seraient même autorisés à rester à terre et à manger / boire dans une gamelle. Rien de sexuel. Juste un endroit où l’on pourrait passer un moment de détente qui soit sûr et permettrait un échange conversationnel sur les pratiques des uns ou des autres.
J’imagine mon fameux chalet où Maître serait assis sur le canapé. Moi, par terre, sur un tapis au pied d’une cheminée allumée appréciant la chaleur de cette dernière et accourant dès qu’il me sifflerait.
Si je pars dans le monde vanille, juste être dans les bras d’un homme, me sentant bien, rassurée, discutant de tout et de rien et maudissant le moment où il faudrait qu’on se lève.
Voilà mes envies du moment.
Blog de Lili Soumise
Blog de Lili Soumise – Une soumise BDSM raconte sa soumission