Cher journal,

J’ai vécu ma journée normalement et ce, jusqu’au coup des 16H.

Heure à laquelle, j’ai sorti mon coussin et mes gamelles. Je me suis mise à nue équipée de mes entraves et de mon collier.

Je m’installe dans mon coussin de chienne avec une petite couverture. Je me détends tellement que je fais une petite sieste.

L’heure de dîner arrive à grands pas. J’appréhende quelque peu. Je le prépare et m’arrange de couper des morceaux afin que cela me soit plus facile et je remplis ainsi ma gamelle.

Je mets mon rosebud queue animal.

Je remplis mon bol d’eau de grenadine. C’est ainsi qu’à quatre pattes à terre, je lape quand j’ai soif et mange comme une chienne dans ma gamelle. Je m’aide de temps à autre d’une main (devrais-je dire patte ?) afin de remettre au milieu et de finir ainsi.

Je prends conscience de ma place mais n’ayant aucun observateur, cela m’est naturel. Le cliquetis de ma médaille contre mes gamelles me rappelle dans quelle posture je suis en train de manger et de me comporter. J’imagine en train de me regarder, de m’encourager et dire quel bon toutou je suis. Presqu’à me menacer d’une punition si je ne termine pas ma gamelle. Je l’imagine avec la cravache à la main pour me rappeler que lorsque je suis Cookie, il est sévère et que tout manquement sera punissable.

J’avoue que l’idée me plaît et me demande même si un petit coup de cravache pour m’aider à finir ma gamelle ne serait pas le bienvenu. C’est avec cette image que je termine mon repas.

Je me lève afin de laver mes deux gamelles pour qu’elles soient prêtes pour le lendemain. Je passe la soirée ainsi dans mon coussin et j’avoue que j’aimerais bien que Maître soit là pour, cette fois, jouer avec des jouets de chien, me siffler ou m’accorder l’honneur de lécher ses pieds.

Bien évidemment, ces idées me donnent envie de me frotter. Mais je n’en obtiendrais pas l’autorisation. Afin de me changer les idées, je mets une série à la télévision et c’est ainsi que semi-frustrée, je me couche.

Je me demande si Maître m’ordonnera de dormir dans mon coussin posé au pied de mon lit. Et pourquoi pas comme dans mon calendrier de l’avent en ayant l’une de mes chevilles attachées à l’un des pieds de mon lit.

Et là, je me rends compte que, même s’il n’a pas besoin de lui suggérer des idées au vu de son imagination, parce que je viens de l’écrire, il va me le demander.

A voir

Vous pourriez aussi aimer...

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *