Pour ceux et celles qui ne le sauraient pas, l’Eclipse est un sauna libertin à Châtelet ouvert aux couples et femmes seules.

Maître vient me chercher. J’ai mis la robe intitulée Robe Bdsm et un collant en forme de bas jarretelles. Ce qui permet à Maître d’accéder à mon intimité ou à mon cul aisément.

J’enfile un manteau, mon collier public avec ma médaille, des chaussures et me voilà partie.

Maître aime bien me siffler quand je sors dehors comme la chienne, Cookie, que je suis.

Je vais dans ses bras, on s’embrasse tandis que ses mains se baladent sur mon corps et apprécie que mes tétons pointe.

Il sait que j’ai eu des envies le matin et l’après-midi en pensant aller au Moon. Manque de chance, il y a une soirée d’où le changement de destination pour l’Eclipse.

Commence alors le trajet de l’horreur. Pour vous donner une idée, sans bouchon, avec une circulation fluide, il faudrait trente minutes. Avec bouchon, il faut doubler et compter une heure. Ce soir-là, nous avons mis une heure et demi.

Alors, bien évidemment nous discutons de choses et d’autres mais d’avancer au pas dans Paris, c’est juste chiant et pénible. D’autant qu’un débat fuse. J’ai demandé à Maître de rajouter une règle pour ce soir : que je ne puisse pas jouir tant que je n’ai pas abordé un homme qui m’aurait donné du plaisir.

Sauf que je l’ai donné en pensant au Moon. Lui, tient à ce que cela s’applique à l’Eclipse. Il sait qu’aborder un homme est, pour moi, compliqué. Alors, un couple…

Ce soir, je suis une chienne en chaleur alors c’est plus facile puisque moins exigeante, moins regardante et je veux juste un sexe en moins (le fameux besoin exprimé sur les réseaux sociaux et qui a animé les followers). Alors une bite est facile à trouver quand il n’y a qu’un homme. Mais, quand il y a une bite et une chatte, c’est plus compliqué.

Peu importe, enfin nous arrivons. Nous entrons et allons directement au vestiaire. Je suis rapidement nue. Ce qui me vaut de m’accroupir pour retirer chaussures et chaussettes avant d’embrasser les pieds de Maître. Je lui retire pantalon et caleçon puisque tel est le rituel avant d’avoir gagné le mérite de prendre en bouche son sexe.

Nous montons et c’est l’heure de manger. Après une file d’attente, j’arrive à prendre une assiette et je m’installe au bar. Maître, n’ayant que soif, reste debout derrière moi. Sans le savoir, je me suis installée à côté d’une Maîtresse et de son soumis. Ils le signalent en parlant de mon collier et nous échangeons avec eux.

La discussion est plaisante mais je ne ressens pas de volonté de jouer avec nous. Nous déplorons le manque de lieux parisiens où le BDSM peut avoir libre cours. Cris et chuchotements est un lieu où ils refusent d’y retourner comme nous. Et à moins de connaître des personnes ayant des donjons, il n’y en a pas d’autres. Je le dis au passage, si vous connaissez un lieu, je suis preneuse. Par pitié, ne me parlez pas du Love hôtel.

Le couple finit par partir et nous décidons, avec Maître, d’aller dans le jacuzzi. Au vu de la règle qu’il tient que je respecte, il ne joue pas vraiment avec mon corps. Ou alors, il m’emmène au bord avant de s’arrêter.

Depuis qu’on est arrivé, je regarde les couples mais, je dois dire, qu’il n’y en a pas un qui me donne envie. ceux du jacuzzi sont soit centrés sur eux, soit nous ignore.

Nous finissons par monter. Des couples jouent et s’amusent mais il n’y a pas vraiment de plaisir je trouve. Je les regarde et même si j’aimerais être pénétrée, je n’en vois pas un qui prenne un vrai plaisir dans cette pratique. Ou en tout cas ne réveille aucunement cette envie en moi.

Nous pensons reconnaître un couple, un Maître et sa soumise, avec qui nous avions joué par le passé mais semble nous ignorer. D’autant que l’homme agit de manière hautaine et ne me plaît aucunement ce soir.

Une fois la place libérée, je m’allonge nue, sur le dos afin que Maître me fasse son fameux cunnilingus. Au début, je n’ose pas exprimer mes gémissements mais je finis par me laisser aller.

Il est grand temps d’assumer ce que je vis pleinement sans jugement et en me foutant royalement de l’image que je donne.

Maître, satisfait de m’avoir fait joui, nous redescendons boire un verre. Nous nous mettons dans un coin où Maître s’allonge et je m’allonge sur lui.

Je me repose tandis que Maître me masse et réveille mes envies. Je suis loin d’être satisfaite et il le sait. Comme il sait que ce serait une bonne pénétration qui me ferait du bien mais conscient que cela ne sera pas pour ce soir.

Une envie me vient et une nouvelle règle est venue à ce jour sous ma suggestions. Quand je suis Cookie, je n’ai pas d’autres choix que d’exprimer mes envies et mes pensées à Maître.

Alors, je luis révèle mes deux envies. La première est d’enlever le paréo. La seconde est de me frotter contre son genou. Maître m’ordonne de le faire ici. Seulement, c’est le coin public où les gens mangent et boivent.

J’enlève le paréo et c’est nue que je vais dans le coin public suivi de Maître. Pour la suite, sachez que la vraie séance de soumission commence car tout ce qui suit est bien humiliant pour moi.

Je commence par tourner le dos à Maître et me frotte à son genou. Je finis par me retourner et m’accrocher à lui. Je lui demande des fessées pour accentuer le plaisir ainsi que l’autorisation de jouir. J’ai bien conscience que s’il me la refuse, je serais bloquée.

Heureusement, il me l’accorde. Je jouis mais ne m’arrête nullement. Je veux du plaisir et encore du plaisir. J’ai les yeux fermés et me fiche bien d’être vu, je veux que mon corps soit satisfait. Je demande alors le pouce en moi et me dois de remuer pour avoir ce que je veux.

Je finis par me retourner et m’appuyer sur la banquette devant moi tandis que Maître joue avec ses doigts en moi. J’ai bien conscience d’avoir une position humiliante et que mon plaisir est à la merci de mon Maître. Il en joue et en profite pour arriver à me faire couler 3 fois de suite.

Et pourtant, il continue et je jouis jusqu’à le supplier d’arrêter. Besoin d’une pause. Je parle de pause car je me colle à lui et il suffit que ses doigts soient en moi pour que mon excitation remonte et exige le plaisir associé. Il le fait plusieurs fois avant de s’arrêter.

Je suis nue, trempée et dans les bras de Maître. Comme pour me prouver que je suis toujours en demande, il met son doigt dans mon cul et réagit instantanément.

Et ce, jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il est temps de rentrer. Maître m’autorise à remettre mon paréo mais en laissant mes seins libres. Je crois que cela va être une nouvelle règle dans ses lieux. Afin de montrer à quel point je lui appartiens et de montrer la différence, je serais soit nue soit les seins à l’air dans ces lieux. Ce qui accentue l’humiliation et ma soumission.

Nous allons au vestiaire et nous nous rhabillons. ce qui n’empêche en rien Maître de jouer une nouvelle fois avec mon intimité. Je me dis que jouer avec le Wand ou le Gode durant le retour serait une très bonne idée.

Jusqu’à ce que la neige commence à tomber et à perturber la circulation. Se concentrer sur le chemin et la route est notre priorité. Moi, qui espérais que le trajet retour serait plus simple et plus rapide, je me suis bien trompée.

Je rentre repue de fatigue et de plaisir. Mais également frustrée. Car j’ai ce besoin d’être pénétrée encore et encore qui n’est pas comblé. Je pourrais bien appeler mon ex-sexfriend mais je sais que cela serait une mauvaise idée. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé son remplaçant mais j’aimerais bien le trouver…

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