Une photo représentant un cahier en cuir pouvant se fermer avec des dessins de style gothique.

Aujourd’hui, je vais parler fierté. Selon la définition, la fierté, c’est un Sentiment élevé de la dignité, de l’honneur.

Continuons, qu’est ce que la dignité : .Respect que mérite quelqu’un, quelque chose.

Qu’est ce que l’honneur : Considération accordée au mérite reconnu.

Pourquoi j’en parle ? Tout simplement parce que je n’arrive pas à être fière de moi. Que ce soit dans la soumission ou dans tous les autres domaines. Mon entourage me dit que je devrais l’être et même certains s’étonnent que je manque de confiance en moi.

Même Maître mais j’ai du mal à me dire que je peux être fière de moi quand je suis en mode pet play ou à quatre pattes en train d’embrasser ses pieds vu que je suis en pleine humiliation.

Maître a une autre vision, celle que j’ai des envies et que j’ose les vivre. J’ai même réalisé certains fantasmes par ce biais. Ce qui n’est pas donné à tout le monde puisque beaucoup ne font que les rêver, imaginer ou fantasmer. Je devrais, selon lui, être fière d’oser vivre mes envies même si c’est lié à de l’humiliation.

Je sais aussi que j’ai mené beaucoup de combats dans ma vie, peut-être même trop et qu’aujourd’hui, pour être honnête, j’ai enfin le résultat puisque je suis heureuse et pour être honnête, j’ai tout ce que je désire. Il faudrait juste que j’améliore mes finances mais ce n’est qu’un ajustement à faire.

Il ne me manque rien. Enfin, j’ai le répit tant désiré et voulu. Et pourtant, exprimer de la fierté pour avoir tout fait pour en arriver là, c’est mission impossible. J’ai avancé pas à pas, j’ai parfois sombré aux fonds des abysses mais il y a toujours eu une personne (jamais la même) qui m’a aidé à remonter et me donner la motivation de refaire surface. J’ai mené combat par combat. Plus d’une fois, j’ai entendu que plus d’une personne n’aurait pas fait ou eu la force de m’en sortir aussi bien.

Il est vrai qu’en l’écrivant ainsi, il y a de quoi en être fière mais les mots ne sortent pas. C’est pourtant un exercice qu’une psy m’a donné à faire. Prononcer ces 5 petits mots à voix haute : « Je suis fière de moi. »

Je n’y arrive pas parce que j’ignore pourquoi, mais je suis persuadée que je n’ai fait que ce que je devais faire, prendre les décisions quand il le fallait, parfois des mauvaises. Que me retrouver humilier n’est pas une fierté en soi. Même si je comprends la vision de mon Maître et qu’effectivement, j’ai bien conscience que vivre ses envies (je ne les assume pas totalement) n’est pas donné à tout le monde.

Au moins, j’arrive à les dire dans ma tête mais si j’ai l’intention de vouloir essayer de les dire à haute voix, les larmes viennent. C’est un point sensible et certainement à craquer et qui m’aiderait certainement dans beaucoup de domaines y compris la soumission.

Maître a l’intention de m’aider à les prononcer puisque cela va devenir un ordre devant lui à chaque séance à priori. Heureusement que c’est juste à ce moment-là qu’il m’en donne l’ordre. Cela limite les occasions.

Si jamais, vous aviez des idées pour m’aider en ce sens, je suis preneuse.

Désirs, Fantasmes, actes sexuels liés uniquement à ma soumission

Il était prévu une petite séance samedi soir mais c’était sans compter un vilain virus qui a infecté Maître. J’ai donc du me résigner à passer ma soirée autrement.

Je me rends compte que cette section se raccourcit de semaine en semaine. Je sais que c’est du à deux causes :

  • Ma nouvelle situation
  • Le fait que je ne puisse plus appeler Maître réfulièrement

Mais cela ne me dérange aucunement. D’autant que si je voyais Maître samedi, cela n’aurait pas été totalement sain de mon côté. Parce qu’en plus de la fierté, j’ai un autre travail à faire sur moi, qui est compliqué mais l’est bien moins.

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