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Maître Yannick exige mon haut rose et une jupe courte. Il demande également à ce que ma laisse soit dans mon sac.

J’ai acheté des nouveaux tops mais j’hésite. La dernière fois que j’ai osé, cela a déplu à Maître et m’a velu une punition. J’avais envisagé de mettre le haut rose dans mon sac pour en changer au cas où. Mais non, je respecte sa décision.

C’est ainsi que je sors quand il me l’ordonne. Quand je le vois, il se baisse et tape sur les genoux pour appeler sa chienne Cookie. Je suis gênée même si j’ai le collier avec ma médaille et que c’est moi qui ait voulu initialement cette pratique.

Ce n’est pas parce que l’on désire et que l’on aime une pratique que l’on se sent bien avec. Il existe tout un travail sur soi à faire pour accepter et assumer pleinement. Et j’en ai à faire même si une partie a déjà été faite.

Peu importe, Maître m’embrasse, me prend dans ses bras et allons à la voiture. Il ouvre la portière où se trouve un lush. Je ne sais pas quoi dire à part merci. Oui, c’est un joli cadeau mais aussi celui qu’il m’imposera quand il le voudra vu qu’il est commandable par téléphone. Il l’appelle « laisse électronique ».

D’ailleurs, il me demande de l’insérer et l’allume avant de démarrer. Direction notre petit coin discret. Mais j’avoue que j’ignore comment réagir. Dois-je me laisser aller au plaisir ? Dois-je me concentrer sur la conversation ? Maître adore cette dualité mais perso, je suis perdue. J’aime tant lui donner ce qu’il attend de moi mais parfois, difficile de le savoir. Même si à cette question, il aime répondre : je veux que tu réagisses avec ton cerveau reptilien ou bien j’aime ta façon de réagir donc suis ton instinct.

Mais bon, si je laisse le cerveau raptilien, il n’y a plus de conversation mais juste moi subissant du plaisir selon la volonté de Maître. Est-ce vraiment cela que je dois faire ?

Finalement, je prends le parti de laisser le plaisir prendre de la place mais en restant concentrée sur la conversation bien que ce soit difficile.

D’autant qu’arrivés dans notre petit coin, je réponds à un appel téléphonique et doit parler aussi normalement que possible tandis que Maître joue avec son jouet. A vous de déterminer si je suis son jouet ou est-ce le lush ou bien les deux…

Une fois raccroché, nous allons à l’arrière de la voiture. Moi dans ses bras, lui jouant avec les vibrations et le rythme du Lush tandis que ses mains jouent avec mes seins et mes tétons. Tout comme moi, il aime ces instants de tendresse, de discussion et qui permettent aussi de parler d’envies et de scénarios. Même s’il nous arrive de parler d’autres sujets non axés sur la soumission.

Mais cette discussion n’est pas que pour profiter de ces moments tendres que nous affectionnons mais aussi pour attendre la tombée de la nuit. Et ce, afin de me libérer du lush mais aussi pour nous faire sortir de la voiture.

Sur ordre, je lui donne ma laisse qu’il accroche à mon collier. Nous nous enfonçons ainsi dans la forêt. Quelques minutes après, il m’ordonne de me mettre nue.

Sur le moment, je reste avant de m’exécuter. Ca y est, on y est ! Le moment de la promenade en laisse nue. je reste perplexe même si une partie de moi pensait que cela allait être pour ce soir. Mais on a tellement eu de possibilité sans que cela se produise que j’ai du mal à réaliser.

Finalement, j’enlève mon haut et ma jupe et me rend compte avec quelle facilité je l’ai fait. Sans appréhension, sans me poser de question simplement naturellement.

L’une des explications de cette aisance est parce que nous ne sommes que tous les deux. Avec des tiers, cela aurait été différent, plus d’hésitation, plus d’appréhension et de questions avant de m’exécuter.

Peu importe, je veux vivre ce moment présent, néanmoins si intense vu que c’est une première.

C’est ainsi qu’il promène sa Cookie, nue (hormis les chaussures), en laisse.

Il me fait arrêter à un poteau où il en profite pour faire des photos (elles sont sur mon mym).

Il met la chaîne de la laisse entre mes cuisses et joue avec mon plaisir. Quand il la retire, c’est pour y insérer ses doigts. J’ignore pourquoi, il refuse de me faire couler alors que je suis en condition. Mais une Cookie n’obéit qu’à son Maître qui décide si elle a le droit de jouir ou de couler.

Nous reprenons notre chemin et repérons une petite clairière permettant certains jeux et scénarios. Et ce, avant de faire demi-tour.

J’ai un regret, c’est que la promenade ait été aussi courte. Ni lui ni moi n’avons envie d’uriner ne permettant pas de pousser plus loin la séance. S’approchant de la voiture, il me redonne mes vêtements pour me rhabiller.

Il m’ouvre la portière et direction mon appartement. Nous discutons de ce qui vient de se passer et surtout de mon étonnement de la facilité de cette pratique si longtemps désirée et fantasmée. Contente d’y être arrivée. Et j’avoue que quand il m’embrasse pour me dire au revoir, je n’ai qu’une envie, c’est d’une autre promenade et si possible plus longue.

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