Journal

Cher journal,

Etant donné que je me suis couché tôt la veille, mon premier réveil se fait à 5h30 du matin. J’avoue que j’aurais aimé me réveiller plus tard. Etant donné qu’il m’est impossible de dormir, je me dis que je ferais bien mes corvées et ensuite, libre d’agir en tant que Cookie.

Je me lève, je prends mes draps et ceux de ma fille que je mets à laver. Je refais les lits, je lance la machine à laver et le lave-vaisselle. Mais voilà, j’ai pas mal de cartons à jeter et j’avoue que j’ai besoin de retirer de l’argent. J’ai la flemme de m’habiller et vu l’heure un jour de noël…

J’enfile un manteau sous lequel je suis nue avec mes entraves et collier. Je prends tout ce que je dois jeter et vais à ma voiture. Je me gare non loin des poubelles et j’ose laisser ouvert le manteau pour jeter tout ce que je dois.

Je remonte et vais dans le centre ville. Personne dans les rues mais je découvre à mon grand désarroi car je n’y ai pas pensé qu’une boulangerie est ouverte. Je prends le parti de laisser le manteau ouvert jusqu’à ce que je vois un homme sortir de la boulangerie. Je le referme un peu jusqu’à ce que je constate qu’il ne m’a même pas vu.

Je vais au distributeur (celui à l’extérieur car faut pas déconner non plus) et je retire la somme dont j’ai besoin). Je me retourne, personne. Je laisse le manteau ouvert laissant ma nudité et ma soumission clairement visible.

Me vient alors une idée, je fais le tour de moi-même trois fois. Tous les appartements sont éteints, personne de visible, pas un bruit. Je retire mon manteau et reste quelques secondes, ainsi, nue à la vue de tous à côté de ma voiture.

Vous n’imaginez pas combien je me sens libre. Même mes entraves et mon collier ne me dérangent pas. Je regrette juste que Maître ne soit pas là pour oser me promener en laisse et même me laisser pisser dans un coin comme une chienne.

Je remonte dans ma voiture et je rentre nue au volant. Ce n’est qu’à mon parking que je remets le manteau en le laissant ouvert. Sait-on jamais, un voisin peut avoir l’idée de sortir de bonne heure parce qu’il s’est réveillé tôt.

Personne. Je rentre et décide de faire tout ce qu’il me reste. A savoir les photos pour souhaiter un joyeux Noël mais aussi celles promises à mes abonnés de la Newsletter pour les remercier.

J’avoue que j’ai envie de jouer et de m’occuper alors je leur ai proposé de me donner des ordres pour d’autres photos. A voir s’ils me conviennent pour les satisfaire.

J’ai ensuite écrit ma journée de Cookie du 23 et 24 décembre afin de les publier aussi sur les réseaux. J’ai commencé à écrire cette journée et là tu vois, j’ai ma queue de renard que j’ai mise pour une photo et que je compte garder aussi longtemps que Maître le désirera.

Il me reste à commander mon petit plateau de fruits de mer et mes moules. Mais j’avoue que le sommeil me rattrape. Alors je vais filer dans mon coussin de chienne. Envoyer un texto à Maître et probablement dormir un peu. A voir ce que je ferais du reste de la journée.

J’ai bien du mal à me reposer bien que je sois à l’aise et à ma place. C’est juste vous savez quand vous êtes fatigué, que vous avez envie de dormir mais n’y arrivez pas. Mais également parce que mon corps réclame son dû. Maître m’autorise à jouer avec le gode noir mais sans jouir. Ce que je ferais le long de la journée pour que quand il arrive, je sois aussi humide qu’il le souhaite.

Je suis déçue, je ne peux pas commander à la criée par deliveroo. Je me fais livrer autre chose. Et tu sais quoi, je mets les pommes de terre et le poulet dans ma gamelle ainsi que le coca dans une autre. C’est en étant à quatre pattes que je mange mon repas en prenant soin d’envoyer une photo à Maître.

Après mon repas, je nettoie mes gamelles et me remets dans mon coussin. A la demande de Maître, je sors tout ce qui est en rapport avec mon côté pet : jouets canins, mon bâillon os, ma laisse. Mais également le Wand.

Ce que j’ai demandé au père Noël va se réaliser.

En attendant, vu que dormir m’est impossible, je dois m’occuper. Je regarde les ordres reçus par mes abonnés newsletter et j’avoue qu’ils ne me tentent pas de les exécuter. Toutefois, faire des photos va m’amuser.

Je ne fais pas forcément celles qu’ils attendent car j’en fais des différentes mais au moins, elles seront prêtes à envoyer le lendemain.

Je viens juste de faire la dernière quand je reçois un texto : toc toc.

J’éteins ma télévision, je me lève et vais à ma porte. Je l’entrouvre doucement pour être sûre que Maître est derrière. Imaginez, une femme nue, collier, laisse qui ouvre sa porte en grand alors que des voisins discutent dans le couloir…

Je me mets à genoux. Maître rentre et lui enlève ses chaussures et chaussettes. Il me fait me relever pour un baiser et un câlin rapide. Il m’ordonne : « canapé ».

Je me retourne. Il enserre mon collier et m’emmène ainsi au canapé. Lui s’installe. Moi, je suis debout attendant les ordres. Bien contente de recevoir celui d’être dans ses bras.

Moment câlin où nous discutons. Comme indiqué dans nos règles, je le vouvoie. Mais je m’aperçois que ce n’est pas si naturel car selon les sujets, le tu reviens par moment. Maître m’indique qu’il y aura une punition. J’ignore s’il me punira réellement pour cela et je dois avouer que je n’ai pas insisté sur ce point. Car contrairement à ce que beaucoup pensent, les soumises ne cherchent pas les punitions bien au contraire.

D’autant que j’en ai une en suspend et ignore quand et comment elle se fera.

Il caresse mon corps qui est à sa disposition. Quand il s’approche de mes fesses, je ne peux m’empêcher de remuer pour qu’il aille jusqu’en bas mais non, il remonte. Il fait monter le plaisir. Mais jusqu’à quand. Par moment, il me fait écarter pour jouer avec mes tétons.

C’est un moment à la fois de détente, de tendresse et d’attente. Je ne sais jamais quand Maître décidera du moment où il jouera avec mon corps.

Ce moment arrive et je dois aller dans mon coussin. Tête basse appuyée sur mes bras, mon cul relevé afin qu’il puisse insérer les boules de geisha en moi. A ce moment, je me sens à ma place et je sais que le plaisir va s’ensuivre mais j’ignore comment.

Le plaisir vient par les fessées qu’il me donne ou en jouant avec ma queue rosebud ou avec le fil des boules tout en posant son pied sur ma tête pour m’humilier d’autant plus.

Il faut dire que dans mon coussin, son pied sur ma tête, mon cul relevé çà sa disposition, si ce n’est pas une situation humiliante, j’ignore ce que c’est. Mais c’est ainsi que je prends du plaisir. Son pied m’empêche de bouger, je suis littéralement à son entière merci, avilie. Je me sens à l’aise, à ma place. Je ne réfléchis pas, je vis les sensations et le moment présent. C’est mon corps qui décide pas ma tête.

Sauf quand il fait monter le plaisir avant de s’arrêter quand la jouissance pointe son nez. Il adore ce jeu que moi, je déteste. En effet, moi, j’en souhaite plus, je veux être assouvie. Et être ainsi frustrée est quelque peu énervant et plaintif. Maître le sait.

Il me libère et m’ordonne cette fois d’être sur le dos. Sans me le demander, mes jambes sont écartées. Il me contemple ainsi quelques secondes. Je le regarde aussi. Cela me fait juste bizarre de le voir d’aussi bas. Je sens du plaisir et de la fierté à me voir ainsi en pet dans mon coussin. Peu importe, je suis prête à subir ses désirs et envies quelqu’ils soient. Du moment que j’ai mon lot de plaisir et de jouissance.

Il s’approche alors de moi et d’une main, il m’étrangle tandis qu’avec l’autre, il tape sur ma chatte.

Je l’ignorais mais ce n’est pas la première fois qu’il fait des étranglements pour s’apercevoir que mon excitation grandissait. Toutefois, la pression est forte. Je suis quelque peu gênée pour déglutir et me tâte à lui demander d’arrêter.

Comme la terre est basse et son dos est fragile, il m’ordonne de m’allonger sur le dos sur mon canapé en étant à son entière disposition. Mes mains sont derrière ma tête.

Il joue avec mes tétons, les prenant en bouche ou les pinçant. Il joue avec ma queue ou le fil des boules de geisha. Et ce, faisant monter le plaisir sans que la jouissance ne puisse s’exprimer. Il aime mon état puisque je ne fais que subir sans appréhension, sans attente et vis le moment présent. Je suis à sa disposition, je suis son jouet, je suis celle dont il peut faire de moi ce dont il veut.

Il s’empare alors du Wand. Il le fait parcourir sur tout mon corps y compris sous mes pieds. Il le fait tourner autour de mon intimité. Par moment, il le me entre mes fentes ou sur le rosebud mais il ne s’y attarde jamais.

Cette fois j’appréhende. J’appréhende le moment où il laissera poser le Wand pour me laisser aller à la jouissance parce que je sais qu’elle sera puissante et comme je n’y suis pas habituée, c’est difficile pour moi de les vivre (message pour Maître, tu vois je change de discours!!!).

Le redoutable moment arrive, je hurle en vivant cette jouissance puissante. Mais elle continue de monter et je n’ai qu’une envie, c’est de bouger, de retirer ce maudit Wand. Ayant les mains derrière la tête et n’ayant aucun droit, je ne peux rien faire. Je supporte tant que je peux avant de le supplier d’arrêter. J’ai eu du mal à admettre que ce que je ressentais dans ces moments, ce sont des plaisirs, des jouissances. Mais je le vois encore aujourd’hui comme une torture même si c’est du plaisir. Une torture parce que c’est tellement puissant, je n’y suis pas habituée et j’atteins ce que j’appelle mes limites. D’après Maître, je peux encore aller plus loin et l’un de ses objectifs est justement d’atteindre ces limites.

C’est la raison pour laquelle, il le laisse le Wand encore quelques secondes avant d’arrêter. C’est ainsi qu’il procède depuis que je le connais afin que chaque séance, j’aille un peu plus loin dans mes jouissances pour les découvrir, savoir ce que c’est réellement.

Je pensais avoir droit à une petite pause mais il glisse ses doigts en moi. Ce moment-là, je le savoure, c’est doux, moins puissant, plus agréable. Et ce, jusqu’à ce qu’il joue avec mon point G et mon clitoris. Je me surprend même à émettre des sons glutoraux, bestiaux.

Il pince mes fentes, il joue avec mon clitoris et reprend ce maudit Wand pour de nouvelles jouissances tout aussi fortes. Je sais que je ne peux pas dire non. Parce que Maître ne l’acceptera pas. Alors je me retiens autant que je peux, à vivre ce moment. Et ce, jusqu’à ce que je le supplie une nouvelle fois. C’est vraiment puissant, limite de la torture mais je fais des efforts et prend sur moi pour tenir le maximum de temps pendant ces moments.

Le plus horrible, c’est de ne pas pouvoir bouger étant donné que mes mains sont derrière mas tête. Il laisse cet objet maudit quelques secondes avant de le retirer et de l’etaindre. Il retire mes boules de geisha et joue un peu avec moi et ce, avant que je me retrouve à devoir me frotter contre sa jambe.

Je lui obéis et c’est ainsi que j’obtiens l’orgasme, celui qui met fin en général à la séance ou au moment de plaisir en tout cas. Même si au début, je trouvais cet acte humiliant et difficile à admettre, c’est devenu naturel, comme un rite entre nous. Bon, il faut dire que nous ne sommes que tous les deux. Face à des voyeurs, le ressenti serait différent.

J’essaie de faire durer ce moment mais l’orgasme est difficile à contenir et finit par s’exprimer. Je ralentis mes mouvements jusqu’à ce que je me mette dans les bras de Maître. Je sais qu’en restant ainsi, je pourrais m’endormir. Bon, la position n’est pas confortable mais je me sens tellement bien, assouvie, apaisée, calme, tranquille. Tout va bien.

Je finis par bouger pour être dans une position plus agréable. Nous reparlons mais mes besoins de Cookie satisfaits, je n’arrive plus à le vouvoyer, je lui demande si je peux tutoyer. Il m’y autorise. Et c’est ainsi que Lili, femme et soumise dans sa nature, reprend le pas.

Nous discutons mais je le savais, il ne peut rester longtemps. Je demande à retirer ma queue de renard que j’ai depuis le matin. Il m’y autorise comme le fait de pouvoir rester sur le canapé après son départ.

Je mets mon manteau cachant ma nudité mais en rien mes entraves et mon collier afin de raccompagner Maître. Je lui offre un petit cadeau mais il me rouspète pour ce geste. Il a peur que ce soit par obligation du fait que ce soit Noël. En vérité, c’est pour le remercier de tout ce qu’il a fait. J’ignore s’il l’a vu dans le sac mais je lui ai remboursé une partie de la somme qu’il m’avait prêté par le passé. Je savais que si je le lui avais donné dans la main, il aurait refusé.

J’ai prévu de lui rembourser le restant dans peu de temps mais va falloir que je ruse pour qu’il accepte. Mais c’est important pour moi. Car c’est un poids qui me pèse et je peux enfin le faire.

Je le raccompagne jusqu’à sa voiture en lui ouvrant le portail et retourne chez moi. Je passe la soirée sur mon canapé tranquillement devant Lucifer Morning Star en étant simplement Lili satisfaite et heureuse.

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