Cher journal,
Je rassemble ici les 2 jours car comme tu le verras, il ne s’est pas passé grand chose pour la Cookie que je suis.
26/12/2024
Même si je télétravaille, le boulot n’est pas simple. Je suis quasi la seule lead présente à devoir gérer les problèmes qui sont survenus en début de semaine et non résolus.
Heureusement pour moi, j’ai une personne présente, efficace et qui, comme moi, a la conscience professionnelle.
Il n’empêche que la journée est loin d’être simple. Car au lieu de faire des tâches annexes, je me dois de gérer ces problèmes.
Bien que j’ai mes entraves et mon collier, je me sens Lili la travailleuse. Et je ressens le besoin de m’habiller. Bon, cela consistera à mettre des chaussettes et une robe.
J’ai enfin réussi à trouver le moyen de commander un plateau de fruit de mer que je déguste avec plaisir.
Le soir, quand, enfin je coupe. Je suis épuisée moralement. J’ai même posé deux jours début de janvier pour pouvoir récupérer. Je le suis tellement que je m’endors de bonne heure.
27/12/2024
Quand je me réveille, pour la première fois de la semaine, j’ai passé une nuit reposante.
Bon, même si je dois travailler. Même si la veille, je m’étais habillée. Ce jour, je travaillerais nue, entravée et collier. Et j’avoue que le contraste entre comment je suis et le fait d’animer deux réunions où je dois montrer que je suis la chef est assez marrant.
Pas une seule seconde, ils ne doivent se douter que celle qui dirige et anime est en fait en position de soumise derrière son écran. Bon, dans le même temps, ils ne doivent pas le savoir vu que je perdrais alors toute crédibilité.
Mais bon, ainsi est la vie.
J’ai essayé d’organiser une soirée jeux de société (je précise) mais elle est tombée à l’eau. Un de mes anciens amants devait venir. J’ai accepté après hésitation. Voyant la sortie annulée, il me propose un restaurant.
Je ne suis pas naïve, je sais très bien les attentes qu’il a surtout quand il propose de venir me récupérer en voiture. Bien que je sois fatiguée et sais très bien que je ne répondrais pas à ses avances, sortir me fait du bien.
J’accepte mais en lui disant que je prendrais ma voiture. Je le rejoins devant le restaurant. Bon, lui ne connaît pas mon état de soumise. Donc j’ai tout retiré et me suis habillée. J’avoue que de remettre une culotte et un soutien gorge me fait un effet bizarre.
Ma fatigue me rattrape puisque je baille plusieurs fois. Je me souviens pourquoi je me suis laissée à la coucherie avec lui : son intelligence, sa culture, la tête posée sur les épaules.
Mais je sais aussi pourquoi j’ai arrêté et refuse ce soir : il ne rigole pas et ne montre pas d’humour.
Les seuls moments où il sourit, c’est quand il me regarde pour m’envoyer des signaux. Signaux que j’ignore et ne réponds pas. Je savais bien qu’il avait des attentes puisque après le restaurant, il me propose de marcher et de parler.
Ce n’est jamais innocent mais j’avoue que je m’écroule de fatigue et il le voit bien que je lui ai dit. Il a juste gagné le droit de me raccompagner à ma voiture. Il voulait m’embrasser mais n’a pas senti la même envie, une bise et me revoilà chez moi.
Je me dénude, remets entraves et collier. Je garde quand même ma culotte afin de garder au plus profond de mon être le gode noir avec lequel je dois dormir.
J’avoue que je ne le garderais pas. Il me gêne trop pour dormir et j’ai vraiment besoin de repos. Je l’enlèverais dans la nuit au risque de me faire punir.