Cher journal,
Je me réveille avec mes entraves et mon collier. Je me rends compte que je sens à peine les entraves. Par contre, impossible d’oublier mon collier vu son enserrement et le cliquetis de ma médaille.
Je me lève bien tard comparé à mes habitudes et j’attaque la phase d’écriture. Celle du journal intime de dimanche et cette page. Sans compter les envois de mails et la publication sur les réseaux sociaux.
Je me motive à m’occuper du linge. Comme j’ai la sensation qu’il me manque quelque chose, je demande à Maître si je peux mettre ma queue. Il accepte mais ajoute les pince-tétons le temps de ma corvée.
Autant dire que j’essaie d’aller au plus vite pour m’en débarrasser. Autant la queue me paraît nécessaire parce que ne l’ayant pas, c’est comme s’il manquait une partie de moi. Et la sentir entre mes jambes me rappellent constamment que je suis Cookie et non plus une soumise. Dans ma vision des choses, Cookie est plus basse hiérarchiquement que la soumise et doit accepter plus d’humiliation et possède moins de droits et de libertés.
Toutefois, les pince-tétons, je m’en serais bien passé car aïe cela pince et vu que je ne fais que bouger, la chaîne ne cesse de cliqueter. Maître veut sûrement me rappeler que je suis à lui, que je lui appartiens y compris quand je fais mes corvées.
Mais j’avoue que j’essaie d’aller au plus vite pour les retirer. D’ailleurs, ce sera douloureux quand, enfin, je pourrais les retirer.
Je regarde l’heure et constate qu’il est l’heure de manger, au vu je n’ai pas vraiment faim, j’opte pour un bain. J’avoue que je regrette que mes entraves et mon collier ne soient pas étanches. Devoir les retirer me dérange. Peu importe, je me détends. Je demande à Maître si je peux me satisfaire. Après l’envoi de ma chatte, il accepte sous condition du gode noir et une seule jouissance.
C’est ainsi qu’après le bain, de nouveau équipée de mon collier et de mes entraves, que je pose le gode noir à terre (l’un des défis) afin de me goder pour n’avoir qu’une seule jouissance. Je suis un peu frustrée mais je me dois obéissance.
Je file dans mon coussin et j’avoue qu’une petite sieste ne fait pas de mal. Je dors bien dans mon coussin de chienne même si pour y rentrer, je dois me recroqueviller.
A mon réveil, je ne me sens pas énergique, juste envie de glander alors je vais regarder la télévision en jouant sur mon téléphone ou répondant à des followers jusqu’à ce que je me décide à faire mon administratif.
Je retourne sur mon canapé, prend mon ordinateur et ce dont j’ai besoin. Je réalise qu’enfin un gros poids que je me traînais depuis quelque temps est enfin terminé. J’appelle du monde pour leur annoncer bien que j’aie encore du mal à réaliser. Je n’y crois pas, c’est enfin terminé !
Il est temps de dîner d’autant que mon ventre crie famine. J’ai envie d’une choucroute. J’en ai pris une quasi toute prête. Je sais que je la mangerais en deux fois. Je remplis donc ma gamelle de la moitié en coupant en morceau la pomme de terre et la charcuterie pour que cela me soit plus facile.
Je pose à terre dans mon salon et remplis d’eau mon autre gamelle. Une petite photo pour Maître avant de manger à terre comme une véritable chienne le ferait.
Comme me le demande un follower, je me sens à ma place. Humiliée pas tant que cela vu que personne ne me voit. Mais je sais que mon ressenti en serait tout autre si Maître avait été là. Certainement qu’il m’aurait encouragé pour bien plus m’humilier, me menaçant certainement de la cravache si je venais à tricher ou ne pas finir.
Je lape également comme une petite chienne. Il n’y a pas à dire, le jeu du pet est poussé à son extrême et j’en suis demandeuse. Dans l’après-midi, je me suis même imaginé Maître me promenant ou me faisant jouer avec des jouets canins. Pourquoi pas, après tout.
C’est ainsi que j’avale mon repas à terre comme un animal en m’aidant d’une main de temps à autre pour remettre les aliments au milieu. Je me doute que c’est avilissant mais cela me paraît presque naturel.
Je ne vais pas aller jusqu’à prendre tous mes repas ainsi mais de temps à autre pour rappeler ma place, pourquoi pas.
Une fois terminé, je me lève pour nettoyer mes deux gamelles et me laver les dents.
Je ne te l’ai pas dit mais dans l’après-midi, il m’a fallu supplier Maître pour obtenir le droit de jouir. Mais il a ajouté une condition.
Je regarde la première moitie d’un film dans mon coussin de chienne et la seconde dans mon lit. J’ai besoin de ma grosse couette et de son confort.
Toutefois, avant de dormir, je prends une culotte et mon gode noir. Il s’insère aisément et m’accorde le plaisir tant désiré. Quand je suis ainsi, j’imagine Maître qui m’encourage voire qui m’arrête au moment le plus jouissif avant de m’ordonner de reprendre. Soit disant parce que mes jouissances sont meilleures ainsi. Mes plaisirs et jouissances lui appartiennent également même à distance.
Bon, il faut dire que c’est mon imagination, en réalité, je laisse mon corps profiter et prendre le plaisir tant attendu.
Une fois assouvi, je laisse le gode au plus profond de moi, insère une culotte pour le maintenir et m’endors ainsi.