Une photo représentant un cahier en cuir pouvant se fermer avec des dessins de style gothique.

Ce jour, je vais vous parler de 2 choses :

  • Ce que j’attends de vous et la surprise de n’avoir aucune réaction
  • Comment se déroule une séance avec Maître d’une manière générale

Ce que j’attends de mes followers

J’attends deux choses de vous :

  • Lire mon blog
  • Réagir et/ou commenter

Cette semaine, j’ai perdu mon temps avec un gars car au lieu de me poser des questions comme je le lui demandais, il épiloguait sur des détails sans importance (j’ai failli dire à la con car en vérité, ce gars est très con et je pèse mes mots).

Tout cela pour finir par : « Puisque c’est comme cela, je vais juste lire ton blog et poser des questions sur tes publications. »

C’est exactement ce que je veux et j’attends. Donc j’ai eu envie de lui dire, tu as écrit autant de messages et des paragraphes illisibles (bourrés de faute, sans ponctuation) pour me dire ce que j’attends ! Tu as un peu perdu ton temps.

Si je le dis, c’est parce que je suis surprise que mon dernier article soit resté sans réaction puisque c’est la première fois que je vous informe avoir utilisé le mot de sécurité qui a mis un frein à la séance. Et pourtant, rien, nada, pas de commentaire, pas de réaction.

Je sais que j’écris ce qui se passe avant tout pour moi mais si je perds mon temps à diffuser mes articles pour qu’ils ne soient pas lus, je vais simplement arrêter en fait. Parce que mine de rien, le mettre sur les réseaux, l’envoyer par mail, cela prend du temps et qui, finalement, ne donne aucun résultat. Ou en tout cas, aucun résultat visible par moi.

A réfléchir

Comment se déroule une séance avec Maître Yannick ?

Un ami m’a demandé ce que cela m’apportait de faire du BDSM et d’ailleurs, lorsque vous me demandez ce que j’aime dans le BDSM, je n’ai qu’une réponse : le lâcher prise et vivre le moment présent.

Pour mieux comprendre, il convient que vous rentriez dans ma tête lorsque je suis en séance et cela sera plus clair pour vous.

Cela se passe en 6 étapes :

  • Le début : parler de nos vies
  • Le plaisir qui monte
  • le côté animal
  • La redescente
  • Le débrief
  • L’écriture

Le début : parler de nos vies

Pour la suite, j’ai besoin de libérer mes pensées. Si je ne le fais pas, mon quotidien peut venir altérer la suite et vous comprendrez avec les autres étapes les raison qui poussent à ce que je me vide la tête.

Ainsi, quand nous nous revoyons, avec Maître, nous parlons de nos vies, de nos problèmes, ce qui va bien, de vous aussi les followers… Bref, c’est une discussion entre deux amis qui se retrouvent simplement où, bien souvent, j’ai besoin de réponses à certaines questions.

En général, cela dure le temps du trajet pour nous rendre sur le lieu de la séance. Parfois plus, parfois moins.

Le plaisir qui monte

D’une manière générale, pendant la première étape, Maître me titille afin que le plaisir monte petit à petit. Et ce, afin que mon cerveau ne pense plus aux tracas du quotidien, à ma vie vanille (si je peux la nommer ainsi) mais afin que le déclic se fasse et devienne Lili Soumise.

Lili soumise qui veut s’adonner aux plaisirs, qui pense à la séance, à la destination, aux pratiques imaginées par Maître ou aux envies de Maître et des siennes.

Mais cela dure un moment car ce temps dure pendant le trajet et perdure même dans le lieu de destination. Et ce, pour arriver à un seul but que mon cerveau n’ait plus qu’une pensée : plaisir et soumission.

C’est ce moment que je cherche mais pas tout à fait ce que cherche Maître. Je ne réfléchis plus à rien, je suis à l’écoute des ordres et des envies de Maître mais aussi celles de mon corps. Je ne veux que du plaisir qui me procure ce bien-être tant recherché.

Je suis soumise en réalité non pas à Maître Yannick mais au plaisir.

Le côté animal

C’est ce moment que cherche avant tout Maître Yannick. Je n’y arrive pas toujours mais de plus en plus souvent.

En plus que mon cerveau ne pense qu’au plaisir, il est prêt à tout pour l’obtenir. C’est le moment où tellement excitée, tellement dans le plaisir que je suis prête à ce que le premier homme qui passe peut jouer avec moi et de la manière dont il souhaite.

Parce que je ne veux qu’une chose que mon plaisir soit obtenu, que je sois satisfaite. Je ne réfléchis plus, je suis un animal en quête d’une proie ou plutôt d’un ou d’une partenaire qui est prêt(e) à me satisfaire.

Je suis dans l’instinct, dans la réaction, je n’ai plus aucune pensée, je ne suis plus rationnelle. Je suis un animal avec des réactions bestiales. Cela s’entend même par mes gémissements

La redescente

Que je sois devenue animale ou non, il y a toujours la redescente du plaisir. Maître me fait monter tellement haut que je ne suis plus moi-même. Vous avez la preuve avec le dernier article que personne n’a commenté.

Il faut donc que je redescende de ce plaisir afin de retrouver mes esprits, de retrouver celle que je suis. Selon les moments et les situations, je redeviens simplement Lili soumise avec l’attente du moindre ordre de Maître, soit Aurélie, moi, la femme de tous les jours.

Mais en général, même si je redescends, j’ai un grand sourire satisfaite du bien-être dans lequel je suis.

Le débrief

Il se déroule soit entre deux moments de plaisir (car les étapes peuvent se répéter lors d’une séance) soit sur le trajet du retour.

Comme je redeviens rationnelle, je revois les derniers moments vécus mais d’un point de vue réfléchi. Et c’est, entre autre, à ce moment-là que je réalise ce que j’ai fait. Ce que j’ai osé faire. Car quand on est soumise à ses pulsions, ses envies animales sans réfléchir, on se rend compte après combien cela a pu être humiliant ou plaisant ou que je n’aurais jamais osé faire dans un autre état.

C’est là que l’image de moi rentre en contradiction avec celle reçue de par mon éducation (bien habillée, être classe, donner une bonne image) avec l’image que j’ai pu donner (une soumise qui n’obéit qu’à ses bas instincts sous le contrôle de son Maître). C’est donc là que la gêne voire la honte d’avoir pu faire certaines choses se manifestent.

J’essaie de relativiser en me disant que si j’ai pris du plaisir et que cela n’est préjudiciable pour personne, il n’y a pas à avoir honte. Mais c’est aussi la raison pour laquelle, je n’assume pas totalement mon côté soumise.

Donc, en parler avec Maître qui, lui, ne voit que du positif à ce que j’ai osé vivre mes envies, aussi bestiales qu’elles peuvent l’être, me dit que je ne devrais pas avoir honte. Bien au contraire, je devrais assumer et en être fière. Simple à dire.

L’écrire

Souvent, je termine l’écriture de mes séances par « j’ai l’impression d’avoir rêvé ou imaginé. »

Je sais que certains croient que toutes mes séances sont une pure invention et que je n’ai jamais rien vécu de ce que j’ai écrit.

Personnellement, je serais de cet avis si je ne l’écrivais pas. Si cela reste dans les souvenirs, dans ma tête sans rien de concret, je sais que j’arriverais à m’autopersuader que je n’ai pas pu faire ce que j’ai fait. Que c’est un fantasme imaginé par mon cerveau tordu.

Alors, écrire me permet de concrétiser la séance. De dire, non ce n’est pas mon imagination, oui, je l’ai fait. Oui j’ai osé. Mais aussi, parfois car je ne relis pas assez souvent les anciens articles, de réaliser que les pratiques ont bien évolué en sept ans.

Parfois, j’ai quelques difficultés à écrire. J’ai une facilité à trouver les mots qui est fantastique et je sais que si je relisais et prenais la peine de les retravailler, ils n’en seraient que meilleures. Mais écrire me fait repenser au moment, aux émotions ressenties mais vu que j’écris à voir, aussi de réaliser ce que j’ai fait.

C’est là qu’est la complexité. Sur le moment, à fond dans le plaisir, j’ai osé et j’ai vécu. A froid, je me dis mais comment j’ai pu ? Etait-ce une bonne chose ?

C’est donc là qu’un tas de questions arrivent et mettent en évidence que je n’assume pas complètement ma nature soumise. Pour Maître, bien au contraire, je ne devrais pas avoir honte même s’il est d’accord sur le fait que écrire mes séances est un besoin nécessaire pour moi.

Il faut dire aussi que quand j’écris, je suis Aurélie et non pas Lili Soumise ou Cookie, je suis celle qui est avec ses tracas et sa vie quotidienne. Une femme qui réalise ce qu’elle vit lorsqu’elle est une autre.

Bon, dis comme cela, on dirait qu’il y a trois personnes en moi. C’est en partie vraie. Parce que lorsque je deviens l’une de ces trois personnes, les attentes, les envies, les pensées et les réactions sont différentes. C’est quelque part un moyen pour moi d’accepter et d’assumer ce que je fais. Le jour où j’assumerais complètement, ces 3 seront réunies.

Mais c’est ce que l’on fait chacun de nous et je l’ai vu avec ma mère. Nous ne sommes pas les mêmes selon le contexte et les personnes avec qui nous passons un moment. C’est pareil pour moi.

Conclusion

Je vous ai énuméré toutes les étapes mais ce n’est pas toujours le cas car bien évidemment, Maître et moi adaptons selon les moments, les situations, les aléas…

J’ose quand même espérer que vous comprenez mieux certaines choses dans mes récits. Et notamment lorsque je suis Lili Soumise ou Cookie, toutes mes émotions et ressentis sont décuplés.

Désirs, Fantasmes, actes sexuels liés uniquement à ma soumission

J’ai vu une photo qui m’a donné envie et je dois dire qu’un récit fictif prend forme.

La photo, c’est une femme qui a ouvert le coffre de sa voiture et en sort sa chienne en petite tenue, en laisse avec une queue de chienne. Et j’avoue que l’idée où Maître me mettre, pas dans son coffre, mais à l’arrière où je serais à quatre pattes, nue, avec ma queue et qu’il me sorte telle qu’une chienne pour une promenade est pour me ravir.

Mais de là à se concrétiser…

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8 commentaire

  1. Chère Lili,
    Je lis attentivement tes articles mais il est vrai que je laisse rarement de trace de mon passage. Premièrement pour des raisons de discrétion, je n’ai qu’un compte Facebook et je fais attention aux traces que je laisse avec celui-ci, et puis surtout parce que j’ai du mal à assumer totalement cette part de moi.
    Cependant, je souhaite te remercier car tu m’aides à mieux comprendre les émotions par lesquelles on peut passer, celles qu’on peut rechercher. J’admire ta capacité à lâcher prise. Peut-être qu’un jour, grâce à toi, j’arriverai à sauter le pas, je m’autoriserai à vivre ça.
    Au plaisir de te lire à nouveau prochainement.

    1. Chère Anonyme,
      Je serais ravie d’échanger avec toi. Je comprends pour la discrétion mais si tu as snap ou X et à défaut Whatsapp, ce serait avec plaisir d’échanger.
      Si cela t’intéresse, écris moi avec le mail que tu as utilisé pour ce commentaire (je le reconnaitrais) à blogunesoumise@gmail.com

  2. Merci pour les détails du déroulé:)

    1. De rien. Si vous avez des questions, j’y répondrais

  3. Aurélie, j’adore te lire.
    Je crois que beaucoup parmis nous ont une certaine pudeur à faire des commentaires pour ne pas laisser des traces sur internet.

    1. Je peux le comprendre mais mettre un mail qui soit pour un objectif et un pseudo, personne ne saura…

  4. Bonsoir Lili
    J’ai lu ton spleen cette aprem.
    Je voudrais bien te connaître davantage.
    Je t’avais invité, mais tu n’est jamais venue.
    Je sais très bien cuisiner, donc tu pourras te régaler. J’ai de l’humour, donc tu pourras rire et sourire, bref prendre un moment agréable de détente.
    Mon intention n’est pas un plan cul, mais le plaisir de la découverte mutuelle.
    C’est comme tu veux.
    Ce sera avec plaisir pendant un weekend.
    Je te récupère au Mans le vendredi soir par exemple et je te raccompagne le dimanche après-midi.
    Tu me diras si ça peut se faire,vue serait très heureux.
    Bisous

    1. Bonjour,
      Mes weeks ends sont chargés pour différentes raisons et pour l’instant, je n’ai prévu aucun déplacement du fait que je dois d’abord me retrouver.
      Mais discuter pourrait changer cette envie

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