Texte retravaillé par Chatgpt
🌙 Cher Journal de Lili Soumise
Aujourd’hui, j’ai besoin d’écrire. D’évacuer. Parce que là, c’est trop. Vous avez affaire à une Lili triste, en colère contre elle-même, un peu perdue.
Des mots que Maître n’aime pas me voir employer, parce qu’il dit que je n’ai aucune raison de me rabaisser. Il a sans doute raison. J’ai simplement voulu croire en l’incroyable.
Un homme que je pensais sincère, gentil, honnête (une espèce rare, paraît-il), m’a trompée pendant plusieurs mois. Je tombe des nues. Et je me dis qu’un homme bien, ça n’existe plus — ou alors ils sont en voie d’extinction. Heureusement, il en reste au moins un : Maître.
Hier encore, il est venu me réconforter. À sa manière, évidemment. En douceur… mais avec ce don de toujours me faire réfléchir, de me retourner le cerveau.
Je crois que je suis naïve, parfois.
Mon meilleur ami, lui, me dit que je devrais être fière : j’ai vécu de beaux moments, j’ai osé ce que je désirais depuis longtemps, et j’ai géré toute cette semaine seule. Il dit que je devrais me remercier, être fière de moi, et surtout me réjouir que tout se soit arrêté avant que ça fasse encore plus mal.
Mais il ne comprend pas que, pour l’instant, j’ai besoin d’être triste. Et j’ai encore du mal à reconnaître que je puisse être fière de moi même s’il a raison. Un travail à faire sur moi que je mets de côté depuis longtemps maintenant.
J’ai encore du mal à admettre qu’on puisse “décider” d’aller bien ou mal, même si j’en ai eu la preuve deux fois cette semaine. Parfois, il faut juste accepter de ne pas aller bien, pour pouvoir mieux se relever ensuite.
Cette semaine, j’ai arrêté de vivre un peu. J’ai traversé toutes les émotions possibles : la déprime, la colère, la peur, la tendresse, la trahison, le mensonge… tout y est passé. Et même maintenant, en écrivant, je suis encore pleine d’émotion. Mais je sais que c’est nécessaire.
Ces derniers jours, on m’a souvent dit que j’étais une battante. Une femme forte.
Pour moi, une battante ne se retrouve pas à ramasser ses morceaux sur le sol. Mais j’ai compris que, pour les autres, être forte, c’est se relever malgré la douleur, même en tremblant, même en pleurant.
Oui, c’est vrai : je me suis toujours relevée. Parfois seule, souvent aidée. Et demander de l’aide, finalement, c’est aussi une preuve de force.
Alors suis-je forte ? Je ne sais pas.
Je fais juste ce qu’il faut faire. Parce que subir n’est jamais une solution. Il faut rester actrice de sa vie.
Il y a longtemps, j’ai pratiqué la voyance. Et je disais souvent à ceux qui cherchaient l’amour :
“Si vous ne sortez pas de votre routine métro-boulot-dodo, comment voulez-vous rencontrer quelqu’un ?”
C’était avant les smartphones.
Avant qu’on oublie de se regarder dans les yeux, de se sourire, d’échanger un mot, un regard complice dans les transports ou au marché.
Aujourd’hui, on passe à côté des gens… les yeux rivés sur un écran, alors que peut-être, celui ou celle qu’on cherche est juste là, à côté.
Alors, faites-moi plaisir : une fois par semaine, déposez votre téléphone.
Dans les transports, en faisant vos courses, dans un café. Regardez les gens. Observez. Souriez. Dites bonjour.
Vous verrez : le contact humain, celui qu’on croit si compliqué, est en réalité la chose la plus simple et la plus belle qui soit.
Quand je sors avec des amis, de la famille, ou avec Maître Yannick, mon téléphone reste dans mon sac. Il ne ressort qu’à la fin. Et vous, le faites-vous ?
Je réalise que je me suis un peu égarée…
Mais c’est aussi ça, écrire : se parler à soi-même, se recoller un peu les morceaux.
Maintenant que j’ai découvert le vrai visage de cet homme, je crois que le plus dur est passé.
J’ai envie de légèreté, de rire.
Reste à savoir avec qui…
Peut-être avec Maître Yannick, que j’espère voir la semaine prochaine pour une vraie séance.
Ou quelqu’un d’autre, qui sait ?
Jeudi après-midi, je pense aller au Moon. Il n’y aura sûrement pas grand monde, et tant mieux.
Un peu de calme, un peu de moi, ça me fera du bien.
Soumise, certes.
Mais avant tout : vivante. 🌹

Bonsoir Lili,
Bravo pour le courage d’accepter d’avoir des émotions négatives et encore plus de les évacuer en pleurant, criant ou se lamentant mais c’est nécessaire pour pouvoir les évacuer.
Je vous apporte tout mon soutien nécessaire à cette cicatrisation.
Dès que je sors mon téléphone est dans mon sac et ne le consultant que rarement je rate des appels ou sms. Ce n’est pas grave, je profite de la vie sans être visée à mon téléphone dans la main.
Bonne soirée.
Corinne
Merci à vous pour votre soutien et bravo pour le téléphone