Journal

Cher journal,

Je rassemble ici les 2 jours car comme tu le verras, il ne s’est pas passé grand chose pour la Cookie que je suis.

23/12/2024

Je me réveille avec le gode en moi et l’envie de jouir. Mais j’attends de pouvoir téléphoner à Maître pour savoir ce dont j’ai droit. Il m’autorise à jouir autant que je le souhaite.

Mais je suis surprise, il ne me demande pas de le faire au téléphone ni même de manière humiliante. Pour être honnête, j’avoue que je ne dis mot car cela m’arrange.

Je suppose que c’est aussi parce qu’il sait que je travaille ce jour et il ne souhaite pas entraver cet espace. Je lui informe toutefois de ma sortie à la poste et tu verras qu’il y mettra une condition.

Je raccroche, me mets en position de chienne. Autrement dit, sur le ventre, prête à me frotter contre le Gode en noir qui est en moi. Je peux enfin le retirer car je le ressens comme une délivrance.

Bon, deux minutes après, je le reprendrais pour faire des va-et-vient dans mon entrejambe pour m’en accorder une deuxième.

Puis, direction la douche. La matinée se passe et quand vient l’heure de midi. Je file mettre mon rosebud, enfile un pantalon et un pull. Si tu ne l’as pas compris, le pantalon cache mes entraves des chevilles et le pull celles de mes poignets.

Je garde mon collier que j’essaie de dissimuler avec le col de mon manteau.

Je sais qu’avec l’égocentrisme de notre société, seuls ceux qui savent encore regarder les gens et observer verront mon collier et soupçonneront les bosses à mes poignets et chevilles.

Il faut dire que je triche un peu puisque j’y vais en voiture, me gare juste en face et vais à la machine. Je donne ensuite ma lettre à la postière qui est bien trop occupée avec sa discussion avec son collègue.

Je file vite dans ma voiture et mon appartement. Je retire mes vêtements et le rosebud et redeviens Cookie pour travailler.

Alors, tu me diras qu’après le travail, je suis libre d’agir selon ma nature. Sauf que l’on a eu une grosse merde qui m’a travaillé et je n’ai coupé que sur les 1H du matin.

Juste pour aller me coucher vu que je tombe de fatigue.

24/12/2024

Quand je me réveille, je suis obnubilée par mon travail. Maître l’a bien compris avec notre appel quotidien.

D’autant qu’à peine raccroché, un livreur m’annonce sa venue. Comme la veille, j’enfile pantalon et pull mais à la différence que je retire mon collier. Pas de manteau.

A vrai dire, il était tellement pressé que je l’aurais gardé, il n’aurait rien vu. Mais pressée d’en finir avec le problème rencontré au travail, je reste ainsi durant toute la matinée. Je ne suis plus Cookie, ni soumise mais Lili concentrée à trouver une solution qui finira par arriver grâce à une équipe géniale et solidaire.

Le midi, épuisée, je file prendre un bain pour me détendre. j’en ai besoin. Mais j’avoue que retirer mes entraves me crèvent le cœur et me fais quelque chose. C’est comme si ces accessoires étaient devenues une partie de moi-même.

J’envoie un texto à Maître pour l’informer que je n’ai pas respecté le deal et que j’ai travaillé non seulement habillée mais sans collier. Il m’informe de sa compréhension et qu’il n’y aura aucune punition.

Je retrouve mon statut de Cookie mais j’avoue qu’il ne changera pas grand chose. Il nous a été accordé de couper à 16h. C’est bienvenue car je tombe de fatigue et vais dans mon lit pour une sieste. J’aurais pu la faire dans mon coussin mais pour le coup, besoin du confort de mon lit.

A 18h, après avoir dormi une demi heure et juste reposée le reste du temps, je me lève. Je retire mes accessoires et enfile un nouvel ensemble de lingerie que je me suis offert (il faut dire que je dois renouveler ma lingerie), une belle robe, des jarretelles et un porte jarretelles.

Direction une petite pizzeria en toute simplicité (si les personnes qui y étaient lisent ces mots, ce serait rigolo mais j’avoue qu’au vu de la tranche d’âge et l’affinité avec les nouvelles technologies…). Il est vrai que la majorité sont bien plus âgées que moi et heureusement, une femme d’à peu près mon âge est en face de moi.

Dire que j’ai passé un bon moment, oui mais ce n’est pas non plus ma meilleure soirée. Mon meilleur ami m’a appris et je crois que cela commence à rentrer de voir les choses positives. Même si ce n’est pas la plus fun que j’ai passé, au moins, je n’étais pas seule comme une conne devant ma télévision le soir du réveillon.

Quand je rentre, mine de rien de bonheur, je me déshabille pour être nue et enfiler de nouveau entraves et collier. J’avoue que dormir est la seule chose dont j’ai besoin après cette journée et cette soirée.

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