Un dessin d'une voiture

Maître vient me récupérer. J’ai mis ma robe BDSM et mes baskets car je sais que nous allons dans notre petit coin tranquille en forêt.

Quand je sors, Maître s’accroupit quelque peu et tape avec ses mains sur ses cuisses. Vous savez comme pour appeler un bon petit toutou.

Je ne sais jamais comment me comporter quand il le fait. Cela me plaît mais, me gêne également. C’est quand même un acte humiliant.

Quand je m’approche, il m’embrasse, apprécie ma robe et s’empare de mes tétons. Il m’apprend alors que notre escapade ne serait que de courte durée vu qu’il a un impératif.

Je suis quelque peu déçue car je préfère le voir sans qu’il n’y ait la moindre contrainte de temps. Il m’ouvre la portière. Vu la longueur de ma jupe, je n’ai même pas besoin de la soulever. Il s’installe à sa place de conducteur.

Direction notre coin qui, ne prend guère de temps, vu que c’est assez proche de mon domicile. Il m’informe que j’ai une punition en suspension étant donné que la dernière fois, j’ai osé ouvrir ma portière seule.

Pour rappel, une chienne ne peut ouvrir une portière. Ainsi, sont les règles.

J’attends sagement qu’il sorte et m’ouvre la portière. Chose qu’il fait assez rapidement. Je m’installe à l’arrière et enlève mes baskets pendant qu’il fait le tour. Il s’installe, retire sa chemise et déboutonne son short.

Je ne bouge pas tant que je n’ai pas d’ordre. Ce qui me vaudra une petite fessée et des caresses via le rosebud, mis préalablement, avant de m’allonger sur lui.

Est-ce utile de vous détailler ce qui s’ensuit ?

Jeux avec tétons, ma chatte, rosebud, morsures. Sans compter le bruit de ma médaille qui me fait devenir immédiatement Cookie.

Mais, le plus important à souligner ne sont pas tous les actes sexuels qu’il me fait subir mais les conditions. Subir est le terme approprié puisque j’offre mon corps et en partie mon âme à Maître Yannick afin qu’il puisse lui faire supporter ses moindres désirs et caprices sans que j’ai rien à redire.

Il aime que je m’abandonne, il apprécie que je ne réfléchisse plus, il adore que ce ne soit plus des pensées rationnelles qui m’envahissent mais seulement le plaisir. De m’abandonner à ce dernier, de m’humilier pour en avoir plus. Aussi étrange que cela puisse paraître, l’humiliation m’en donne d’avantage.

Très vite, je retire ma robe, ce qui donne encore plus de possibilités à Maître qui, bien évidemment en profite. Il observe mes réactions, il se satisfait quand je suis chienne voire femelle selon ses propos. Pour lui, une chienne est une femme qui se laisse aller à ses bas instincts sans réfléchir aux conséquences ni de manière rationnelle. Une femelle est une femme qui se laisse aller mais a encore la capacité de réfléchir. Si je me trompe, il rectifiera.

Il a alors ce regard et ce sourire satisfait que je me laisse aller sous son contrôle. Quand il me penètre avec ses doigts, je n’ai qu’une envie, c’est de remuer pour en avoir plus. Je finis par lui demander si je peux et il adore que je doive agir pour avoir mon plaisir. Une autre forme d’humiliation.

Il joue avec mon clitoris et me fait sortir des gémissements bestiaux. Il me fait remarquer qu’ils sont similaires à ceux que je pourrais émettre si j’éprouvais de la douleur. Je le lui ai dit plusieurs fois, mais, c’est un dialogue de sourd sur ce point, qu’effectivement, ces jouissances dans lesquelles il m’emmène de plus en plus sont presque une torture. Elles sont violentes, m’envahissent et sont-elles vraiment que du plaisir ?

Lui, me répond que je suis trempée comme il aime et que si mon corps n’appréciait pas, il ne serait pas en demande… Un éternel débat sur les morsures, les jouissances violentes et d’autres pratiques que j’ai bien du mal à supporter quand même.

Je prends sur moi pour certaines car je n’oublie pas que je lui offre ma soumission en toute confiance. Mais par moment, comme ce jour-là, j’ai pu dire non. Et pourtant, il ne le respecte puisqu’il n’arrête qu’une fois la dernière jouissance exprimée.

Il est vrai que s’il avait respecté mes non tout au long de notre relation, certains plaisirs vécus facilement aujourd’hui ne pourraient exister. Mais quand même, j’ai mes limites comme tout le monde. Il prétend que mes limites sont essentiellement cérébrales et ne devraient certainement pas exister.

Peu importe, je me love dans ses bras après ces instants. Cela ne dure guère vu que j’ai besoin de boire et qu’il en profite pour me gratter le dos et jouer avec mon rosebud. ce qui, bien sûr, est loin de me laisser indifférente.

Je finis par retourner dans ses bras seulement un bref instant comparé à ce que j’aurais aimé puisqu’il est l’heure pour lui de me ramener.

Je remets tant bien que mal mes baskets et attend sagement qu’il m’ouvre la portière. Si vous avez bien suivi, je sors nue et dois remettre ma robe dehors. J’avoue que sentir l’air sur ma peau avec cette chaleur me fait du bien. Malheureusement, notre société demande à ce que nous soyons habillé sauf en certains endroits. Donc je la remets aux yeux et à la vue de tous comme ordonné.

Direction chez moi où nous nous disons au revoir. Quelques heures après, je me demande si ce moment a bien eu lieu…

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