Maître se gare dans ma résidence. Je suis un peu déçue, nous sommes très fatigués ce qui sous entend que peu de choses risque de se passer courant de la nuit.
Nous sortons de la voiture et rejoignons mon bâtiment.
Dans l’ascenseur, Maître ne peut s’empêcher de dévoiler mes seins. Et ce jusqu’à ce que nous rentrons dans mon appartement.
Maître est loin d’être dupe et a parfaitement conscience de mon état de fatigue :
« Vas te mettre au lit. »
Je dois avouer qu’il ne faut pas me le dire deux fois. Je rejoins rapidement ma chambre avant de me mettre nue et de rentrer sous la couette.
Une fois installée, le sommeil me gagne mais voilà, je ne vais pas m’endormir tant que Maître ne m’a pas rejoint.
Maître arrive peu de temps après avant de se dénuder et de me rejoindre sous les draps.
Je fais un constat simple. J’ai peu de place contrairement à Maître qui possède la majorité du lit. Comme quoi les préjugés ont parfois tort. Ce n’est pas forcément les femmes qui prennent toute la place.
Alors, on reproche souvent aux nanas de prendre les 3/4 du lit alors que les hommes doivent se contenter du quart. Maître doit en être l’exception.
Je me sens bien dans ses bras. Il commence d’ailleurs à caresser mon corps qui lui est totalement offert. Il ne faut guère de temps avant qu’il ne titille mes seins et que son autre main descende jusqu’à mon entrejambe.
Selon moi, je ne fais qu’obéir aux envies de mon Maître. Selon lui, c’est parce que je m’offre à lui et donc le tente qu’il joue avec moi. Qui des deux a raison ? Probablement, tous deux.
Ce qui ne m’empêche en rien de remuer en fonction de ses doigts. Et ce, afin que le plaisir monte en moi peu à peu. Mais quand la jouissance pointe le bout de son nez, il s’arrête.
Afin de ne pas être frustrée, je n’ai qu’une solution : de bouger afin d’obtenir mon dû.
Très vite, Je me retrouve semi-allongée sur le ventre, mon cul relevé. Position qui me donne beaucoup de plaisir tant par la possibilité que j’offre à Maître tant par l’humiliation d’une telle situation.
C’est ainsi que je me retrouve à me frotter contre son poing ou son bras (j’ai du mal à identifier la partie de son corps concernée) tandis qu’avec son autre main, il glisse des doigts dans mon anus.
La double pénétration, même si j’aimerais bien la vivre un jour, j’ignore comment physiquement c’est possible. Je veux dire avec deux hommes bien évidemment.
Je me frottre comme la chienne qu’il veut que je sois. Et ce, jusqu’à la jouissance ultime qui me libère de toute contrainte.
Je m’allonge alors de nouveau dans ses bras sur le dos. Maître écarte la couette de son entrejambe. Il me parle, mais j’avoue que je ne comprends pas.
Il répète plus sévèrement : « Suce-moi. Depuis quand je dois me répéter.? »
Je descends à son entrejambe et prends en bouche son sexe. Etant donné que mes fesses sont tounées vers lui, il insère de nouveau un doigt dans mon intimité.
Il pose également son pied sur ma tête durant quelques secondes. Des mintues peut être ? Quand je suis avec lui, je perds toute notion du temps.
Maître refuse de se contenter de si peu. Il bouge mes jambes et me fait comprendre qu’il souhaite un 69.
Le voilà en train de me mordre, de glisser sa langue ou ses dents quand ce ne sont pas ses doigts tandis que je déguste son sexe.
Il finit par nous faitre rouler. Je me retrouve sur le dos, ma bouche libérée tandis que, lui, continue d’abuser de mon intimité m’obligeant à exprimer en hurlant mon plaisir. C’est tellement puissant que je ne tiens guère longtemps. Il le sent et s’arrête après que je le lui ai demandé.
Maître s’allonge alors sur le dos et j’avoue qu’il me faut du temps pour m’en remettre. Bien que nous soyons dans le noir et que je sois dans le sens contraire à lui, ce dernier sait que je suis rassasiée avec un grand sourire aux lèvres.
Je me remets dans le bon sens et nous nous installons pour nous endormir.
Mais voilà, une de mes narines se bouche. J’ai chaud. J’ai peu de place et j’ai un mal de tête impossible. Vous savez celui qui dit que vous êtes fatigué et que vous avez besoin de dormir, mais qui vous empêche de le faire. Je me lève plusieurs fois pour aller aux toilettes, boire, avant de me résigner à prendre un doliprane.
D’habitude, je rejoins mon canapé quand je vais si mal, histoire de m’aider à m’endormir. Mais voilà, j’ai rarement un homme dans mon lit. Quand Maître est là, ce n’est pas pour le délaisser.
Je décide de revenir, mais j’allume la télévision. Non pas pour la regarder, mais tromper mon cerveau et m’endormir. D’ailleurs au bout de quelques minutes, je l’éteins.
Je sais que Maître a le sommeil léger et qu’il a vu que je me suis levée plusieurs fois. Le sommeil finit par me rattraper. Nous sommes rentrés à 2 h du matin. Vu mes allers retours, je sais que je n’ai guère dormi longtemps quand Maître se réveille le matin.
À ma grande déception, il ne joue pas avec moi et décide de se lever. Mais je sais qu’il ne le fait pas parce que je suis mal. Il me demande même de ne pas le raccompagner à la porte pour que je récupère. Mais voilà, pour lui ouvrir le portail de la voiture, je suis obligée.
Je sais pour avoir senti ses caresses qu’il avait envie de jouer avec moi y compris ce matin. Mais un Maître se doit de prendre soin de sa soumise et respecter le fait qu’elle puisse être quelque peu malade de temps à autre.
Une fois Maître parti, je passerais ma journée à dormir et à comater. Je suis vraiment malade. mais le repos m’aura fait du bien vu que je pourrais aller au restaurant le soir.
Blog de Lili Soumise
Blog de Lili Soumise – Une soumise BDSM raconte sa soumission
Bonjour,
Je voulais mettre en avant qu’effectovement un Maître fait passer le bien être de sa soumise avant ses envies.
Mais qu’entendez vous par banal ?