J’ai su la veille que non seulement j’allais voir Monsieur mais qu’en plus il comptait m’emmener dans un sauna où il se rend régulièrement.
Mon imagination s’est alors emballée. Est-ce qu’il allait me demander à ce que le paréo ne couvre que le bas ? Est-ce qu’il allait me demander des ordres ? Est-ce qu’il allait me fesser devant d’autres personnes ? Est-ce que je devrais lui faire une fellation devant d’autres ? Est-ce qu’il va m’ordonner d’en faire une à un parfait inconnu ? Est-ce qu’il va m’offrir à une autre personne ?
Certes, dans mon imagination, tout cela est bien plaisant. Mais je sais que dans la réalité, ce serait bien plus compliquée.
J’ai mis la tenue exigée par Monsieur quand il sonne chez moi.
Je descends et nous nous disons bonjour comme à l’habitude : un baiser, des bras, des caresses.
Il m’ouvre la portière et je grimpe dans sa voiture. Nous voilà partis.
La première fois que j’étais allée au sauna, je savais à quoi m’attendre. Je rejoignais une femme. Ce qui me rassurait, c’est que comme moi, elle ne connaissait pas ce monde. Et puis, nous nous sommes laissé aller, j’ai lâché prise.
Cette fois-ci, j’y retournais en tant que soumise. J’ai bien conscience que j’avais mon mot à dire pour quoique ce soit. Est-ce que je serais à la hauteur des attentes de Monsieur ? Est-ce que j’arriverais à lui obéir ? Est-ce que cela va me plaire ?
J’ai confiance en lui sinon je ne le laisserais pas me pousser comme il le fait. Néanmoins, la peur est quand même présente. Plus nous nous rapprochons, plus je suis stressée.
Monsieur se gare et nous entrons dans ce sauna libertin. Je confirme que c’est bien celui où j’avais mis les pieds la première fois.
Nous allons vers les vestiaires et à mon grand désespoir, plusieurs hommes sont présents. J’ai bien conscience que c’est un endroit où la nudité est autorisée et est loin d’être choquante. Cependant, j’ai du mal à me déshabiller.
Je commence à enlever mon manteau, mon gilet, mes chaussures. J’espère gagner du temps en regardant mon portable. Monsieur est déjà nu. Pour lui, c’est naturel.
Voyant ma gêne, il prend les choses en main. Il m’enlève mon haut et me met le paréo. Je peux donc enlever le bas sans que personne voit.
Monsieur met le sien et il me fait visiter : le coin bar, le jacuzzi, les douches, les alcôves intimes où les portes peuvent se fermer avec des volets pouvant être, eux aussi, fermés, un coin ouvert où plusieurs couples peuvent s’amuser.
Nous croisons des couples et des hommes. Tous me regardent de bas en haut. Je suis à la fois gênée et tendue.
J’ai l’habitude de me fondre dans la masse. J’ai l’habitude de ne pas me faire remarquer sauf quand la cause en vaut la peine ou quand je suis en terrain connu.
Alors que des inconnus m’observent, je ne me sens pas à l’aise. J’ai pourtant conscience qu’ici, c’est tout à fait normal. D’après Monsieur, je devrais même être flattée. Le fait de ne pas être regardé dans un tel endroit est plutôt mauvais signe. Comment changer ma vision des choses ? Je l’ignore.
Monsieur choisit une alcôve. Il ferme la porte. Pas de volet. Je m’aperçois qu’il y a des barreaux en guise de mur où se trouve une autre alcôve identique.

Je m’aperçois vite qu’un homme se tient au barreau. Déjà que j’étais stressée, alors le fait qu’il y ait un voyeur ne va pas m’aider à me détendre.
Sur ordre de Monsieur, je me dénude et je m’allonge. Monsieur me fait un cunnilingus. Dans le même temps, le voyeur ne cesse de murmurer : « Va-y, lèche-lui la chatte. Viens me sucer. »
Je fais mon possible pour me détendre mais j’ai beaucoup de mal à lâcher prise. Les paroles du voyeur ne m’aident pas bien au contraire.
J’y arrive un peu. J’ose regarder quelques secondes le voyeur en train de se masturber. J’avoue que cela m’a fait bizarre. Est-ce que cela m’a plu ? Est-ce que cela m’excite ? Je l’ignore pour être franche.
Monsieur me demande alors de me mettre à 4 pattes. Je préfère regarder le sol et non pas le voyeur qui ne cesse de murmurer. Monsieur me fait couler ainsi 2 fois.
Je contiens mes gémissements, je ne me sens pas de me laisser aller.
Quand Monsieur en a fini, il finit par répondre au voyeur : « Non, pas de fellation. »
Nous nous rhabillons (enfin si mettre un paréo signifie s’habiller) et nous allons à la douche. Monsieur se charge de me laver avant de s’occuper de lui.
Pendant que nous nous séchons, le voyeur nous retrouve et demande à me masser. Monsieur refuse sa demande.

Nous nous dirigeons au bar où nous buvons tranquillement du soft. C’est le moment d’échanger. Je pense qu’il a saisi ma tension, que j’ai du mal à lâcher prise. Il m’explique qu’il n’y a aucune raison d’être gênée, que dans cet endroit, c’est normal. Il désire que je me détende.
J’ai bien conscience que je ne devrais pas être gênée mais c’est mon ressenti. Je n’ai pas envie de dévoiler mon corps ainsi à des inconnus.

Après les rafraîchissements, nous nous dirigeons vers le jacuzzi. J’attends que Monsieur soit prêt pour enlever mon paréo. Moins je serais nue, mieux je me sentirais. Nous entrons dans l’eau.
Monsieur m’explique que je devais arrêter de me dénigrer. Je ne suis pas moins bien que d’autres personnes. Je devrais faire des exercices pour m’estimer à ma juste valeur. Parce que je ne cesse de me sous-estimer. Et ainsi, au lieu de m’effacer, de me fondre dans la masse, je pourrais être remarquée
Je connais les exercices à faire et pour les faire, il me faut une grande violence et malheureusement, je n’y arrive pas. Je me bloque. Ce sont des excuses…
Mais c’est ce qui fait que j’avais bien du mal à regarder les autres personnes qui étaient présentes. Et pourtant, mon souhait à ce moment-là est d’être comme elles, profiter, se détendre, être à l’aise…
A force de parler même si les larmes me sont montées quelquefois aux yeux, j’arrive à me détendre. Monsieur décide alors de remonter.
Nous faisons le tour des alcôves et j’ai bien du mal à regarder ce qui s’y passe et à supporter les regards qui se portent sur moi. Au bout, une nana était en train de branler lentement son homme.
Monsieur me fait regarder tout en prenant mon sein dans sa main. J’ai un rire. C’est un rire de gêne mais j’ai vu à la réaction du couple que cela les dérangeait. Alors je fais le nécessaire pour rester silencieuse et regarder.
C’est vrai que le spectacle est plaisant même si je ne suis pas tout à fait à mon aise. Au bout de quelques minutes, le couple s’arrête et quitte leur alcôve.

Monsieur m’emmène dans une autre. Cette fois-ci, nous ne sommes que 2 et aucun voyeur ne peut me voir. Je me dénude. je suis à 4 pattes sauf que mon buste est à terre car Monsieur a souhaité à ce que j’ai les mains derrière la tête.
Et je peux vous garantir que c’est bien compliqué de ne pas bouger quand Monsieur met sa langue dans mon intimité ou mon anus, qu’il me pénètre chacun de mes trous avec ses doigts.
Cette fois, je me lâche beaucoup plus. Je suis plus détendue. Je laisse sortir les gémissements tels qu’ils arrivent. Je lâche prise.
Il m’autorise à me mettre sur le dos. Je lâche tellement prise qu’à ce moment-là, je suis en train de penser qu’il pourrait ouvrir la porte afin de laisser entrer des voyeurs et pourquoi pas même les laisser profiter de mon plaisir en étant actif.
Je n’ose rien dire et même si j’ai été tenté de l’avouer à Monsieur, je n’ai rien dit. Je laisserMonsieur décider et faire ce dont il a envie.
Monsieur me demande alors de mettre ma tête vers lui allongée sur le dos. Son sexe entre dans ma bouche tandis qu’il s’amuse de nouveau avec mon intimité.
Monsieur me demande alors de lui lécher les couilles. Sauf qu’à force d’arrêter au moment de la jouissance et de recommencer, les gémissements sont tellement puissants que je m’arrête.
Ce qui m’a valu 2 belles fessées sur chacune de mes fesses.
Monsieur nous fait reprendre position et nous continuons jusqu’à épuisement de ma jouissance.
Monsieur m’aide à me relever et nous nous rhabillons une nouvelle fois.

Nous décidons de retourner au bar sauf que cette fois Monsieur me fait boire un cocktail à base d’alcool. N’ayant quasiment rien mangé de la journée, l’alcool fait rapidement son effet. Je souris plus facilement, je sors des vérités que je ne voulais pas m’avouer à moi-même à Monsieur.
Il sait que l’alcool me désinhibe et me détend. Car pour lui, je ne suis pas encore totalement détendu. Il aimerait que je joue avec une femme. Il aimerait même que j’en aborde une. Sauf que je me sens trop coincée même avec l’alcool.
Jamais de ma vie, je n’ai abordé un inconnu sauf quand les circonstances me donnaient l’occasion. Mais aborder ainsi une personne, non, je ne me sens pas capable.

Nous retournons au jacuzzi et je finis de me détendre. Et ce, à tel point, que je me vois bien m’endormir ainsi allongée dans les bras de Monsieur.
A un moment, je me retourne et il est ravi que j’ai atteins l’état qu’il souhaitait. L’état où je sais que quelque chose va arriver et que je l’attends mais j’ignore ce qu’il va en être.

Monsieur décide alors de remonter. Nous allons dans la même alcôve que précédemment. Cette fois-ci, Monsieur réclame un 69. Sa tête tournée vers le volet.
Nous commençons avec les gémissements, les jouissances habituelles. A un moment, Monsieur me dit : « Je vois bien un inconnu qui te caresse pendant le 69. Tiens, c’est une bonne idée. »
Il ouvre les volets. J’ai de l’appréhension. Est-ce que cela va arriver ? Comment je vais réagir ? Pendant quelques minutes, nous sommes que 2 jusqu’à ce que je sente une main s’emparer de ma cheville.
Délicatement, cette main descend à mon pied. Etant chatouilleuse, je rigole. Il remonte sa main. Monsieur écarte plusieurs fois mes fesses. Je comprends l’intention qu’il souhaite. Cette main caresse mes fesses jusqu’à ce qu’un doigt pénètre mon anus.
J’avoue que cela m’a fait monter en jouissance. Je subis la langue dans mon intimité et ce doigt dans mon anus. Et ce, jusqu’à n’en pouvant plus, je demande gentiment à ce que ce doigt se retire. Cette personne le fait instantanément.
Nous arrêtons le 69, je me retourne et je m’assieds. Je me sens gênée, il n’y avait pas un inconnu mais 3 hommes. L’un d’entre eux s’adresse à moi et me dit : « Je ne vous ai pas fait mal. »
Je lui confirme que non et le remercie d’avoir respecter ma demande.
Je reste quelques secondes assises pour me remettre et comprendre ce qui vient de se passer. Oui, le plaisir que j’en ai eu m’a plu. mais est ce que le fait qu’un inconnu me doigte me plaît dans les faits, je l’ignore.

Nous nous rhabillons et retournons pour la dernière fois au bar. Monsieur me dit que ce serait bien de retourner là-haut pour me mettre face à un mur.
Sauf que je me sentais gavée de ce lieu et des plaisirs. Je savais que si je dépassais cette limite, ce moment pourrait se transformer en cauchemar.
Il valait mieux ne rien en faire et partir. Monsieur accède à ma demande. Sauf que dans les vestiaires, il voulait me faire obéir à un dernier ordre.
J’ai refusé. Je n’en pouvais vraiment plus et je ne voulais qu’une chose rejoindre mon lit. Monsieur a concédé en me menaçant d’une punition la prochaine fois.
Celle-là, je la trouve injuste. J’ai atteins mes limites et me punir parce que je refuse de les dépasser, je ne trouve pas cela très juste.
Voilà comment s’est passé ma deuxième virée en sauna. Bien différente et plus tendue que la première.
Mon dieu quelle nuit ce récit est splendide
Mm si latitude de se voyeur est intolérable
Continue à écrire comme cela t’es mot font travailler mon cerveau comme jamais
Merci beaucoup pour cette article qui va me forcer à me planquer pendant un petit moment