Je sors du boulot. Je suis en vacances mais mon timing est serré. Je pars très vite chez moi récupérer ce que je n’aurais pas dû oublier. Je passe à la station essence pour y faire le plein mais aussi acheter du lave-glace.
Et ce, avant d’arriver au lieu de rendez-vous où je dois récupérer Maître. Vous allez me trouver stupide mais je regarde un tutoriel Youtube pour ouvrir mon capot afin de remplir mon réservoir de lave glace.
Je file à l’arrière pour :
- Accrocher ma médaille au collier public et le mettre
- Enlever mon soutien-gorge.
- Enfiler le lush et une culotte
Je n’y crois pas mais le retard de Maître me permet de faire tout cela y compris de poser ma tête et me reposer. Il finit par arriver, nous permettant ainsi, de nous rendre au Moon.
Mais, un truc de dingue, jamais arrivé, se produit. Il me parle de son problème du moment, qui est en cours de résolution tandis que mes pensées vont vers une seule et même idée non liée à ma soumission et rien à voir avec son problème. Il me faut de la concentration pour m’intéresser à ce qu’il me raconte. Chose qui ne m’arrive jamais habituellement.
Après de multiples essais, Maître arrive à allumer le Lush mais j’avoue que les effets sont atténués à cause du sujet de conversation que j’ai entamé mais important pour moi. Je prends à peine conscience du trajet, du fait de la discussion, qui fait que nous arrivons au Moon bien plus rapidement que ce que je pensais.
Je trouve même une place facilement. C’est qu’une fois sortie de la voiture, debout avec le Lush activé qu’il agit sur moi. Maître s’en amuse, je le sais. Les quelques pas qui nous sépare du Moon ont leur effet et me font limite rougir vu que des gémissements sont émis.
Nous entrons et montons au vestiaire. Nous ne sommes pas seuls. une fois nue, je sais ce qu’attends Maître. Et c’est là que réside la contradiction entre la rationnalité et les envies. D’un point de vue rationnel, m’agenouiller pour lui enlever les chaussures et embrasser ses pieds me paraît bizarre.
Il y a peu, en le faisant, je me considérais à ma place, normal voire même demandeuse à être plus humiliée. Mais j’avoue que ce jour, je trouve cela bizarre même si je le fais.
A contrario, mon corps montre toujours autant de plaisir à être traité ainsi en étant humide au plus haut point.
Maître me demande de lui enlever short et caleçon avant d’avoir le droit de prendre en bouche son sexe pendant qu’il range ses affaires. J’avoue qu’avoir son sexe en bouche sous son autorité est un véritable plaisir même s mon sentiment de bizarrerie reste présent.
Cela dure quelques minutes avant de nous rendre au bar où j’ai le droit de prendre un verre d’alcool. Excuse, selon Maître, pour me permettre de me désinhiber. C’est une barmaid que nous apprécions qui nous sert et nous profitons pour discuter avec elle. Il m’a fallu un rapide coup d’œil pour observer la présence de plusieurs hommes seuls et de quelques couples.
D’habitude, je ne les observe pas. Alors est-ce l’effet d’une personne dans ma vie ou est-ce parce que mon regard a changé ? Je vois bien que j’attise leur attention. Il y en a même un qui se met derrière Maître afin d’attirer mon regard. Il finit par se lasser vu que je l’ignore complètement.
D’habitude, je les aurais regardé, j’aurais cherché celui ou ceux avec qui j’aurais voulu ou pu m’amuser. Mais pas aujourd’hui, ils ne m’intéressent pas.
Je l’ai dit à Maître. Ce soir, je veux juste me détendre et si nous jouons, que ce soit que tous les deux. Je m’aperçois que mon regard pour lui, ma vision de ma soumission, même le Moon, a radicalement changé.
Je lui en fait part. Il n’est en rien étonné. Il comprend même. Il m’explique que c’est une situation nouvelle pour moi et un nouvel équilibre à trouver qui se fera avec le temps.
Nous allons une première fois au jacuzzi et bien évidemment mon corps est offert à ses mains. Il s’amuse avec mes tétons, mes seins, mon intimité et même mon anus. Ce que je n’apprécie guère est un homme qui s’installe là où sont posés mes pieds.
C’est le genre d’attitude que nous n’apprécions pas. Car il envahit notre espace sans que nous l’ayons autorisé. D’autant qu’il y a la place pour d’autres endroits…
Peu importe, je vous l’ai dit, je suis dans ma bulle et je ne veux regarder aucun homme. Je n’en veux pas. Vous pourriez me dire et une femme ? Idem. je ne regarde personne.
Nous avons continué nos jeux en l’ignorant et finissons par sortir du jacuzzi. Maître décide qu’il est temps que je boive un autre verre d’alcool. Notre conversation tourne alors autour de la croix de Sainte André.
Mais je fais une autre observation. Auparavant, ma liberté de parole était amoindrie. Plus le droit de dire au risque d’e punition d’être punie. Ce soir, j’ai un comportement autre et une sacrée liberté de parole. Il me trouve même brat alors que selon lui, je ne le suis aucunement. Il me rappelle également qu’un recadrage risque d’être nécessaire.
Peu importe, l’heure du buffet a sonné. Il est donc temps pour moi de manger un bon morceau de fromage avec du pain. Je continue de provoquer et de chercher Maître sur la croix de Sainte André. Le nier serait me mentir et mentir à Maître.
J’ai ce mélange en moi où je n’ai pas envie de l’essayer mais la curiosité de vouloir l’essayer en même temps. Nous profitons donc du repas pour monter.
Les attaches ne sont pas adaptables à mes poignets. Je peux m’en libérer facilement au début du jeu avec Maître. Mais ce dernier n’étant pas satisfait a trouvé une manière de m’enserrer les poignets à tel point que je sens l’attache autour des poignets avec l’impossibilité de m’en défaire.
Mes seins sont vers le mur. Maître joue avec les morsures, les caresses, mon intimité, mon anus. Tout ce qui lui est accessible. Des hommes nous observent par moment et Maître en profite pour me coller. Je pensais que c’était pour me faire monter dans l’excitation mais c’est surtout pour leur faire comprendre qu’ils n’ont pas le droit d’approcher.
Même si, je dois l’avouer, être prise ainsi par un sombre inconnu, n’aurait pas été pour mon déplaisir. Maître l’aurait fait s’il avait senti ses hommes capables de comprendre ce jeu. Mais, tel n’étant pas le cas, il me fait couler avant de me libérer.
Je me suis rendue compte avec mes bras qu’il n’est pas si aisé que de les avoir tendus et attachés. Peu importe, nous redescendons au jacuzzi pour de nouveaux jeux.
L’homme qui avait envahi notre espace, revient à côté de nous. Il caresse un de mes pieds. Je l’écarte de suite, lui faisant comprendre non merci. Cela ne l’empêche en rien de faire de même avec le deuxième. Je le regarde et lui dit carrément non.
Il lâche mon pied et s’éloigne. J’explique à Maître et comprend le fait que les hommes deviennent de moins en moins respectueux face aux envies des femmes. Il aurait du le comprendre la première fois en écartant mon pied et ne pas insister en caressant le deuxième.
Nous décidons de monter pour éventuellement jouer tous les deux. Mais je dois avouer que j’hallucine quand je vois au moins six hommes en haut qui attendent de pouvoir jouer si je puis dire. Maître refuse même de nous isoler dans un coin parce qu’il se doute que ces hommes essaieront d’ouvrir les volets ou la porte malgré qu’ils soient fermés. Et il sait combien cela fait diminuer mon plaisir.
Un peu déçue, c’est ainsi que nous nous rhabillons, moi avec le Lush en moi. Au vu de la montée de l’excitation provoquée par Maître sans être satisfaite, je dois dire que les effets sont bien efficaces. Quand je conduis, il prend garde à faire monter la pression au feu rouge et à la diminuer quand je peux rouler.
Je me mets alors en quête d’un endroit particulier. Une rue mal éclairée, avec peu de voitures et peu de piétons. Je commence à désespérer de ne pas trouver. Je me demande même si je ne devrais pas faire un écart au trajet pour la trouver. A un rond-point avant de récupérer l’autoroute, la rue en face me semble mal éclairée. Pas un seul piéton. Peu de circulation même si on peut voir depuis le rond-point.
Tant pis, j’ai trop envie. Maître s’étonne de mon écart et me gare très vite : « J’ai envie que vous me fassiez couler nue. »
Nous sortons de la voiture et nous dirigeons vers le camion. J’enlève robe, culotte et Lush. Je prends appui sur le camion et laisse Maître me faire couler. Et ce, par trois fois. Même si l’envie était très forte et que cela m’a plu. Je ne suis pas totalement satisfaite. J’ai un fort besoin de me frotter.
Dommage qu’il n’y ait pas de banc où j’aurais pu faire asseoir Maître pour me frotter, nue, telle une chienne en chaleur, contre son genou au risque d’être surpris par des gens.
Nous remontons en voiture et lui fais part de cette envie. Il me partage à la fois son étonnement d’avoir voulu couler nue mais également le plaisir que non seulement, j’ai exprimé mon envie mais ait tout fait pour la réaliser.
Je le ramène chez lui quelque peu frustrée. Alors vous ne serez étonné en rien de savoir qu’il m’a quand même autorisé de me frotter contre le Wand pour avoir pleine satisfaction.
Et je me rends compte d’une chose, c’est que même si j’avais envie de voir Maître, sachant que mon regard rationnel a changé sur ma soumission et mes besoins, au départ, c’était soft voire que dalle. Mais que cela se termine en moi, voulant agir en animal puisque nue pour succomber à un besoin bestial est juste étonnant.
J’ose comprendre que si on réveille mes bas instincts, ma soumission, mes envies se manifesteront de plus belles. Mais, si je les laisse endormis, ils peuvent l’être un certain temps. La seule chose que j’ignore est le temps qu’ils peuvent rester endormis. D’autant que joueuse, ils peuvent être réveillés facilement.
C’est la conclusion que je fais de cette séance. Bien que, pour être honnête, revivre ce moment où je suis nue, accolée au camion, avec les doigts de Maître pour me faire couler non pas une fois mais trois, est loin de me laisser indifférente. Déjà que je ne l’étais pas avant de commencer à écrire… Est-ce que cela veut dire qu’une soumise dans l’âme ne peut que l’être à jamais ?
A voir.
