moon1

A savoir cette soirée est arrivée peu de temps après que la mauvaise nouvelle m’ait effondré. Cela a eu pour conséquence que je tombe malade physiquement. Ce soir là un peu enrhumée mais rien de méchant enfin je croyais.

Du fait de la situation, j’ai le droit de choisir ma tenue. J’opte pour ma robe à boutons qui éveille des idées et des envies. Maître m’embrasse et me prend dans ses bras. Le Moon organisant une soirée, nous optons pour l’éclipse.

Sur le chemin de l’aller, je sens que cela ne va pas. Je ne suis pas bavarde comme à l’accoutumée. Pire, j’ai envie de dormir et me sens fatiguée. Je me demande si c’était une si bonne idée.

Je n’aime pas me voir ainsi car cela donne tous les signes que je vais mal. Et qui apprécie être mal ? Maître ne me reproche rien, me réconforte, me rassure et me rappelle que je n’ai pas besoin de m’excuser.

Maître se gare. J’ai mon collier au cou et c’est ainsi que nous nous rendons à l’éclipse. J’appréhende car je sais que les pièces sont petites et j’ai peur qu’il y ait trop de monde.

Nous entrons et il faut savoir qu’il faut traverser tout le club pour accéder au vestiaire. Du monde est présent et bien que je sache que je dois suivre la nouvelle règle, au vu du monde et de l’étroitesse, je ne le sens pas. Je demande à Maître qui me fait non de la tête. Nous nous déshabillons malgré les petites péripéties et échanges avec les autres personnes qui ont du mal à trouver des casiers qui se ferment.

Une fois prêt, nous faisons le tour avant de nous rendre dans le jacuzzi. Maître s’appuie et je m’allonge sur lui. Comme je ne vais pas bien, nous ne parlons pas et restons ici pendant un long moment. Je finis par m’endormir sans vraiment m’en rendre compte.

Et pourtant, ce sera plus une sieste qu’un sommeil. Ce n’est même pas Maître qui me réveille, je le fais seule. J’avoue que cela m’a fait du bien. Je me sens détendue et reposée.

C’est ce moment que Maître choisit de pincer mes tétons avant de jouer avec mon intimité me donnant un plaisir tant désiré et qui ne peut faire que du bien.

Je suis dans ma bulle. J’ignore si je suis vue et j’avoue que je m’en fiche. J’ai besoin de retrouver mon moral, de retrouver que j’ai droit à du plaisir et que personne ne peut l’empêcher.

Après une ultime jouissance, nous sortons et le repas est servi. Je vois qu’il y a du bœuf bourguignon. Un plat chaud qui tient chaud et qui ne peut faire que du bien à mon état physique. Je dois dire qu’il est très bon. Je vais même me resservir tellement cela fait du bien.

Maître ayant mangé reste proche de moi, boit et parlons de choses et d’autres.

Nous retournons dans le jacuzzi mais cette fois, je suis plus active puisque je quémande le plaisir, la jouissance, les caresses. Chose que Maître m’accorde et me parle d’idées, d’envies…

Que des choses qui me font appréhender néanmoins. Une fois bien excitée, Maître décide de sortir pour monter. Mais avant, nous allons au bar pour nous rafraîchir. C’est ce moment où Maître discute avec un couple et le bœuf bourguignon me tente bien surtout que je suis tremblante. Je me ressers mais il est vrai que je reste en recul de la conversation. Je n’ai pas envie de parler et je n’ai pas vraiment envie de m’immiscer. Pas ce soir.

La femme est bavarde et c’est elle qui m’inclut dans la conversation. Je parle suffisamment pour être polie et respectueuse mais beaucoup moins que lorsque je vais bien.

Mais voilà, mon état physique ne me permet pas de rester longtemps debout. Je finis par danser et me dire combien de temps je peux rester debout. La conversation dure et ce serait malpoli de l’interrompre même si je n’en peux plus.

Je tiens autant que je peux jusqu’à ce que je sente que je risque de tomber si rien n’est fait. Je dis à Maître mon besoin de m’asseoir ce qui met effectivement fin à la conversation. Enfin pas vraiment, car j’ai compris que le couple ne serait pas contre de jouer avec nous.

Nous montons et nous nous installons dans la salle commune. A ce moment, se trouve un seul couple mais rien ne se passe.

Maître commence à titiller mes seins et bien évidemment mes envies se réveillent. Je demande à Maître si je dois retirer mon paréo. Il me dit non. Nous restons ainsi jusqu’à ce que le couple avec lequel nous avons échangé s’installe dans le recoin de la salle commune.

Maître m’ordonne alors d’aller les voir et de leur dire que je dois embrasser leur pied. Par la discussion, ils sont au courant de ma soumission mais je ne me vois pas les déranger et dire cela.

Maître insiste et me dit « Je vais leur demander ».

Il va les voir et c’est parti. Me voilà dans le coin à embrasser chacun des quatre pieds. Quand j’essaie de me retirer, Maître me dit que je devrais plus embrasser la femme et jouer avec elle.

Comment on s’y prend ?

Alors j’embrasse ses pieds, embrasse sa cheville et remonte ainsi jusqu’à son intimité. Maître me pousse à manger cette inconnue. Je m’y attelle mais j’ai l’impression d’être con. Comment on fait ? Est-ce que ce que je suis en train de faire lui plaît ? Est-ce que je m’y prends bien ?

J’essaie d’écouter ce qu’elle dit, ses gémissements ou son corps. Au risque de le redire, je ne suis pas suffisamment bien pour cela. Par moment, une main est posée sur ma tête et apparemment, je luis fais tellement du bien qu’elle arrête de sucer son homme.

Je finis par m’arrêter mais j’ignore si elle a eu son compte et si c’est bien le moment. Pour faire court, Maître s’occupe de Madame et Monsieur s’occupe de moi d’abord avec sa langue puis ses doigts. Je dois avouer qu’il est plus doué avec sa langue qu’avec ses doigts.

Finalement, il s’allonge et c’est à moi de m’occuper de lui jusqu’à ce qu’il éjacule dans ma bouche. D’ailleurs sa femme dira stop à Maître à ce moment.

Un autre couple est venu et s’est mis à côté de nous et nous sommes coincés temporairement. Lorsqu’une ouverture se fait, nous sortons de l’endroit mais restons dans la salle commune où nombre de personne joue.

J’avoue que je ne serais pas contre une petite pénétration. Mais comme Maître me le dira après coup, il y a eu peu d’échangisme même si il y en a eu quand même.

Je ne devrais plus être stupéfaite mais les gens font ce qu’ils veulent sans que personne ne juge. Bien sûr on peut regarder mais ce sont des regards complices, bienveillants. J’avoue que c’est agréable mais surprenant.

De moi-même, je me libère de mon paréo que j’avais remis en sortant du coin et Maître joue avec mon corps devant tous ces gens. Je crois que ce qui aide, c’est que je ne connais finalement personne. En fait, pas vrai, il y a un homme avec qui j’ai déjà coquiné mais bon, c’était dans ces circonstances que l’on s’est connu. Donc cela ne compte pas.

Finalement, Maître va me parler en chienne et me dire en claquant des doigts : « Allez au milieu. »

Il insiste sur ce ton d’un homme qui parle à un animal. Je n’ai aucune envie de faire une réflexion car j’ignore si une autre personne a remarqué et je ne compte pas à ce que ce soit le cas. Je me mets en levrette et Maître me branle et me fait couler deux fois de suite.

J’ai les yeux fermés, je suis dans ma bulle et j’ignore si parmi tous ces couples, certains ont vu ou regardé. Maître lui le sait mais je m’en fiche.

C’est ce qui mettra fin à notre soirée à l’éclipse. Une soirée bien plus agréable et sympathique que je ne le pensais.

Nous nous rhabillons, sortons et retrouvons la voiture. J’attends que Maître soit sur des grands boulevards et je fais tout le chemin, la robe complètement ouverte. Je dois la refermer quand une voiture de police est proche de nous.

Mais cela ne durera que quelques minutes. Le hic, c’est que je n’arrive pas à garder les yeux ouverts. J’ai trop envie de dormir. Je lutte car je me dis que ce n’est pas sympa pour Maître.

Je sais que j’ai somnolé mais j’ignore combien de temps. Maître l’a vu et une fois qu’il m’ait raccompagné ne s’attarde pas. C’est peut être l’une des rares fois où à peine la tête posée sur l’oreiller que je m’endors.

Un détail important, j’ai choisi de dormir avec mon collier. Je n’avais aucune envie de l’enlever et j’avais envie de me sentir encore chienne de Maître Yannick.

Je dois avouer que j’ai bien dormi et récupéré. J’enlève mon collier et je reconnais également que cette soirée m’aide à reprendre mon moral et aller mieux. Même si j’ai bien conscience qu’il faudra plus d’un week-end et d’une soirée avant de m’en remettre.

5/5 - (7 votes)

Vous pourriez aussi aimer...

2 commentaire

  1. Merci pour cette belle histoire erotique d une soumise tu as été très courageuse pour ton maître .bravo pour l’écriture c est vraiment très agréable à lire et en même temps très excitant. Je suis de plus en plus d avis que je préfère la rareté au commun. Et je n aurais jamais cru que j accrocherais à un couple d une soumise avec son maître . Je suis un couple sur Twitter et vous deux en lecture . Belle journée j espère que ça va mieux

    1. Merci à vous de nous suivre et d’apprécier

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *