La semaine a été compliquée pour moi. C’est vendredi que je réalise que j’ai besoin d’un moment plaisant rien que pour moi. Pour me requinquer. J’envoie un texto à Maître qui ne me répondra que le lendemain. D’un commun accord, nous irons au Moon et Maître vient me chercher à 18H.
N’ayant pas assez dormi la nuit d’avant, je me repose pour être en forme pour le soir jusqu’à ce que je reçoive le texto m’intimant l’ordre de descendre, et ce, avec ma robe à boutons.
J’obéis et j’embrasse Maître. Vu qu’il y a du monde dehors, rien de plus ne sera réalisé. Il m’ouvre la portière. Je m’assieds dans la voiture en prenant soin de relever ma robe.
Le trajet se déroule et nous parlons de nos vies, des réseaux sociaux, des followers qui ont pu nous marquer dernièrement. Vraiment, de tout.
Une fois garés, je prends mon sac sur mon genou et je m’apprête à ouvrir la portière jusqu’à ce que je me souvienne que je n’en ai pas le droit. Maître m’observe et attend :
« Je me suis souvenu que je n’ai pas le droit d’ouvrir la portière.
– J’attendais justement pour savoir si tu allais le faire. »
Il sort de la voiture et m’ouvre la portière. Nous nous dirigeons vers le Moon et ma robe vole avec le vent et je me rends compte qu’elle est à moitié ouverte. Les boutons sont légers et s’enlèvent facilement. Maître m’avoue l’avoir remarqué, mais ne rien avoir dit.
Je reboutonne certains, car ma chatte est un peu visible, mais il me fait la morale, car il trouve que je remets beaucoup trop de boutons alors que pour moi, c’est le minimum.
Nous entrons ainsi au Moon et montons au vestiaire. Je sais que je vais être nue beaucoup plus rapidement que Maître alors j’attends avant de me déshabiller.
Cela ne lui échappe guère :
« Mets-toi nue chienne. »
J’obéis et attends que Maître m’autorise à mettre ne serait-ce que le paréo.
« Mets-toi à genoux
J’obéis.
– C’est là qu’est ta place.
Il pose ma tête sur son entrejambe emmitouflé dans des vêtements.
– Pour la peine, enlève mes chaussures et mes chaussettes.
J’obéis de la même manière.
– Embrasse mes pieds.
Je lui obéis une nouvelle fois et comme pour me prouver que j’aime être humiliée, il tâte ma chatte qui bien humide.
– Tu peux te relever. »
Je me relève et attends. Quand il se saisit de son paréo, je suis dans l’hésitation. Ai-je le droit moi-aussi de le mettre ? Dois-je attendre l’ordre ? Je le regarde et sens son approbation.
Il me laisse passer devant en me donnant une fessée. Nous descendons et nous nous apercevons qu’il y a une soirée de prévue. Je suis dépitée. Cela signifie de la musique forte, beaucoup de monde et donc à fuir et ne pas pouvoir rester ici.
Peu importe, nous allons en profiter un maximum. Nous allons au jacuzzi. Maître est derrière moi, je suis dans ses bras et il joue avec mon corps entier. Il m’excite, mais me refuse toute jouissance. Il souhaite que je devienne une chienne en chaleur même si je ne suis pas sûre de ce qu’il entend par là.
Il titille mes seins, joue avec mon intimité, me mord les seins. Je suis excitée et je veux plus. Chose que me refuse mon maître. Me vient une envie incongrue. Une envie que je sais qu’il souhaite, mais qui est un véritable blocage pour moi. S’il arrête de me frustrer, elle disparaîtra, mais il continue et ma main s’approche. Je demande alors l’autorisation à Maître de jouer seule. Je l’obtiens et glisse un doigt sur mon clitoris et je joue avec.
C’est une barrière difficile à détruire pour moi, car j’ai du mal à le faire seule alors le faire en présence de Maître, je ne pense pas que vous imaginez quelle prouesse c’est pour moi. Je sais qu’il n’y a pas de honte à avoir à se masturber et à se donner du plaisir. Je sais d’où vient ce blocage et je pense que s’il saute, cela changera beaucoup de choses dans ma vie et pas que dans ma vie sexuelle ou ma vie de soumise.
Bref, je m’accorde ce petit plaisir qui ne dure que quelques secondes. Eh oui, une barrière ne se détruit pas facilement. Maître accepte enfin que nous montions. Je sais qu’il a dans l’idée d’aller dans le coin public et je ne suis pas contre. Mais voilà, je constate des comportements inadmissibles. Quand nous montons, un couple s’enferme dans un coin câlin, un homme se presse pour rentrer avec eux sans succès. Quand nous nous dirigeons vers le coin voulu, un homme ose effleurer mon sein alors que nous l’avons nullement invité. Résultat, nous allons dans un coin qui se ferme. La fenêtre peut s’ouvrir, mais aucune envie de l’ouvrir.
Je m’installe sur le dos et là je reçois les ordres : si je bouge, j’ai droit à une fessée. Je sais pourquoi il fait cela, il veut que je lâche prise, que je me laisse aller, que je laisse la puissance du plaisir s’exprimer sans chercher à la contrôler. Ce n’est que pour mon bien. Je vais rater une seule fois. Mais il faut dire qu’entre ses doigts, ses dents qui effleurent ma peau ou qui joue avec mes lèvres, c’est très difficile pour moi de lâcher prise et de ne pas bouger. Ce qui ne devrait pas me demander une concentration extrême. Je ressens les émotions, mais je dis à mon cerveau : laisse les vivre telles qu’elles sont.
Le plaisir, la jouissance sont là, ainsi que mes hurlements. Par moment, j’ai envie de dire non parce que je n’arrive pas à subir, je n’arrive pas à laisser ce plaisir m’envahir entièrement. J’ai confiance en Maître et j’obéis à son ordre qui est que je subis simplement pour mon bien.
Pour achever cette drôle de séance, il me fait couler. Mais c’est différent que les autres fois, il ne s’arrête pas comme je ne m’arrête pas. Cette fois, cela en est trop. Je le supplie d’arrêter. Il accepte.
Il vient s’allonger à côté de moi et nous parlons de ce qui s’est passé notamment du fait que cela a été difficile pour moi-même s’il a bien vu le plaisir que j’ai pris. C’est ce qu’il souhaite. Et pourtant, il me dit que je peux aller plus loin. Je sais que je suis déjà allée loin avec lui, mais plus, j’ai du mal à le croire. Peut-être encore une barrière liée au même blocage que la masturbation. Si cette barrière tombe, je ne pense pas qu’il y en aura d’autres.
Nous descendons boire un verre. Je décide de prendre une vodka orange. J’ai envie de me détendre et l’alcool m’aide à me désinhiber. D’ailleurs Maître me trouve plus avenante. Mais selon lui, je peux l’être. C’est juste que je ne veux pas l’assumer alors une excuse est la bienvenue.
Nous parlons alors de sujets que j’adore et qui me passionne du paranormal et de Stephen King. Bien sûr, la conversation dévie, mais je suis ravie de partager cela avec Maître, car même si je ne suis pas sûre qu’il y croit, il s’y intéresse et a de la discussion. J’aime beaucoup parler avec lui.
Les canapés sont servis. Je vais me servir deux fois avant que nous décidions de retourner au jacuzzi. Bien évidemment, Maître joue de nouveau avec mon corps. Il joue avec mes sensations et mon plaisir, ma jouissance et mon excitation. J’ignore si c’était vraiment le but, mais il m’excite tellement que je l’informe qu’il pourrait me prêter à qui il voudrait.
Bien évidemment, au vu des hommes présents, cela ne peut être le premier venu et dépend de son comportement, mais il le sent et me fait comprendre que cela risque d’être compliqué, mais pas impossible. À voir.
Nous finissons par remonter dans un coin qui se ferme à clef. Maître dit à ce moment qu’il aime quand je suis ainsi, que c’est mon moi véritable. Et ce, quand je cherche le plaisir, quand je dois m’humilier pour l’obtenir. Mais c’est encore pour moi difficile de comprendre. Car effectivement, contrairement au premier moment, je suis plus détendue, plus excitée, j’ai plus d’envies. Mais est-ce si différent ? Visiblement oui.
Il sait ce qu’il veut et sait comment l’obtenir. Il joue avec ses doigts en moi pour que ce soit moi qui obtienne mon plaisir, et ce, jusqu’à ce que je le supplie de me frotter contre son genou.
C’est qu’il me fait une proposition :
» Je te donne mon genou, mais tu es libre d’ouvrir la porte pour laisser d’autres voir comment tu t’humilies. »
Si je suis soumise, c’est en partie pour ne pas avoir à prendre de décision. Maître en a conscience. Et il sait le dilemme qui se joue en moi entre le fait d’ouvrir la porte et laisser mon envie s’exprimer et le fait de rester à deux parce que c’est bien ainsi.
Il sent l’envie qui est en moi et la lutte qui se joue et comme pour me pousser :
« Je sais que tu en as envie. »
Finalement, j’entrouvre la porte un peu. Pour moi, c’est comme un compromis. Je m’installe sur le genou de Maître et tourne de temps en temps la tête. À un moment, je vois une tête qui s’enfuit, mais pas sûre. Cela n’empêche en rien mon plaisir même si le fait de savoir si je suis vue ou non me perturbe, l’orgasme pointe le bout de son nez et c’est l’apothéose de ce moment.
Je m’allonge à côté de Maître et essaie de reprendre mes esprits quand un homme demande à rentrer. Maître accepte. Il demande ensuite s’il peut jouer avec nous. Maître refait une réponse que je déteste :
« C’est Madame qui décide. »
Je suis de nouveau gênée. Est-ce que cet inconnu sait ce qui se trame en moi ? Je n’en suis pas sûre. J’ai cette envie de vouloir sentir une queue au plus profond de mon être vu comment je suis, cela peut être lui. Mais dans le même temps, c’est un inconnu. Il faut être dingue pour faire ce genre de choses. Petite parenthèse, je ne traite pas les libertins de dingue, mais même si j’y suis habituée et un peu ce que je recherche dans ce lieu, ce n’est pas mon éducation que de prendre du plaisir par une personne que l’on ne connaît. Bon, certains se marient sous ces conditions, mais quand même.
Je sais que si j’hésite trop longtemps, cet homme s’enfuira et ce n’est pas ce que je veux non plus. Je finis par dire oui timidement. Je demande alors à cet homme de fermer la porte. Après coup, je le regretterais. Je n’aurais pas été contre que l’on me regarde, voire qu’un deuxième vienne jouer avec moi. Mais ce qui est fait est fait et peut-être que cet homme n’aurait pas apprécié.
Maître m’ordonne de m’occuper de lui alors me voilà en train de le sucer. Je suis à son écoute. J’essaie de lui donner du plaisir. Je pense que j’y arrive, mais cela restera une hypothèse. Mais je n’ai pas envie d’une sucette, j’ai envie d’autres choses.
Alors, au bout de quelques minutes, je m’arrête et lui demande s’il veut me prendre. Il accepte et me voilà en levrette tête tournée vers Maître Yannick.
C’est vrai que je ne suis pas regardante sur la grosseur ou la longueur, mais j’apprécie que la sienne soit longue. Il s’enfile en moi et le voilà en train de me posséder. J’aime le fait qu’il alterne le rythme. Pendant ce temps-là, Maître me fait sentir chienne en posant ses mains autour de mon cou sans serrer. Juste pour me faire sentir ma place. Je monte dans les tours une première fois.
C’est tellement puissant que lorsqu’il se retire à ce moment-là, je m’assèche quelque peu, mais cela ne dure que quelques secondes puisque le voilà de nouveau à me pénétrer une deuxième fois. J’adore. Il s’y prend bien, il est endurant, mais le hic, c’est que je me demande si je saurais être aussi endurante que lui. Et voilà que pour la deuxième fois, il me fait tellement jouir que je m’assèche de nouveau.
Il tente alors la sodomie que je lui refuse. Aucun problème, il respecte et fait de son mieux pour m’humidifier.
Mais voilà, j’en ai envie de la sodomie alors je lui donne l’autorisation. Mais c’est toute une histoire. Mon anus n’est pas ouvert, il y va trop vite. Donc je le stoppe, mais ensuite, il y va trop en douceur. Oui, je suis compliquée. Finalement, il met sa queue au bord de mon anus et me laisse gérer. Et finalement, il me sodomise au plus profond de mon être et se lâche. Je jouis même de cette manière. Je prends mon pied et j’avoue que je kiffe mon partenaire.
Il se déchaîne et je sens qu’il a fini. Tant mieux parce que mon corps a envie de le rejeter. Il se retire nous dit merci et nous laisse tous deux.
Maître me dit qu’il est fier de moi pour m’être laisser aller à mes envies (enfin je suppose).
Un homme entre et nous regarde discuter. Nous décidons de partir avant de me rendre compte que cet homme est accompagné d’une femme qui est plutôt plaisante.
Je les invite à entrer. Ils ferment la porte. Mais voilà, ils restent près de l’entrée tandis qu’elle lui fait une fellation. Je suppose qu’ils voulaient s’exhiber quand Maître m’ordonne d’aider la femme.
D’habitude quand je le fais, je ferme les yeux pour mieux ressentir les sensations, être à l’écoute de l’autre. Mais là, je dois les laisser ouvert pour m’adapter à cette femme. Alors je fais comme je le sens. À un moment, je suis proche d’elle, j’ai envie de l’embrasser. Je m’approche, mais non, elle ne veut pas. Pas grave, je n’insiste pas.
Maître se joint à nous en jouant avec mon intimité. Mais voilà, sucer c’est bien, mais ce n’est pas mon désir ce soir. Je finis par arrêter et les regarder. L’homme sort un préservatif et je sens son envie de me prendre, mais je me trompe peut-être. C’est peut-être elle qu’il souhaite pénétrer.
Mais cette femme refuse et ils nous laissent tous deux.
Cela sonne le glas de la fin de la soirée pour nous. Enfin, la fin, je n’oublie pas mon défi du mois et je me dis que c’est le moment. Peut-être m’empêchera-t-il d’aller aux toilettes pour le réaliser.
Mais il n’en fera rien. Nous discutons de la soirée et de ma disponibilité tout un week-end le prochain. À voir dans quelle mesure il peut se libérer. Car s’il n’est pas disponible, j’aimerais beaucoup sortir et pourquoi pas rencontrer des inconnus.
Il me raccompagne chez moi. Il me fait un câlin. Que j’aimerais qu’il reste pour la nuit, mais impossible. Il retourne à sa voiture tandis que je rejoins les bras de Morphée tout en me demandant si j’ai bien vécu ces moments où si c’est mon imagination qui travaille et convainc mon cerveau que cela a pu être réel.
Peu importe, il est temps pour moi de dormir et comme on dit, la suite au prochain épisode.
Blog de Lili Soumise
Blog de Lili Soumise – Une soumise BDSM raconte sa soumission
Belle soirée. Ils faut que l’on retourne en club nous aussi avec ma belle Lily Soum.
Maître Lilyan.
Merci