En ce samedi matin, je me réveille un peu dépitée. Pour une fois que je n’ai pas ma fille, je n’ai trouvé personne ni aucune sortie à faire. C’est tellement dommage, il fait si beau que ce serait l’occasion de voir des gens, voire faire des nouvelles rencontres.
C’est ainsi que j’exprime mon désarroi sur Twitter. Et à ma grande surprise, une discussion plutôt excitante se fait avec deux couples jusqu’à ce que Maître suggère l’idée de passer chez moi sous condition de le supplier.

Je le fais une première fois, mais cela ne suffit pas. Il veut je m’humilie un peu plus en public. J’y concède et c’est ainsi que l’heure est fixée : 14 h, avec ma robe à boutons (deux boutons en moins en haut et en bas), mon collier, la laisse, les entraves aux chevilles et aux poignets. Je dois préparer ma gamelle d’eau, le gode noir et le Wand.

Il est temps de me préparer. Je lis trois fois le message pour m’assurer de n’avoir rien oublié. La dernière fois, cela m’a valu une punition. Hors de question de recommencer. Mais je prends une initiative en plus : un gode ventouse sur la table.

Mon téléphone sonne, Maître est arrivé. Je lui ouvre la porte. Comme à son habitude, il arrive avec un sourire aux lèvres. Pas de sac à dos, donc pas de cravache ni de martinet pour ce jour.

Il m’embrasse, me prend dans ses bras, tâte mon excitation via mes tétons tandis que je lui fais remarquer le manque de sac à dos :

« La cravache et le martinet ne sont pas systématiques ma chienne.

– Bien Maître.

Il déboutonne le peu de boutons restants, se saisit de mes tétons avant de tirer sur la laisse pour m’embrasser avant de lâcher du lest :

– A quatre pattes. Enlève mes chaussures.

– Bien Maître.

Je m’exécute. Sur la deuxième chaussure, j’y vais un peu durement. J’espère ne pas lui avoir fait du mal. Il ne dit mot donc pari réussi :

– Allez, on va sur ton canapé, toi, à quatre pattes bien sûr.

Bien que je commence à être habituée, il n’est pas évident de marcher à quatre pattes. Mais telle est la volonté de mon Maître, je m’agenouille en attendant les ordres tandis qu’il s’assied sur le canapé.

Peut-on être plus avilie que je ne le suis déjà ?

– Viens dans mes bras. »

Je grimpe et me jette dans ses bras. Nous parlons même si cela ne l’empêche en rien de me mettre des petites tapes sur les fesses, tâter mon humidité, manger mes tétons.

Un mélange de tendresse, de caresses sexuelles, de discussion, que demander de plus lorsque l’on est soumise. Si j’ai bien mon idée, mais cela est hors de propos et absolument impossible avec mon Maître.

J’apprécie ce moment. Je ne pourrais pas boire dans ma gamelle, car mon chat s’étant réveillée a finalement bu dans ma gamelle. La prochaine fois, je la mettrais dans un endroit moins accessible pour que je sois la seule à l’utiliser.

Cela n’empêche en rien le fait que je lui offre mon corps quand c’est son désir et envie.

« Tu as trop chaud ma chienne, enlève ta robe.

J’obéis.

– Cou-couche panier.

– J’y vais à quatre pattes Maître ?

– Bien sûr ma chienne.

Il détache la laisse. C’est donc de nouveau en mode animal que je fais les quelques mètres sui séparent le coussin du canapé. Je m’y allonge en espérant que c’est ce qu’il attend de moi. Je le regarde et j’avoue que je ne suis pas à mon aise. Je suis humiliée et je sais que c’est moi qui l’aie cherché. Il semble content, fier et prend du plaisir de me voir ainsi à tel point qu’il ne résiste pas à immortaliser ce moment.

Il se déshabille avant de siffler et de taper sur le canapé.

Je comprends que cela m’est adressé. Il m’offre son sexe et je le mange avec délice. J’avoue que j’ai hésité à libérer son sexe pour lécher ses couilles, mais je n’ai pas osé. Habituellement, c’est lui qui m’en donne l’ordre. Je me contente de son sexe et je dois avouer que cela faisait un moment que je ne l’avais pas eu en bouche :

 » Frotte-toi sur ma jambe. »

Il m’aide à me relever (je n’ai plus 20 ans lol). Je m’installe sur la jambe offerte et m’y frotte. Il me faut un énorme effort pour ne pas fermer les yeux et tenir son regard. Il est content de mon humiliation. Mais je dois avouer que je retiens mon plaisir. Je suis timide à ce moment-là, c’est nouveau et exprimer ainsi mon plaisir n’est pas aisé pour moi.

Il accentue mon plaisir en y insérant un ou deux doigts ou en bougeant son genou de manière plus ou moins rapide.

 » Allez, sur ton gode ma chienne. »

Je m’empale plutôt facilement sur le gode. Je bouge comme je peux, car ce n’est quand même pas évident. Je lâche plus facilement prise et mon plaisir s’exprime de manière plus intense et plus forte.

Comme sur son genou, il insère des doigts pour accentuer et accélérer mon plaisir. J’arrive plus facilement à le regarder. Je m’exprime. Mais quand un orgasme s’exprime, Maître s’arrête quelques secondes pour me laisser reprendre mes esprits avant de me faire redémarrer avec ses doigts :

« C’est bien ma chienne. Tu as mérité un cunnilingus. Lève-toi. »

J’obéis, mais Maître mange un téton tandis qu’il joue avec l’autre de sa main. Et ce, avant d’inverser. J’ai même droit à de nouvelles tapes sur mes fesses.

Il rattache la laisse et c’est debout que j’ai droit de rejoindre ma chambre. J’attends l’ordre de m’allonger avant de le faire. Comme à l’habitude, je ne saurais décrire avec précision les cunnilingus de mon Maître. C’est un mélange de langue qui me pénètre en même que des doigts, des morsures, le fait qu’il me pénètre avec sa bouche en entier à tel point que j’ai l’impression d’être mangé. Sans compter le fait qu’il me tape avec la laisse ou ses mains mes seins et ma chatte.

Mais ce n’est pas cela le plus important. Car si vous ne retenez que ce passage, ce ne serait que de l’érotisme. Ce qu’il faut considérer est le fait que bougeant de trop, Maître coince mes jambes tandis que je lui donne ma main pour qu’il la bloque ou lui réclame qu’il se saisisse de la laisse afin qu’elle soit tendue. Tout simplement pour sentir la pression autour de mon cou. Cette pression qui me dit que je ne suis pas libre de mes mouvements, pire qu’il m’oblige à le regarder quand il joue avec ses doigts.

Tout comme le fait que lorsqu’il place la laisse entre mes lèvres, je me frotte naturellement contre elle ou bien lorsque son pouce est en moi, je bouge toute seule pour m’accorder le plaisir que je réclame, que j’aime, que j’apprécie.

Car là, c’est clairement de la soumission basée sur la contrainte et l’humiliation.

Tout comme il exige de moi de ne pas bouger. Le problème, c’est quand il commence à me mordre, j’appréhende. Alors quand il s’approche de mon bas ventre ou de mes cuisses, j’appréhende. J’essaie de ne pas bouger, mais alors je ris nerveusement. Il est content, car il a vu que j’ai progressé à ce niveau.

C’est à ce moment-là que Maître joue avec le Wand :

 » Si tu essaies de t’échapper, je te punis. Tu te souviens de la fessée donnée en exemple la dernière fois.

– Oui Maître.

– Tu es avertie. »

Il le met autour de mes lèvres. Mon corps pourtant le réclame. Il le place quelques secondes sur mes lèvres avant de le retirer. Va-t-il me demander de le supplier comme il l’exige de plus en plus ?

Non, il le replace entre mes lèvres et me laisse atteindre un orgasme de plus. Il le retire, me laisse quelques secondes tranquilles avant de rejouer et recommencer.

À la troisième fois, j’essaie de fuir, mais mes jambes sont immobilisées, ma main est prise dans la sienne. Je ne peux que subir. Alors je le supplie :

 » Un dernier. Il faut que tu sortes de ta zone de confort. »

Je n’ai pas le choix. Je hurle.

Ils ‘arrête avec le Wand. Je m’attends à la pause, mais non. Maître y insère de nouveau son pouce.

 » Je veux une pause » je hurle dans ma tête. Mais je sais que je ne l’aurais pas tant que Maître n’en a pas décidé autrement. Surtout que mon corps bouge de nouveau pour avoir un dernier plaisir. J’ai même coulé un peu.

C’est à ce moment-là qu’il décide de s’arrêter. Il s’allonge et vais dans ses bras. Nous discutons de mon statut encore et toujours, de qui je suis. Mais aussi de bien d’autres choses. Mais une pensée m’obsède : mon téléphone a sonné et si ma sœur m’a écrit, il faudra que j’y aille.

Alors, je me lève, vais boire et prends mon téléphone. Maître s’est levé à son tour et s’est assis sur mon canapé. Nous faisons une pause chacun sur son téléphone. Nous partageons certaines choses qui sont soient pitoyables soient rigolotes.

Nous finissons par les poser et refaisons un câlin. Comme à l’habitude, tellement détendue, tellement bien, je pourrais dormir. Ce serait dommage, car profiter de mon Maître, c’est aussi échanger avec lui.

Au vu de l’heure qui tourne, Maître décide qu’il est temps pour lui de rentrer. Je me libère de mes accessoires tandis qu’il se rhabille. Je remets la robe à boutons et le raccompagne à la porte.

Je range mes accessoires et finalement ma sœur ne m’a pas encore écrit. Je finis par m’allonger sur le canapé et somnoler en repensant à cette séance.

Même si j’ai apprécié, j’aimerais que cela dure plus longtemps ou de pouvoir passer une nuit entière avec lui. Peut-être possible en ce mois de juillet, mais rien n’est sûr.

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