Avant l’arrivée de Maître
Nous sommes samedi et pourtant, depuis mardi soir, je dors avec mon collier et mes entraves avec interdiction de jouir. C’est ainsi que je me réveille avec la chatte littéralement en feu. Elle a envie d’être comblée, d’être pénétrée, d’avoir du plaisir, qu’on s’occupe d’elle.
Mais rien n’est possible. Ce qui me met de très mauvaise humeur. D’autant qu’il est tôt. Heureusement, j’ai des petites choses à faire qui m’occupe mais impossible pour moi d’être de bonne humeur. Même la musique que je chante à tue-tête ne fait rien.
Je dois sortir et lorsque je conduis, j’ai juste envie de me frotter à mon fauteuil à travers mon jean. Je me dis même qu’au retour, je pourrais conduire en montrant mes seins.
Rien ne sera fait. Et mes pensées ne se tournent que sur le moment de ma délivrance.
Sauf qu’en rentrant chez moi, je sors mon coussin de chienne, mon gode, mon bâillon os, mon wand, mes entraves, mon collier, ma queue qui se termine en rosebud.
J’enfile mon collier et entraves, m’installe dans mon coussin et fais une photo qui montre comment j’attends Maître. Photo que je ne peux actuellement pas vous montrer ici car cela me coûte un surcoût que je ne peux assumer à date.
Je vais passer une bonne partie de l’après-midi dans mon coussin, mais, qui ne calme en rien mes envies et ma chatte. Ce qui a déclenché 3 idées auxquelles Maître adhèrent totalement :
- Pour cette semaine, il doit valider mes tenues lorsque je sors en dehors du cadre de mon travail
- Pour ce soir et le futur, il a le droit de réguler mes jouissances avec la parole ou sifflement ou coup de cravache. Et ce, afin de me stopper quand je suis au bord ou de reprendre quand il le souhaite.
- Pour un futur, j’aimerais qu’il m’emmène dans un square canin en laisse bien évidemment afin que j’y fasse également mes besoins. Il m’a parlé de le faire dans notre coin tranquille et je dois avouer que l’idée me tente également.
En fin d’après-midi, j’ai le droit de l’attendre sur mon canapé, même si je ne tiens plus.
Avant Cris et chuchotements
Manque de bol, mon interphone ne fonctionne pas. J’enfile rapidement mon impair et mes baskets pour descendre et ouvrir à Maître.
Il prend directement mes tétons en main avant de m’embrasser. Nous rejoignons mon appartement. Je me mets très vite nue, à genoux et le déchausse. Je lui embrasse les pieds et il me demande de lui enlever pantalon et caleçon.
Il m’autorise alors de prendre en bouche son délicieux sexe pendant qu’il me traite de bonne chienne avec des caresses sur ma tête.
Quand il décide que cela suffit, il me dit direction le canapé. J’avance à quatre pattes et attends assis devant le canapé. Maître s’installe et tape avec la main pour appeler sa chienne.
Je vais dans ses bras. Les premières caresses me font gémir. Il en joue. Que ce soit mes bras, mon dos, mon cou, mes jambes, tout me donne du plaisir. Je m’installe même inconsciemment sur son genou pour pouvoir me frotter. Mais ne le fais pas puisque je suis interdite.
Il joue avec mes gémissements. Dès qu’il s’approche des zones sensibles, je remue pour qu’il y insère ses doigts mais remonte. Il joue avec mes sens et ma sensibilité.
Mon corps entier lui est offert même s’il a décidé que je n’étais pas prête à jouir. Mais finalement, il mangera mes seins, jouera avec mes tétons avant de me pénétrer avec ses doigts.
Quand je bouge pour augmenter mon plaisir :
« Qui t’a demandé de bouger ? »
Je m’arrête et c’est un vrai effort sur moi de ne rien faire. D’autant que lorsque je monte dans la jouissance, il s’arrête avant de reprendre. Il apprécie que je respecte l’ordre de ne pas bouger. Il me pénètre à la fois ma chatte et mon anus et j’avoue que cela ne me laisse pas indifférente. Surtout quand il joue avec mes médailles, enserre mon collier ou me mords.
Je résume en quelques lignes mais le temps de monter et les différents jeux qu’il fait sur mon corps a duré un bon moment avant d’être semi-soulagée. Je dis semi tout simplement parce que même si j’ai pu jouir plusieurs fois, je ne suis pas pour autant soulagée.
Il m’accorde ma récompense : celle de lui faire une fellation tandis qu’il me branle. Je le fais avec plaisir et suis ravie de pouvoir lui rendre le plaisir que lui m’a accordé. Il m’accorde ainsi de nouvelles jouissances avant de m’indiquer que c’est terminé.
J’en ai encore envie mais j’ai gagné le droit de me détendre dans ses bras et ce qui déclenche une petite discussion entre nous comme à l’accoutumée. Idem, je résume à 2 lignes mais en vérité cela a duré un bon moment avec différents sujets.
Une envie monte mais je suis tellement bien dans ses bras que j’attends le dernier moment : celle de boire. J’en fais part à Maître afin qu’il me donne l’autorisation. Il me l’accorde mais je dois boire dans ma gamelle et manger mon dessert dans mon autre gamelle.
J’avais été prévenu dans l’après-midi. Je m’installe dans mon coussin où je suis semi allongée afin de pouvoir être à l’aise pour laper comme une bonne petite chienne.
Je commence à manger mes mini beignets au pomme devant lui. Il est sur son téléphone et j’ai un doute sur le fait qu’il me regarde. Peu importe, j’obéis. Une fois terminé, je m’assieds dans mon coussin comme une chienne attendant que son Maître daigne me prêter attention.
Il finit par me regarder avec un petit regard et me sens gênée. En effet, je suis dans l’attente de son bon vouloir, ce qui est humiliant. Il m’accorde la faveur de remonter sur le canapé et de revenir dans ses bras.
Et ce, pour discuter et rejouer avec mon corps comme il sait si bien le faire. Avant une nouvelle pause. Et encore un besoin de boire. Il m’autorise cette fois de boire en humaine.
Une fois terminé, ne sachant si je peux retourner sur le canapé ni comment attendre, je prends le parti de m’asseoir dans mon coussin. Cette fois, Maître m’ignore totalement et cela me fait bizarre. Mais après tout, je suis à sa disposition.
Je finis par m’allonger dans mon coussin attendant le bon vouloir de mon Maître. Je me doute que c’est calculé de sa part. En vrai pas tout à fait car il ignorait que je déciderais d’aller dans mon coussin mais approuve mon initiative.
Et ce, finalement, il me laisse rejoindre le canapé pour de nouveau un câlin coquin.
Cela se terminera par un essai de mettre ma queue de renard mais cette dernière me provoquera une douleur. C’est donc sans ma queue que nous partons pour Cris et chuchotements.
Bien sûr, j’ai enfilé mon impair et mes chaussures.

Cris et chuchotements
Nous arrivons à Cris et chuchotements. J’essaie de ne pas stresser mais au moment où à l’entrée, qui est le vestiaire, j’appréhende. Mais la caissière n’a aucun regard de jugement ou une mauvaise attitude. Le patron me regarde mais sans plus.
Maître n’ayant pas de chemise noire doit se retrouver torse nu. Je le saurais plus tard mais je regretterais que l’on ne nous ait pas dit clairement que nous n’étions pas les bienvenus et qu’il vaut mieux faire demi tour.
Maître me met la laisse et nous descendons. Il n’y a pas foule mais nous nous rendons compte que tout le monde se connaît. Et comme la suite de la soirée nous le confirmera, j’ai l’impression d’être dans le café des amis du BDSM. Et non un endroit où nous pouvons pratiquer.
Toutefois, une constatation, du fait que personne ne soit choqué, je suis à l’aise d’être nue, entravée, collier et laisse. C’est bel et bien ma place.
Nous montons à l’étage et nous nous apercevons de l’exiguïté des lieux. Bizarre, dans mes souvenirs, même si c’était petit, je pensais que c’était plus grand. Maître essaie de m’attacher à la croix de Sainte André mais cela me ferait un effet d’écartement non souhaité. Le reste du matériel nous paraît quelque peu désuet et pas fiable.
Il m’installe quand même sur le chevalet. mes genoux pliés non attachés, mes bras en avant m’obligeant à m’allonger de moitié. Il attache mes poignets.
C’est ainsi qu’il commence des jeux d’impacts avec martinet, cravache et paddle. Il y a va mollo dans ses coups et je dois avouer que cela me fait monter dans l’excitation. Il frappe tout mon corps aussi bien mon dos, mes fesses, mes jambes, ma chatte.
Trouvant que je bouge de trop, il sort des lacets pour m’attacher les chevilles. Je ne trouve pas normal qu’il n’y ait aucune attache, mais, passons.
C’est ainsi qu’il me fait subir ma punition pour avoir égaré mon gode noir. 14 coups de cravaches. Il me les donne 1 à 1 avec irrégularité. Ainsi, je ne sais jamais quand le coup tombera. D’autant qu’il tâte mon humidité et teste mes réactions face à ses caresses.
Je finis la punition en étant trempé. Il y insère son pouce, il ne faut pas grand chose pour que je coule. Il ne le fais pas.
J’ai pu entendre des personnes qui sont passées mais trop occupé à vouloir prendre une photo, ils ne s’intéressent guère à nous.
Maître me détache et redescendons pour boire un verre. Je vais au bar pour passer commande et une femme me salue avec chaleur. Pour le restant du temps passé, nous serons regardés et observés.
Je reviens avec les verres. Maître assis dans un fauteuil, moi, par terre pour être plus basse que lui. Mais nous n’apprécions guère ce qui est. Les personnes ne font que papoter et nous avons des regards qui nous font comprendre que nous ne sommes pas à notre place.
C’est le regard dédaigneux du patron qui me fera décider que je ne souhaite pas rester ici. Bien sûr que Maître voulait continuer à jouer mais pas dans ces conditions. Je lui fais part du regard et lui demande ce que nous faisons.
Il décide qu’il est temps de partir. Nous retournons au vestiaire. La caissière redonne la chemise de Maître mais ne me tend aucunement ni mon impair ni mes chaussures. Je dois les réclamer.
Le retour
Bref, sur le chemin du retour, nous ne faisons que maudire ce lieu que nous bannissons à vie. Jamais nous n’y retournerons. Mais voilà, où aller ? L’idéal serait un donjon mais je n’en ai pas connaissance à Paris. On m’en a proposé un dans le 77 mais à plus de 300euros la nuit, cela donne à réfléchir…
Pendant le retour, j’ose ouvrir l’impair pour laisser ma nudité visible aux yeux de tous. Certains la verront mais sans plus.
Maître se gare et je fais le trajet à pied impair ouvert. J’aurais aimé l’enlever mais le risque est grand et je risque de rencontrer des voisins.
Nous rentrons dans mon immeuble et c’est en attendant l’ascenseur que je décide de me mettre nue devant Maître. Je prends un risque minime. J’ai l’impression qu’il apprécie que j’ose même si je n’en ai pas eu confirmation.
Une fois chez moi, je me débarrasse rapidement de mes chaussures et m’agenouille pour déchausser mon Maître mais aussi lui enlever caleçon et pantalon.
Nous allons nous coucher et nous nous endormons simplement.
La suite dans le prochain article…
Il y a parfois des lieux ou des situations qui ne sont pas en accord avec ce qu’on en attend.
C’est bien dommage mais ça permet de faire le tri pour l’avenir.
Pourtant je connais une personne qui se rend souvent à Cris et chuchotements, mais n’y va pas pour les mêmes raisons.
Éventuellement j’en parlerai avec elle pour recueillir son ressenti.
Un autre lieu, une autre fois, vous trouverez ce lieu plus accueillant.
Bon courage.
[…] Suite à la soirée à Cris et chuchotements, Cookie se réveille dans les bras de Maître. […]