weekend

Je vais vous raconter mon week-end. (enfin une partie).

Selon les informations suivantes, je te laisse lire la ou les parties qui t’intéressent :

  • Le samedi n’est écrit que pour les curieux qui veulent savoir comment s’est passé ma visite au club libertin. En sachant que je ne parlerai pas de sexe.
  • Le dimanche ne raconte que de la soumission.

Un samedi après-midi au club libertin

Je suis arrivée dans ce lieu que je commence à bien connaître. Je fais le tour et m’aperçois qu’il n’y a pas grand monde, deux hommes seuls qui, au premier regard, ne m’attirent pas, deux ou trois couples. Dans l’après-midi, je jouerais les voyeuses de l’un d’eux en pleine action, mais cela ne durera que quelques minutes.

Je me demande ce par quoi je commence. Finalement, je me décide par le jacuzzi que je finirai par squatter quasiment tout le temps où je resterai au club. J’ai essayé plusieurs coins du jacuzzi et je sais que l’information va intéresser mon maître, mais il y en a un où les jets vont directement sur mon clitoris et je dois dire que cela a titillé mes sens.

Dans les premiers temps, mes soucis, ma semaine me reviennent en force dans mes pensées m’empêchant de me détendre et de me laisser aller.

Je finis par sortir, prendre un verre, poser un coussin sur le mur et m’allonger sur le canapé. Un homme que j’ai croisé vient me parler. Je me dis pourquoi pas. Au premier regard, rien ne me tente avec lui, mais j’apprécie grandement sa démarche, car il cherche la discussion. Cette dernière m’ennuie bien vite et s’assèche. Diplomatiquement, il me laisse plonger dans mes pensées. C’est à ce moment que je commence enfin à oublier mon quotidien et à apprécier ce moment.

Cela se renforce quand je retourne une seconde fois au jacuzzi et que je commence à imaginer les statues devenant vivantes, voulant s’occuper de moi, de mes désirs et d’être pleinement à mes ordres.

Zut, mes pensées réveillent mes envies. J’ignore pourquoi, mais je me mets à penser à différents amants :

  • Z pour commencer qui fait partie de mon passé, mais qui pourrait être mon présent si je disais oui. Il m’a apporté tellement de bien, mais aussi de mal que je ne pense pas que ce soit une bonne idée qu’il revienne même si en tant qu’amant, il était génial.
  • T qui était un éjaculateur précoce (même si je n’ai pas pu le vérifier) mais tellement doué avec ses mains. Il est également en demande, mais il m’a fait plus de mal que de bien. Je préfère m’abstenir.
  • Maître Yannick : que j’apprécie être sa soumise et j’imagine les ordres qu’il pourrait me donner dans un tel lieu et dans un tel moment. Vu le monde, ce serait aisé que de me laisser aller.
  • M que je vois de temps en temps, mais avec qui c’est en dancing. Mais quand il propose, je n’arrive pas à lui dire non. C’est un très bon amant et le meilleur qui m’est sodomisé jusqu’à présent. Je sais que de lui, je ne peux rien attendre de plus, mais le sexe avec lui est si bon…
  • Et enfin F, lui qui est en demande et je me pose la question pour laquelle je refuse d’accéder à ce plaisir. Je sais que ce serait un bon moment. Certainement que je prendrai du plaisir. Mais je m’y refuse.

Quand on y pense, j’ai quand même cinq hommes qui me tournent autour. Il y en a bien un qui me proposerait plus que du sexe. Je me demande pourquoi je n’attire que ce genre de relations. Est-ce quelque chose que j’exprime inconsciemment ? Alors que j’aimerais tellement plus…

Bon, il faut dire que j’y pense bien que je sois dans un club libertin et mine de rien, j’ai envie de sexe. Pas au point de prendre n’importe qui. Je me mets à la recherche de l’homme qui m’a abordé même si je le choisis uniquement parce qu’il n’y a pas d’autres choix.

Je regarde l’horloge, si dans une heure rien ne se passe, j’appellerais F et lui proposerais de dîner, mais juste dîner comme on a pu en parler.

C’est là qu’un homme dont le physique correspond à celui qui m’attire apparaît. Par une succession d’évènements, nous nous mettons à parler. C’est ainsi que je m’aperçois d’un comportement qui me donne à vomir.

Je suis dans le jacuzzi, je discute avec cet homme. Le couple que j’ai vu change de place et s’installe non loin de moi. Dois-je comprendre que je les intéresse. Pas de regard, pas de geste, rien qui ne soit une invitation. Ils ne font que s’embrasser les yeux fermés.

Un homme seul arrive, se met en face de moi et proche de ce couple. À son regard, à son attitude, je vois tout de suite qu’il est venu pour une chose : baiser. Il est à la recherche d’une proie. Doucement, il se rapproche du couple. Ce dernier n’a aucun geste répulsif donc il continue. Il se permet de poser sa main sur ma cuisse que je retire immédiatement. Le trio finira par jouer ensemble.

N’ayant eu aucun signe de la part de l’homme qui m’intéresse et n’ayant rien dit ou fait quoique ce soit qui aurait pu laisser comprendre une ouverture, je finis par partir.

Je finirai par aller dîner avec F avant de rentrer chez moi. Je suis détendue, l’après midi et la soirée m’a fait du bien. Mais je suis rentrée avec plein de questions et je me dis que me faire hypnotiser par un pote pour que mon inconscient trouve enfin les réponses que je cherche vis-à-vis de deux hommes pourrait être une bonne chose.

Un dimanche animalisé et punitif

Les ordres de mon Maître sont les suivants : mon collier de chienne, les entraves aux poignets et chevilles, ma queue de chienne et mettre à recharger le Wand.

Je me prépare à l’avance et vu mon état de fatigue, j’essaie de me reposer. Mais je n’y arrive pas. Je ne cesse de penser à la séance qui se rapproche tout doucement et je dois dire que comme d’habitude, mon imagination a un impact sur l’humidité de ma chatte.

Maître a des difficultés avec la porte du bas. Je suis obligée de descendre, mais vu ma tenue indécente, il me faut un vêtement. J’attrape ma veste en cuir qui arrive en haut de mes cuisses et ne cache absolument pas ma queue. Je prie pour ne rencontrer aucun voisin.

Je vais à l’encontre de mon Maître qui, lui, est ravi de cette situation. Et alors que je ne rêve que de courir pour rentrer chez moi, Maître m’embrasse, m’enlace et prend son temps. Lui, apprécie ce genre de situation cocasse. Il s’en délecte et aime me le dire.

Nous finissons par remonter. Arrivés à mon appartement, j’enlève mes baskets et ma veste. Je suis nue avec les accessoires exigés. Maître a enlevé ses chaussures et nous allons au salon.

Maître vise son sac à dos sur ma table : La cravache, un paddle neuf et un fouet. Dans mes yeux, doit s’y trouver la panique. Maître prend le fouet, le fait glisser sur ma peau et me frappe avec pour me montrer qu’en réalité les coups ne font pas si mal que cela.

Dans tous les cas, je ne sais qu’en penser. Il s’assied sur mon canapé et m’ordonne de venir dans ses bras.

Nous discutons de choses et d’autres, je suis bien. Pour une fois, il n’a pas trop les mains baladeuses. Ce qui est bizarre. Le besoin de tendresse est ce qui est le plus important lors de cette séance. Il me rappelle néanmoins ma punition et l’essai de mon coussin de chienne.

« Debout.

Je me lève. Il me met les mains dans le dos. Il embrasse alors chacun de mes seins et découvre avec une agréable surprise que l’anticipation et la situation font que je suis trempée. Il va jusqu’à prendre le gode posé sur la table pour me le mettre alors que je suis toujours debout. Humiliée ainsi, c’est à peine croyable. Malheureusement, moi qui désirais plus de plaisir à ce moment-là, Maître me frustre et s’arrête. En a-t-il conscience ? Je ne le sais pas.

  • Couche couche panier. »

Je m’installe sur le coussin, mais vu le temps que nous avons, ce ne sera que le temps d’une photo.

« Debout. Pose les mains sur la table basse. »

J’obéis. C’est l’heure de la punition. Dix coups de cravache pour lesquels je dois compter et dire à chacun « Merci maître. » Dès que le premier coup tombe, je pense aïe. Mais comme cela ne suffit pas, Maître n’enchaîne pas les coups, il laisse passer du temps entre chaque et je ne sais jamais à quel moment le suivant tombera. Arrivé au 6ᵉ, je me dis que je ne tiendrai pas. Je ne pourrais pas subir les autres. Je reste concentré sur le nombre. Car si je me trompe, Maître recommence et me voilà reparti pour une séance de 10.

Le 10ᵉ tombe enfin. Les fesses sont rouges et quand Maître passe sa main, je les sens sensibles. Je dis ce qu’il m’a ordonné : « Merci de m’avoir corrigée, Maître ».

Mais voilà, ce n’est pas terminé. Je me mets droite, les mains dans le dos et voilà la 2ᵉ session sur les seins. Pourquoi est-ce que j’ai tant insisté pour subir cette punition ? Je crois que ce sera la dernière punition.

Comme sur les fesses, la cravache se promène sur chacun de mes seins me laissant surprendre dès que le coup suivant arrive. Comme sur les fesses, je me dis que je ne tiendrais pas. Mais après avoir pris sur moi, la 2ᵉ série de 10 prend fin.

Il y en aura une troisième, mais elle sera faite en extérieur à un autre moment. J’appréhende déjà.

En attendant me revoilà dans les bras de mon maître sur le canapé. Nous discutons et je réalise que le temps passe et je sens que vu notre fatigue du moment, nous n’irons pas dans la chambre et rien ne se passera. J’ose quand même une allusion qui ne fait que confirmer mon ressenti.

Maître finit par rentrer chez lui tandis que j’enlève tous les accessoires, enfilent un gros pyjama bien chaud afin de rentrer dans mon lit et fermer les yeux.

La conclusion de mon week-end

Je voulais assouvir des envies de sexe qui avaient réveillées par mon imagination. Mais finalement, rien ne se sera passé puisque pas une seule fois, ou rapidement avec mon Maître, je n’ai eu droit à quoique ce soit en rapport avec le sexe.

Certains me diront que c’est dommage que je n’ai pas su en profiter. Pour ma part, si j’en avais vraiment voulu, j’aurais provoqué les occasions. Je n’ai juste pas saisi les moments ou agis de manière que cela se réalise.

Mais ce week-end m’a permis de me détendre, de voir des personnes que j’apprécie, mais également plein de questions qui me font penser qu’il est peut-être temps de supprimer un blocage et d’en terminer avec certaines histoires non finies.

Alors oui, cela n’a pas été le week-end escompté, oui, je n’ai pas réellement pris de plaisir sexuel, mais j’ai passé des bons moments et ceux dont j’avais réellement besoin.

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