2024 10 13 17h30 05

Pour ce samedi soir, Maître m’a averti en amont en me disant que ce serait une promenade pour ce soir.

Et ce, afin d’y glisser en plus du lush et du Rosebud, le gode noir et la laisse. Cela me permet également de mettre mon haut rose, une jupe courte, des bas et des tennis ainsi que mon collier.

En effet, je pourrais mettre des chaussures plus en adéquation avec ma tenue mais je me dis que si nous allons dans la forêt avec la boue, des tennis est un meilleur choix.

Maître me siffle via mon téléphone afin que je descende rapidement. Quand je sors, il tape sur ses genoux et siffle tandis que je m’approche de lui.

Même si je sais que je suis sa chienne rien qu’à lui, le voir m’appeler ainsi me provoque un air gêné puisque c’est humiliant même si c’est ainsi que je dois et veux être traitée.

Bref, il me prend dans ses bras, m’embrasse.

Je monte dans la voiture et direction l’étang de Corra. Mais faisant déjà nuit noire, Maître change de direction.

J’avoue qu’avoir porté ma queue de renard une bonne partie de l’après midi commence à être douloureux dans la voiture. Maître m’autorise à la retirer. Je suis un peu dépitée car j’aurais bien aimé la garder mais voilà, cela devenait insupportable. Il est compréhensif et sait que lorsque je fais cette demande, j’ai des raisons acceptables.

Bref, il prend la direction des entrepôts mais d’une, visiblement, il y a une salle des fêtes au vu des personnes présentes et de deux, un entrepôt a une porte ouverte.

Finalement, direction, notre petit coin discret à l’orée d’une forêt où il n’y a quère de monde.

Maître sort et j’attends sagement qu’il vienne m’ouvrir la porte. Durant le trajet, j’avais déjà dévoilé mes seins à qui le voulait. Bon, dans le noir, sur des rues rapides, je pense que personne ne les a vu. Mais lorsqu’il ouvre la portière, je sens l’air froid sur ma poitrine.

Maître relève ma jupe et en profite pour me donner une ou deux petites claques sur les fesses. Je savais que le temps s’était rafraîchi mais pas à ce point. Je tremble presque.

Il ouvre la porte arrière et je m’y faufile en enlevant mes chaussures.

Il vient de l’autre côté afin que je puisse m’allonger sur lui. Nous continuons notre discussion même si ses mains s’amusent avec mes tétons. Je ne peux pas dire combien de temps nous sommes restés ainsi mais un temps long et fort agréable.

Finalement je m’assieds, offrant mon dos à Maître qui s’amuse à le gratter avec ses ongles. Excitée, sensible, c’est une véritable torture. J’ai envie de fuir ses ongles, j’ai envie de bouger. Mais je n’en ai pas le droit. je reste ainsi à le laisser jouer avec mon corps et sans que je comprenne, je finis par gémir de plaisir ainsi.

Impossible pour moi de bouger. Je comprendrais plus tard qu’il tenait à me faire monter dans le plaisir afin que lorsque je demande jouissance, je le fasse de manière humiliante.

Mais finalement, c’est lui qui me propose de me frotter contre son genou. Nous nous installons et pourtant, bien que d’habitude, ce soit une position qui me procure orgasme et un extrême plaisir, je n’y arrive pas.

Je fais de mon mieux et fais part à Maître que pour obtenir jouissance et plaisir, il convient de sortir le gode noir. Il accepte et me demande de m’allonger sur ses genoux. Il en profite pour me donner des fessées avant de glisser le gode noir avec lequel il joue selon ses désirs et sa volonté.

Il en profite également pour glisser un doigt dans mon anus. A un moment, il glisse ses doigts en moi et me mets au défi de m’humilier pour remuer et obtenir ce que je souhaite. Toutefois, pour lui tenir tête, je reste immobile. Enfin presque. Il sait que c’est un énorme effort pour moi. C’est lui qui, cette fois, finit par remuser ses doigts en moi.

Il joue et aime jouer avec mon corps. J’ai enfin la jouissance, l’orgasme et tout le plaisir que je souhaite. Il finit par me redonner des fessées avant de me laisser me relever.

Mais en réalité, il n’en a pas fini. Il sort et me fait sortir. Je pose mes mains sur la barrière, je me penche en avant et écarte les jambes. Avec le froid, je ne pense pas arriver à couler.

Et pourtant, quelques secondes après m’avoir branlé, je coule. Maître essaie de continuer mais je n’y tiens plus. Je lui demande d’arrêter. Pour une fois, il accepte dès mon premier stop. D’habitude, il force un petit peu avant de m’écouter.

Il me donne de quoi m’essuyer et m’aide avant de remonter en voiture.

Je réalise en effet tout le chemin parcouru depuis nos premières séances, jusqu’où je peux aller pour avoir ne serait-ce qu’un plaisir ou même que lui m’accorde attention et partie de lui quelle qu’elle soit.

Toutefois, ce qu’ont du mal à comprendre certaines personnes, c’est le fait que je le fais parce que j’y prends plaisir avec lui et parce que c’est lui. J’ai entièrement confiance en lui et je sais que je peux réellement me lâcher et être la soumise que je suis avec lui.

Mais impossible de le faire avec un parfait inconnu et même si je connais un autre Maître à qui je pourrais accepter de me soumettre, à part eux deux, je ne pourrais le faire avec personne.

Sachez qu’il aura fallu 6 ans de relation pour en arriver là. Et pourtant, j’ai encore cette contradiction en moi. Comment prendre plaisir avec certaines pratiques que je considère comme de la torture comme les griffures dans le dos ou les morsures. Les tapes sur mon intimité me font dire aïe et pourtant je mouille.

Et surtout que je cherche l’humiliation, celle d’être hiérarchiquement en-dessous de tout le monde et d’être traitée ainsi mais cela me gêne quand il le fait en public. Alors que telle est ma place, celle que j’ai défini et que Maître a bien volontiers voulu m’accorder.

Etre soumise n’est pas simple à accepter ni à assumer et ce n’est pas seulement accepter des ordres. Dans mon cas, c’est aussi prendre conscience de l’humiliation qui me procure plaisir, de l’image que cela renvoie qui va à l’encontre de mon éducation, d’assumer cette partie de moi que je dissimule vu que je n’ai personne à qui en parler.

J’aime cette position face à Maître. Mais face à un public, je suis gênée et pas capable de l’assumer pleinement. Bien que Maître me fait part plusieurs fois de sa volonté à ce qu’il y ait des spectateurs de mon humiliation pour justement l’agrandir et me faire comprendre que j’aime cela au final.

Bien évidemment, ces spectateurs seront un public averti et selon les conditions, choisis et triés sur le volet.

En attendant, je suis humiliée devant Maître et j’apprécie les promenades qui ne pourront plus se faire à cause du temps. Il me ramène et je rentre sourire aux lèvre en attendant la prochaine fois où je pourrais le voir.

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