Je vais vous raconter ma séance d’humiliation au Moon.
Pour ce jour, Maître Yannick m’a demandé de porter mon collier public en y accrochant ma médaille de Cookie. En effet, il compte bien abuser du petit bruit qu’elle fait et de ses effets sur moi. (cf Maître sort Cookie)
Inutile de vous parler des détails sur sa venue et du trajet (inintéressant pour vous même si pour lui et moi, ce sont des moments de partage importants dans notre relation). On rentre et on se rend au vestiaire.
Bien évidemment, les règles habituelles s’appliquent. Je dois être vite nue (vu mes tenues, en général, ce n’est pas un problème). Et ce, pour me mettre à genoux pour déchausser mon Maître et embrasser ses pieds.
Ce n’est pas une gèle mais c’est devenu une habitude, je dois également lui enlever pantalon et caleçon afin de mieux prendre en bouche son délicieux sexe le temps qu’il range ses vêtements.
Une fois prêts, nous descendons. Etant un samedi après midi avec une soirée en vue, je me doute qu’il n’y aurait pas foule. Ce qui est effectivement le cas. De ce fait, assumer mon côté soumise et mon côté pet n’est que plus facile sans public.
Je suis rassurée et me conduire telle quelle est juste une partie d’enfants.
Exceptionnellement, je vais diviser mon article en deux parties. Libre à vous de choisir celles que vous voulez lire.
A ne pas faire dans un club libertin
Etant donné que nous étions peu nombreux, il a été très facile pour Maître et moi d’identifier deux personnes avec des comportements qui nous ont déplu. Mais aimant l’observation, nous nous en sommes tous deux amusés en commentant leurs attitudes.
Il s’agit d’un homme et d’une femme qui sont tous deux venus seuls.
L’attitude de la femme
Elle est tellement en demande qu’elle trouve de faux prétexte pour s’approcher de tout ce qui bouge. Mais sans sourire et parfois sans parler. Personnellement, pour l’avoir observée et bien qu’elle a pu nous aborder à un moment donné, je ne me sentais pas de passer un moment avec elle.
Elle ne donne pas du tout envie. Avec un homme, elle a demandé à s’asseoir à côté de lui, bien que le jacuzzi soit entièrement vide, avant de l’embrasser au bout de 10 secondes sans aucun échange. Ils ont pu jouer ensemble et tant mieux pour eux.
Mais par la suite, elle a abordé un couple. Aucun problème si le couple l’accepte. Le plus drôle dans l’histoire, c’est que le couple lui répondait certainement par politesse et bienséance. Sauf que même si la femme n’avait pas l’air tout à fait contre, l’homme, lui, faisait de son possible via sa posture de s’éloigner un maximum de cette femme. Le couple n’avait qu’à dire non.
Le problème, c’est que cette femme avait tellement envie qu’elle ne prenait absolument pas garde si les autres avaient envie d’elle.
Et je dois dire que c’est pathétique de constater qu’une femme est à ce point en demande qu’elle se fiche bien de l’envie des autres. Certainement qu’elle est seule et bien évidemment non comblée.
Par la suite, elle a trouvé un autre compagnon de jeu. Mais bon, son attitude donne vraiment envie de fuir plutôt que de la combler. Je dirais qu’elle a eu de la chance d’avoir pu trouvé au moins deux hommes.
L’attitude de l’homme
Un homme qui est arrivé après nous n’a pas arrêté de nous suivre. Je me suis même demandée si cela n’était pas un de mes followers qui nous avait reconnu et n’osait pas nous aborder.
Au début, cela nous a amusé de voir qu’il nous observe et qu’il nous suit comme un petit chien. Quand on était au jacuzzi, il y était.
Quand on a pris un verre, on s’est installé à un endroit où il aurait pu venir s’asseoir à côté de nous, au lieu de cela, il a pris place en face de nous. Et ce, avant de s’accoler à la rambarde. Mais j’ai bien vu qu’il perdait patience quand il ne nous voyait pas bouger.
Déjà, il faut dire que je n’étais pas spécialement attiré et c’est vrai que son attitude à nous suivre en attendant l’espoir qu’on le fasse participer à nos jeux, cela m’a vite dégoûté. Mais il est vrai que s’il avait fait une vraie tentative de nous aborder, de discuter, connaissant Maître et vu mon état, il aurait pu effectivement devenir un compagnon de jeu.
Au lieu de cela, à nous tourner autour, il est parti du club la queue entre les jambes.
L’homme et la femme ont-ils joué ensemble ?
Bien que tous deux avaient des envies à combler, l’ironie est qu’ils n’ont pas voulu les combler ensemble. La femme l’a même invité (certainement par dépit vu comment cela s’est fait) mais lui a refusé.
Bref, même si les observer nous a bien amusé. Ce n’est quand même pas drôle. Mais au moins, la femme osait et essayait et a trouvé. L’homme, dans l’attente, lui, n’a rien eu. Tant pis pour lui.
Ma séance d’humiliation au club libertin
Bon, même si relatée leurs expériences vous permet d’en apprendre un peu plus sur les bonnes attitudes à avoir et que vous comprenez comment vous pouvez obtenir ce que vous venez chercher, il est temps que je vous raconte ma propre expérience vécue.
J’ai fait un travail de mémorisation et j’ose espérer ne rien oublier.
Suite au vestiaire, nous allons au jacuzzi. Et je dois avouer qu’hormis la femme dont j’ai parlé, il est vide. Cool, rien que pour nous. Me détendre est une chose aisée quand il n’y a personne. Je peux me laisser aller, je peux être celle que je suis, celle que j’ai envie d’être et exprimer mes envies sans problème.
En écrivant ses lignes, bien que l’on me l’ait dit plusieurs fois, je réalise combien j’accorde de l’importance du jugement des autres. Alors que je devrais simplement m’en foutre.
Le Moon est un lieu qui permet justement ce genre de choses même si quand il y a du monde, être moi, me laisser aller au plaisir tel que cette après-midi, n’est pas encore aisé pour moi. Avec Maître, étant les premiers à observer, nous le sommes également.
Et nous, nous ne le faisons pas dans le jugement, nous observons, commentons et constatons. Mais effectivement, de par mon éducation, ce n’est pas le cas de tous.
Bref, un petit travail sur moi.
Maître s’installe et je m’allonge sur le dos sur lui. Ce qui lui permet de jouer avec mes seins, mon intimité et ma petite clochette. Il fait monter le plaisir doucement, lentement mais sûrement. D’autant qu’il sait comment je réagis et adapte en fonction de s’il veut faire durer le plaisir ou non. Il sait comment me pousser à m’humilier d’avantage pour avoir ce que je souhaite. Il sait pousser mes limites. Il décide par contre quand je peux avoir du plaisir et de la jouissance.
Il est vrai que je résume ses gestes et ses paroles en un paragraphe en donnant l’illusion que cela n’aurait duré que 5 minutes. Même si je n’ai pas de montre et que je me fiche bien du temps passé, cela a duré un bon moment (en tout cas, une bonne demi heure aisément).
Et ce, jusqu’à ce qu’il me pousse à le vouvoyer. Si vous l’ignorez encore, quand je suis soumise ou simplement Lili, il m’est impossible de le vouvoyer. Il le sait et cela ne l’a jamais offusqué.
Mais quand je deviens une Cookie, voire une Cookie en chaleur, le vouvoiement devient naturel chez moi. Il le sait, il l’a compris et c’est même devenu une règle. Même si dans le contexte, ce n’était pas forcément imposé par lui.
Je sais qu’il apprécie quand le vous arrive naturellement chez moi. Il constate à quel point je peux m’humilier devant lui pour ne serait-ce qu’avoir une once de jouissance. Et il sait également que plus je m’humilie, plus je prends de plaisir également.
D’autant que j’ai l’impression que c’est ma place, je suis à l’aise en étant ici. Alors, parfois, quand vous me demandez comment humilier, des mots peuvent simplement suffire…
Bref, j’en arrive au vous pour lui parler. Mais chose qui n’est pas encore naturelle (parce que j’ai encore du mal à l’accepter que je dois le faire), c’est qu’il me demande de le supplier pour obtenir mon droit à la jouissance.
Alors, je fais du mieux que je peux mais il m’y pousse à l’humiliation extrême. Une fois satisfait, je peux enfin être satisfaite.
Enfin presque, puisqu’une fois une première jouissance obtenue, en général, j’en veux d’autres. Je suis en demande.
Raison pour laquelle nous montons dans un coin câlin pour nous isoler. Je subis alors les caresses avec les mains et la langue de Maître sur le dos.
Mais voilà, un petit malin (je suppose que c’est l’homme qui tient tellement à jouer avec nous qu’il n’ose pas nous aborder) essaie d’ouvrir la porte et les volets.
Déjà d’une, si c’est fermé, c’est qu’il y a une raison. De deux, si on n’ouvre pas, c’est qu’il y a également une raison. De ce fait, pourquoi insister plusieurs fois ?
J’ai été obligé de dire : « Cela ne sert à rien d’insister, nous n’ouvrirons pas » pour qu’il arrête. Cela m’a fait chier car cela a coupé quelque peu mon plaisir et surtout que je ne devrais pas à prononcer cette phrase.
Bref, après cette brève interruption, nous reprenons. Maître exige alors que je sois en levrette. Il me donne des fessées, me doigte et me fait un anulingus en simultané.
Une idée, non, une envie se pointe mais vais-je oser ? C’est toujours la bataille en moi quand c’est le cas. C’est quelque d’humiliant dont oser le dire, c’est admettre d’autant plus que je veux pousser mon humiliation. Car je sais que dans la majorité des cas, quand il y a des envies, Maître m’invite à les réaliser.
Je finis par le dire : il y a un coussin et je souhaite me frotter dessus comme la bonne petite Cookie que je suis à ce moment-là (vous avez vu, j’évite le mot chienne et il y a une raison à cela. Le mot chienne veut à la fois tout dire et ne rien dire tellement les gens ont une définition différente. Alors que Cookie, si vous me suivez, vous connaissez la définition. Et pour moi, cette distinction est primordiale).
Il m’invite à me frotter contre le coussin. D’abord sans que lui ne fasse rien mais bien évidemment, il ne reste pas longtemps sans rien faire. Il pénètre ses doigts dans mon anus et je dois avouer que je l’aide à ce qu’ils soient au plus profond de mon être.
Il me laisse, en revanche, remuer. Et ce, afin que ce soit moi qui me procure le plaisir et la jouissance tant réclamée.
Je n’y ai pas pensé à ce moment précis, mais c’est vrai que j’aimerais qu’il prenne le contrôle de plus en plus de ma jouissance et de mon plaisir par la parole. Certes, quand c’est lui qui agit, il le fait puisqu’il suffit qu’il arrête pour que je sois une Cookie gémissante et plaintive (je fais véritablement des plaintes telle qu’une chienne le ferais).
Mais quand il me laisse agir seule, quand il me laisse remuer seule, et ce, dans le but de m’avilir. Il le pourrait bien plus, en me disant par des mots, voire des sifflements ou des fessées, m’ordonner de me stopper, de reprendre, d’accélérer…
Je le fais déjà quelque peu, car, de plus en plus, et c’est arrivé nombre de fois ce jour-là, en demandant à Maître si je peux aller à la jouissance. Bon, pour l’instant, chanceuse, j’ai toujours eu cette faveur. Mais pour en avoir parlé avec lui, il m’a prévenu qu’à certains moments, je ne l’aurais pas toujours.
Une parenthèse dans ce moment ou en semi levrette, avec les doigts dans mon anus, un coussin sur ma partie intime, je prends un plaisir immense jusqu’à ce que je vais appeler la délivrance totale.
Maître se retire et il m’autorise à m’allonger. En effet, quand on fait ce genre de pratique, laver les doigts est en général recommandé.
Il me rejoint et nous décidons de nous rafraîchir. Nous prenons une longue pause. Il est vrai, et je crois que j’aurais aimé que cela se réalise, qu’il aurait pu m’ordonner à m’asseoir par terre et non sur un canapé, afin que je sois plus basse que lui et accentuer ma place de soumise.
A mon avis, c’est quelque chose qui ne devrait pas tarder à se réaliser.
Encore une fois, je résume en quelques lignes et vous donnant l’impression que l’on a bu un verre et hop, on est reparti pour la suite au bout de cinq minutes. Mais en réalité, cela a duré bien plus. Ce sont des moments importants pour nous, dans notre relation de communiquer. Puisque ce sont les moments où nous débriefons de ce qui a pu se passer, des envies qui nous traversent la tête, surtout celles de Maître, mais aussi de celles pouvant arriver dans un futur plus ou moins lointain.
Mais nous ne parlons pas que BDSM, nous parlons aussi de nos vies, de séries, de paranormal, de film, des actualités, des réseaux… Bref, nos conversations sont tellement vastes et variées qu’il serait bien difficile pour moi de les résumer. Mais encore faudrait-il que j’en ai envie puisque je considère ces moments comme des confidences entre lui et moi, qui ne regardent que nous.
Alors pourquoi je le dis ? Tout simplement parce que plusieurs fois, et même dernièrement, j’ai eu la réflexion que Maître venait tirer son coup et basta. Alors que notre relation est bien plus profonde, tellement qu’il est devenu un pilier dans ma vie. Et je pense que j’ai pris une part importante dans la sienne. Et ce, sans même parler de soumission.
Bref, après cette pause de discussion et d’échanges, nous repartons dans le jacuzzi.
Cette fois, il est un peu plus rempli. Maître se permet de jouer avec mon corps mais comme nous sommes tous deux observateurs de l’homme et de la femme, nos jeux ne vont pas très loin même si mon désir est encore présent.
Il faudra attendre que tout le monde parte pour que mon côté Cookie soit entièrement présent et que surtout je puisse y aller. Non pas que je n’aurais pas pu avant mais observer est un jeu tellement plaisant que je ne peux pas me laisser aller et observer.
Pourquoi le dis-je ? Tout simplement parce que Maître me pousse à m’humilier. Maître me pousse dans le vouvoiement. Et ce, tellement, que nous allons faire des choses interdites dans le jacuzzi telles que me faire couler de manière humiliante ou de me frotter littéralement contre son genou suite à ma demande. Et ce, à tel point, que je demande autorisation à Maître pour l’orgasme et la jouissance.
Cela va même très loin car une fois que Maître a bien abusé de moi à sa manière, que je suis comblée en terme de plaisirs, j’ai envie de le remercier mais en étant à ma place. J’ai envie de lui faire un baise main. Il ne le comprendra pas (à cause du bruit du jacuzzi enfin je crois) mais par contre demandera à ce que je m’agenouille comme je peux dans le jacuzzi pour le remercier.
Chose que je fais et même si nous n’en avons pas discuté, je pressens que cela risque de devenir une coutume.
Je reviens alors dans ses bras mais je me sens Cookie, je pourrais être humiliée de la sorte, je pourrais m’asseoir plus bas que lui mais le temps imparti est écoulé. Je regrette d’avoir un autre plan pour le soir car je serais bien restée pour pousser mon humiliation, pour passer du temps avec Maître, pour être à ma place avec lui. Et pourquoi pas, voir si dans les arrivées, il n’y aurait pas des compagnons de jeux et appliquer des règles qu’il m’a données spécialement pour ce jour.
Mais non, nous devons retourner au vestiaire pour nous rhabiller. Et ce, avant qu’il me ramène chez moi pour que je passe à la suite de ma journée.
Comme toujours, je suis dans un tel état que j’ai juste envie que cela recommence tout en me demandant si j’ai bien fait ce qui s’est passé. A savoir oser demander à être bien plus humiliée que je ne le suis déjà.
Je l’ai déjà dit mais ce blog me permet à la fois de réaliser tout mon parcours mais aussi de réaliser tout ce que j’ai accepté ou demandé de faire. Quand je l’explique à des non initiés qui ont bien du mal à comprendre, ce que je vis là dans ma soumission n’est en rien le fantasme ou les désirs de mon Maître. Mais les miens et seulement les miens. Même s’il faut dire que cela lui convient et qu’il y trouve son propre plaisir sinon cela ne marcherait pas. et chose importante car la question revient souvent. Jamais au grand jamais, il ne m’a fait vivre une pratique ou une situation à laquelle je n’ai pas consenti.
Il suit ma progression et m’y guide tout simplement en plus d’être un bon ami.