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J’étais persuadée que ce soir-là serait la soirée pour la promenade en laisse. C’est sans compter la pluie qui s’est annoncée.

Maître me récupère en bas de mon immeuble alors que j’ai mon haut rose et une jupe ainsi que mon collier. Malheureusement, ayant des spectateurs non voulus, impossibles de me prendre dans ses bras ou de m’embrasser. Jusqu’au moment où il ouvre la portière et nous nous permettons un rapide câlin.

Je m’installe à ma place en relevant ma jupe. Maître nous emmène au Moon prenant soin de me caresser pendant le trajet. Nos sujets de conversation sont trop sérieux pour déclencher quoique ce soit. Mais il est important d’en parler parce que cela nous permet de nous en libérer et justement de passer une bonne soirée.

Maître, une fois garé, je fais le mouvement pour ouvrir ma portière et m’arrête à temps. Malheureusement, cela n’échappe pas à Maître qui m’en fait la réflexion.

Il finit par sortir et m’ouvrir la portière. Direction le Moon. Afin de vous éviter des détails ennuyeux ou sans importance, je vais aller directement au moment où nous sommes aux vestiaires.

Une fois nue avec mon collier, je m’agenouille pour libérer Maître de ses chaussures et chaussettes. Toutefois, nous ne sommes pas seuls et j’ai toujours la question qui vient en tête : « Que vont penser les autres ? »

D’autant que j’embrasse ses pieds avant de lui enlever son pantalon et son caleçon. Pendant qu’il les range dans le casier, j’ai l’honneur d’avoir en bouche son sexe. Il prend tout son temps bien évidemment.

je parle d’un honneur car obtenir son sexe, pour lui comme pour moi, doit être considéré comme une récompense. Il ne peut en être autrement.

Une fois prêt, il enlève mon collier et m’aide à me relever. Après avoir bu un verre rapidement, direction les coins câlins. Pour une fois, il ne désire pas commencer par le jacuzzi.

Il m’emmène dans l’une des pièces aux barreaux. J’ai pour ordre de tenir les barreaux avec mes mains avec interdiction de les lâcher quelle que soit la raison.

Je m’installe du mieux que je peux pour lui obéir. À peine il commence le cunnilingus, qu’un homme est dans l’autre pièce et me caresse. J’ignore si je dois le dire à Maître ou non. Mais au vu de ma position, je ne peux que me laisser faire et j’avoue que cela ne me déplaît pas.

Par contre, il met ses mains dans les miennes afin que je lâche les barreaux pour le caresser. Seulement, je n’en ai pas le droit. Et comme je n’ai aucune envie de lui parler, je ne dis rien. Bien au contraire, je gémis sous les doigts, la langue, les morsures ou les tapes de Maître.

L’homme finit par s’en aller. Un deuxième arrive, mais cette fois, lui, demande s’il peut jouer avec moi. Maître refuse en précisant pas maintenant. Donc possible que dans la suite de la soirée, il me laisse aux mains des autres hommes, voire à celles de femmes.

Après de multiples jouissances et que Maître m’ait fait couler plusieurs fois, il est temps de descendre. Nous allons au jacuzzi, mais on le quitte aussi vite, car le repas est servi.

Nous nous asseyons au niveau du bar déclenchant une discussion avec les barmen. Maître m’autorise même une vodka orange qui est bien corsée contrairement à d’habitude.

Une fois rassasiée et sous l’effet de l’alcool, direction le jacuzzi. A un moment, trop libre de parler, je m’exprime de manière incorecte à Maître. Ce qui enclenche un petit débat entre lui et moi refusant d’admettre cette faute.

Installé dans le jacuzzi, dans ses bras, j’ai des envies et mon regard se porte sur un homme. Une discussion sérieuse est entamée sur mes envies et leurs expressions. Il sait que je les exprime facilement par écrit. J’ai commencé par le blog puis par texto. Les exprimer de vive voix au moment où elles se présentent est une réelle difficulté pour moi. Il me donne une raison à leur non expression mais en fait, c’est parce que même si elles sont présentes, j’ai peur de leur concrétisation. Je n’ai pas peur d’aborder un homme. Mais plus des conséquences, de ce qui peut arriver. Car, même s’il y a du plaisir, est-ce que ce plaisir est mérité et possible ?

C’est là qu’est le débat depuis que ma nature de soumise m’a été révélée.

Maître, habituellement pbservateur et me connaissant, ne semble pas avoir compris que l’homme en face de moi est loin de me déplaire. Je ne le lui avouerais qu’une fois que ce dernier soit sorti du jacuzzi. Bon, après, il n’a jamais tourné le regard vers moi et je dois dire que l’aborder, j’en aurais été incapable.

Avec le monde dans le jacuzzi, nous finissons par sortir et Maître m’emmène dans le coin public. Nous nous asseyons et discutons. J’avoue que je comprends que nous allons nous amuser mais, j’appréhende énormément.

Un homme nous aborde et demande s’il peut me faire un câlin, je refuse. Je ne le sens pas. Après un moment qui me paraît long, Maître me fait m’allonger et refait son fameux cunnilingus.

Mille pensées me traversent l’esprit. Des gens vont me regarder prendre du plaisir. Si un homme s’approche et me plaît, oserais-je lui demander si je peux le sucer ? De même avec une femme ? Est-ce normal de s’exhiber ainsi ? Pourquoi est-ce que j’ai ces pensées ? Si je pense, je ne peux pas me concentrer sur mon plaisir.

Je finis par me concentrer uniquement sur ce que Maître me fait subir. D’autres jouent à l’autre bout et les gémissements ne me laissent pas indifférente. Par moment, je tourne le regard vers les spectateurs.

Les hommes qui sont proches ne sont pas tournés vers moi et les autres ne me plaisent pas. Une femme avec un collier de soumise me regarde avec son Maître. Je fais un effort surhumain pour m’adresser à Maître en utilisant le mot Maître. Je voulais leur faire comprendre que moi aussi, je le suis.

Voyant qu’ils ne regardent pas, je détourne le regard. Quand je me tourne de nouveau, une femme avec un grand sourire me regarde. Je lui souris également. J’aurais bien envie de lui proposer de venir. Mais le sourire n’est-elle pas une invitation en soit ? Accepterait-elle ?

Je n’en sais rien. Je prends la décision de ne rien faire. Maître continue de me faire gémir, de me faire jouir et de me faire hurler sans se douter un seul instant de tout ce qui s’est passé.

Finalement, la pièce se vide. Plus de spectateurs non plus. Maître me fait mettre en levrette et me demande de faire ce dont je suis incapable : me regarder dans la glace.

Je le fais deux secondes avant de pencher la tête. Il commence à jouer, mais très vite, c’est insupportable. Je ne peux pas. Je le supplie d’arrêter. Il accepte.

Nous nous asseyons et sans que je comprenne, je me mets à pleurer. Il me prend dans ses bras et m’explique le trop plein d’émotions et de tout ce qui s’est passé. On débriefe. Il m’explique qu’il a bien conscience que j’ignore les barrières qui ont sautées ce soir-là.

Oui, il y a celle de la jouissance en publique, mais quelque part, je m’en veux de ne pas avoir supporté la levrette. Il est bienveillant et ne m’en tiens aucunement rigueur. En effet, quelles barrières ont sautées ? Il m’explique qu’il y a encore quelque temps, j’en aurais été incapable.

Un couple de noir arrive. La femme tourne son regard vers Maître et l’invite à caresser ses seins. Je comprends ce qui se passe. L’homme qui la pénètre n’ait aucunement à l’écoute du plaisir de sa partenaire. J’ai même l’impression qu’elle en prend plus en regardant Maître que par rapport à ce qui se passe.

Après un long moment, Maître se libère de cette femme, Maître décide de redescendre. À notre gauche, un homme est assis en train de se masturber. Une envie soudaine se manifeste, celle de m’agenouiller et prendre son sexe en bouche. Toutefois, j’ignore s’il le voudrait et je ne suis pas sûre de savoir si c’est vraiment ce que je veux. Maître me regarde me voyant hésiter.

Finalement, nous voilà redescendre. C’est l’heure du dessert. Nous parlons de tout et de rien. Avec la fatigue et le monde, nous décidons de rentrer.

En réalité, Maître avait d’autres envies et idées, mais rien ne sera possible à cause de notre envie de dormir.

Arrivés à mon immeuble, un dernier câlin et je me couche nue avec mon collier comme j’en ai pris l’habitude après avoir vu Maître.

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