Lili robe jaune

Au vu de mon moral, Maître Yannick s’est arrangé pour passer quelques heures avec moi. J’ai le choix de la tenue, mais pas de lingerie et mon collier.

Je décide de mettre la robe mise en avant vu que j’ai rarement l’occasion de la porter.

Quand Maître sonne, je lui ouvre la porte et nous nous disons bonjour. Sachant que ce jour serait spécial, je vais pour me diriger vers le salon quand Maître me stoppe :

« Il va y avoir une nouvelle règle.

Je le regarde étonnée et appréhende cette nouvelle règle. Même quand il vient pour me réconforter, je ne dois pas oublier ma place de soumise :

– En privé, quand j’arrive, tu dois m’attendre à genoux et m’enlever mes chaussures et mes chaussettes ainsi qu’embrasser mes pieds.

Silence. J’enregistre l’info, mais je vois bien qu’il va y avoir une suite :

– En sauna, surtout quand des personnes sont présentes, tu es nue, tu te mets à genoux et tu enlèves mes chaussures et mes chaussettes.

– Bien Maître. »

J’assimile cette nouvelle règle, je reviens sur mes pas et m’agenouille pour appliquer la règle.

Une fois les pieds embrassés, Maître coince ma tête entre ses genoux pour découvrir à la fois le rosebud et mon humidité. J’ai enfin le droit de me relever afin de me rendre sur le canapé, lui derrière moi.

Je vais faire court et simple, mais la première partie de son temps passé, ce sera beaucoup de câlins au sens tendre du terme avec différents sujets de discussion au sujet de ma vie vanille, de ma soumission, de sa rencontre avec une soumise. Mais le principal tourne toutefois autour de la volonté de Maître de m’humilier publiquement, mais surtout de m’offrir à un homme. Cet homme, lui le connaît, moi non. Mais il m’en a déjà parlé et apparemment me suis et me lit et n’a qu’une hâte : que je lui sois offerte.

Et vu la manière dont me parle Maître Yannick, possible que cela se fasse dans un futur proche. Le hic, c’est qu’il voulait que ce soit en extérieur, moi, les yeux bandés, probablement nue, en collier et laisse et appelée « Cookie » et donc les règles qui accompagnent ce statut.

J’avoue que le scénario ne me laisse pas indifférente, mais entre l’effet imaginatif et la réalité, il y a un pas de géant. Certainement que cela me plaira, mais beaucoup d’appréhension et certainement que je ne serais pas à mon aise. D’autant que je me doute que Maître jouera sur la pression de la laisse ou sur le collier voire me maintenir tandis que cet homme profitera de moi afin de m’humilier d’autant plus.

Apparemment, Maître veut me pousser jusqu’à supplier cet inconnu qu’il me prenne, m’avilir au plus haut point. En serais-je capable ? Je l’ignore réellement.

Bien évidemment, ces discussions me titillent et Maître m’apporte la deuxième chose dont j’ai besoin : du plaisir et de la jouissance. Mon corps lui est offert et il joue avec. J’ai même l’impression d’en être un même si par moment, il me fait aboyer ou je gémis en jappant.

Pour information, les jappements ne sont en aucun cas volontaires ou provoqués, ils viennent naturellement. Mais me font rendre compte que je suis certainement chienne dans ces moments.

Il titille mes seins, les mord, caresse mon corps avec ses ongles ou l’effleure avec ses dents. Ses mains, ses doigts vont et viennent en moi me faisant remuer pour obtenir plaisir et jouissance. J’ai droit à des tapes sur ma chatte et mes fesses. Il joue avec le rosebud.

Bref, il profite de mon corps sur mon canapé que je lui offre volontiers. À ce stade de notre relation, il peut en faire ce qu’il veut. Ce qu’il ne sait pas, mais en lisant, il le verra, c’est que par moment, je pense à des scènes avec cet inconnu, dans la forêt ou dans un hôtel. Pourquoi ? Je l’ignore. Maître a le don de semer des graines qui germent dans mon cerveau.

Lors de la dernière jouissance, il a poussé mes limites. J’avais envie de dire non, stop, mais je sais qu’il ne m’écoutera pas. Enfin, pas dans un premier temps. Je prends sur moi voir si je peux tenir, je peux supporter ce plaisir intense et puissant qui s’exprime. Heureusement, quand je ne tiens plus, quand je vais exprimer mon refus, tout s’arrête.

C’est difficile à le croire, mais Maître me donne la sensation qu’il lit dans mes pensées. Dans la réalité, il me connaît bien ainsi que mes réactions et se rend compte quand il atteint les limites du supportable pour moi. Il s’arrête toujours au bon moment, au moment où le non va arriver.

Un dernier câlin, quelques plaisirs rapides et il faut que je me résigne à me relever pour le libérer et le laisser repartir à sa vie.

J’ai bien envie de dormir, je suis détendue, mais vu l’heure, il ne vaut mieux pas sinon la nuit ne sera pas bénéfique. Je me défais de mes accessoires, échangent ma robe pour un pilou pilou et m’installe confortablement sur mon canapé en repensant à ces moments qui me semblent rares, mais sont bénéfiques. Je n’ai qu’une hâte le revoir pour une vraie séance cette fois et qui sait, avec cet inconnu peut-être.

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