Blog de Lili Soumise
En ce vendredi, Maître vient me voir le soir. Me voulant chienne et animale, il m’ordonne de porter boules de Geisha et rosebud toute la journée. Toutefois, ayant rendez-vous chez l’ostéopathe, je lui demande si je peux les enlver. Même lors du rendez-vous, je dois les porter.
J’avoue que lorsque je les mets, tout de suite, j’ai envie de me donner du plaisir. Ce qui sera un peu le cas toute la journée. Bien qu’il n’en ait rien dit, je ne m’en donne aucun.
Heureusement, débordée de travail, je les oublie presque. Mais n’étant pas à l’aise avec mon rendez-vous, je prends le parti de les retirer pour mon rendez-vous. N’ayant pas parlé ou demandé l’autorisation à Maître, cet acte me vaudra une punition même si j’ignore laquelle.
Quand je reviens après mon rendez-vous, je les remets, expédie ma pause déjeuner et travaille jusqu’au soir. Je finis un peu plus tôt que d’habitude pour faire une sieste.
Une fois réveillée, j’attends tranquillement dans mon coussin de chienne l’arrivée de mon Maître. De temps en temps, je remue mon bas ventre pour obtenir mon plaisir.
Quand enfin, Maître est là. Je l’attends à genoux et lui tend ma laisse que j’ai accroché. Je lui enlève chaussures et chaussettes avant d’embrasser ses pieds. Je sais que je dois le considérer comme un honneur.
Impossible pour moi de marcher à quatre pattes, il m’aide à me relever. Direction le canapé. Je le laisse s’asseoir et reste debout en attendant de recevoir le moindre ordre. Ce dernier ne se fait point attendre et je peux me jeter dans ses bras.
Aucune envie de tout vous détailler mais discussion, caresse et massage s’ensuivent. J’adore. Quand Maître s’approche de mon anus ou de mon clitoris, mon corps remue pour qu’il m’accorde plaisir. Il me laissera dans l’attente avant de commencer un jeu qu’il affectionne : commencer à me donner du plaisir avant de stopper. Je fais également en sorte que mon corps lui soit totalement offert en écartant les jambes.
Il me fait comprendre que je devrais probablement le supplier si je souhaite jouir. Ce que je finis par faire. Il pose la serviette sous mes fesses pour enlever mes boules de Geisha avant de jouer avec ses mains, le gode noir ou le Wand.
En sachant qu’il promène le Wand vibrant sur mes pieds, sur mes jambes, mes cuisses, autour de mon clitoris ou sur mon anus.
Il le fait même vibrer sur le gode noir entré profondément en moi. Il ne sera satisfait que lorsque je finis par couler. Pas autant qu’il l’aurait aimé mais couler, c’est couler.
Il me fait admettre que mon corps lui appartient notamment par le fait que je dois nullement bouger sans ordre.
Sauf lorsque les vibrations du Wand sont tellement fortes que je les trouve désagréables. Je le supplie d’arrêter, je ne peux pas m’empêcher de bouger. Je m’empêche de m’en emparer pour me libérer. Maître insiste par deux fois avant de s’arrêter.
Ce qui met fin à la séance. Puisquepar la suite, il me prend dans ses bras et plonge dans le sommeil. J’avoue que je n’y suis pas loin. Mais je sais qu’il lui est impossible de passer la nuit avec moi. Je prends sur moi et décide de le réveiller. J’avoue que ce n’est pas sans mal. Il finit par être totalement sorti du sommeil, nous entamons une ultime discussion avant qu’il ne reparte chez lui.
Mes ressentis
Quand j’ai deux de mes trous de combler, j’ai envie de jouir. C’est instantané, hormis quand je dois travailler, je ne serais pas contre d’avoir ma bouche comblée dans le même temps.
Ne serait-ce que par mon os.
Le fait de me mettre dans mon coussin, du moins ce soir-là, me permet de me détendre mais aussi d’arriver à me mettre dans un état quelque peu animal.
Je sais que c’est ce qu’il attend de moi. Vous pourriez me dire que je peux l’être sans le coussin. Mais tout comme le collier, c’est avant tout symbolique et psychologique.
Il m’a également fait part qu’il aimerait que j’assume beaucoup plus ma soumission. Dans le sens où quand il donne des ordres, surtout en public, je dois simplement dire Oui Maître, m’exécuter et ce, sans chercher à discuter.
Il me le demande non pas pour lui mais pour moi, pour que je réalise qui je suis, ce qu’est ma nature et qui, au final est loin de me déplaire et m’apporte énormément de plaisir. J’avoue que je suis en pleine réflexion sur ce point.
J’ai une peur que si je suis aussi docile, j’y perds mon plaisir. Parce que le fait de discuter garde son côté amusant. S’il n’y est plus, cela n’est-il pas quelque chose de plus sérieux ?
Y prendrais-je autant de plaisir ?
D’autant qu’après son départ, je tombe dans un petit état de déprime. Ce qui me vient :
- je décompresse de mon stress de la semains
- je me sens seule
- je culpabilise du plaisir pris
Pour ce dernier point, je ne culpabilise pas d’être soumise mais juste d’avoir été bien pendant quelques instants. Comme si je ne le mérite pas. Comme si je ne devrais pas vivre des moments comme ceux-là. Ce qui signifie que j’ai encore un travail sur moi à faire.
Car je les mérite. D’autant plus quand on connaît mon parcours de vie. Peut-être parce qu’aussi l’osthéopathe a voulu le retracer dans les grandes lignes et qu’elle a révéillé des instants douloureux.
Mais j’ai quand même hâte de revoir Maître mais plus longuement et plus en forme. Ne serait-ce que pour la petite promenade.
Je me demande parfois si vous ne vous posez pas trop de questions a propos de votre soumission.
Vous y trouvez votre plaisir, et alors, où est le problème ?
Vivre ce que vous voulez vous est offert dans cette relation même si Yannick doit vous y inciter parfois.
Mais avouez que vous auriez dû mal à vous en passer !
Ce n’est pas si simple. Sur le moment, je vis, je ressens et je me laisse aller. C’est mon côté animal qui ressort.
Mais quand j’y repense, quand j’écris, c’est le rationnel qui reprend le pas avec toute mon éducation, les règles de la société…
Je n’ai jamais dit que je voulais ou comptais m’en passer.
Mais oui, cela me fait poser beaucoup de questions. Mais vous savez quoi, ces questions ont permis à ce que je vois beaucoup de choses de manière différente. J’ai changé ma vision sur beaucoup de choses. Il est sain d’en avoir selon mon avis. Mais effectivement, il ne faut pas qu’elles pourrissent la vie. Ce qui n’est pas mon cas.
Il faut également savoir que je suis une personne qui aime bien tout comprendre. Sinon elle se sent perdue. Et pour comprendre, il faut poser des questions…