gode

Ce soir-là fut différent des autres. Tout simplement parce que je sens que ma soumission prend une autre tournure.
Quelques heures avant que Maître Yannick n’arrive, je reçois cet ordre : « Nue, juste avec une culotte, toutes les 15 minutes, tu vas te caresser à travers ta culotte. Attention, tu ne dois pas jouir. »

Pour ceux et celles qui me découvrent, j’ai une réelle difficulté à me procurer du plaisir seule avec mes mains. Avec des jouets, c’est plus simple pour moi.

Mais bizarrement, quand je reçois des ordres tels que ceux-ci, je ne conteste pas, j’obéis et j’en suis contente. Je soupçonne que cet ordre a pour effet que je sois en chaleur lorsqu’il arrivera quite à le supplier de jouer avec mon corps.

J’enlève mes vêtements du jour, les mets à laver, enfile une culotte noire en dentelle et m’installe nue sous le plaid sur mon canapé. Il fait un peu froid.

Je regarde l’heure et me caresse doucement. J’y prends un certain plaisir. Maître n’a pas indiqué le temps que les caresses devaient durer, je le fais jusqu’à ce que le plaisir soit présent mais pas la jouissance. Je m’arrête au bout de quelques dizaines de secondes.

Je continue ainsi même si par moment, je me demande pourquoi je le fais, pourquoi je me plie à cet ordre. Quant à d’autres, je pense à mon Maître, je pense aux futures jouissances et je sens qu’elles arrivent. Comme la soumise obéissante que je suis, je stoppe à ce moment-là même si une pointe de frustration monte et qu’attendre le prochain quart d’heures devient de plus en plus difficile.

Puis je reçois un autre ordre : « Mets ton collier et tes entraves aux chevilles et aux poignets. »

Je cours littéralement pour les chercher et les enfiler avant de revenir sur mon canapé. Me caresser devient plus facile, plus aisé. Le plaisir monte plus rapidement et la jouissance réclame son dû. Mon corps est en demande et ne comprends pas pourquoi je le frustre ainsi. Même si je me doute que si je jouis, Maître ne peut rien en savoir.

Mais j’ai pris l’habitude d’obéir et de ne rien cacher à mon Maître. Cet état de contrainte me plaît au plus haut point et je crois que c’est ce qui m’aide à prendre ce plaisir que je ressens en moi.

Toutefois, je m’impatiente. Maître m’a informé de son retard mais au vu de l’heure qui passe, je m’inquiète, va-t-il venir ? Et croyez-le ou non, lorsque j’envoie un texto pour lui indiquer mon manque de patience, il répond par « toc toc »

Je cours à la porte et lui ouvre. On aurait voulu le faire qu’on y serait jamais arrivé.

Maître me prend dans ses bras qui sont bien froides. J’ai bien du mal à ne pas tressaillir. Il m’embrasse et s’empare de mes tétons bien durs :

« J’ai froid Maître.

– Mais bien sûr, je te crois.

– Ta culotte.

J’enlève ma culotte et la lui tend.

– Elle sent bon la chienne que tu es. Dit-il en l’ayant mise sous son nez.

– Mes chaussures.

Je m’agenouille, je délace ses chaussures avant de les lui retirer. N’ayant reçu aucun contre ordre, je reste agenouillée :

– Debout, on va dans ton salon. »

J’obéis. Il est derrière moi, me stoppe en prenant en plaine main mes seins avant qu’une de ses mains ne descende dans mon intimité me faisant écarter les jambes. Maître est satisfait de mon intimité et se recule.

Je décide de rester ainsi. Je suppose que la règle imposée depuis peu est qu’étant à ses ordres, je ne peux rien faire sans lui demander. Maître enlève son manteau, son châle et me dit :

« Allons sur ton canapé. »

Je le laisse s’installer et me love avec délice dans ses bras. Moment de tendresse entre nous deux où nous parlons de choses et d’autres.

Ce qui ne l’empêche jamais de titiller mes tétons ou de m’embrasser. Petit à petit ma jambe gauche se pose sur sa jambe droite et je me mets à repenser à une chose qu’il m’a dite bien avant ce jour « Je te donnerais ma jambe et tu devras te branler dessus comme la chienne que tu es. »

Peu à peu je la positionne et cette idée ou plutôt cette envie devient omniprésente dans mon esprit. Aucun ordre, je n’ose l’exprimer bien que Maître désire ardemment que je le fasse.

Au lieu de cela, Maître m’embrasse goulûment, je déplace ma jambe pour la reposer sur le canapé. Mon dos collé au canapé, jambes écartées, ma chatte et mes seins sont complètement offerts à mon Maître qui joue avec comme il en a envie : prenant en bouche mes tétons, jouant avec comme des joysticks, ses doigts pénétrant ma chatte humide.

Je n’ai qu’une seule liberté, savourer, vivre et exprimer le plaisir, l’excitation d’être à la merci de mon maître. Mes gémissements qui sont au début murmure deviennent rapidement des cris de jouissance.

« On sera mieux dans ta chambre.

Nous nous levons et y allons.

– Allonge-toi sur le dos. »

J’obéis et je savoure ses coups de langue qui lape mon clitoris avant d’avoir un soubresaut quand Maître commence à me dévorer. Je ne sais quel autre terme utilisé vu que c’est ce que je ressens. Cela ne l’empêche en rien de titiller mes tétons le temps que sa langue me fouille en profondeur, que ses dents mordent mes cuisses, mon ventre ou même mes lèvres et mon clitoris. Et même, de temps en temps de glisser son majeur en moi atteignant mon point G d’une facilité déconcertante. Il connaît mon corps par cœur et ne s’en lasse jamais. Me provoquant jouissance sur jouissance qui ne mérite que des cris.

Maître continue ainsi me faisant enchaîner orgasme sur orgasme. J’ai plusieurs fois cette chaleur qui m’envahit, agréable, appréciable qui me met rapidement en sueur.

Il retire sa bouche, se met sur le côté mais me branle avec ses doigts. Parfois, c’est son pouce, d’autres un doigt quand ce n’est pas plusieurs. mais il me demande de le regarder. Je le fais bien que j’éprouve une gêne. D’autant que lorsque la jouissance s’intensifie, j’ai bien du mal à ne pas fermer les yeux.

Non pas pour éviter son regard mais le fait de fermer les yeux me fait me concentrer sur ce qui se passe en moi et uniquement sur cela. Je dois fournir des efforts pour les ouvrir et les regarder. Maître joue avec mon corps et adore m’entendre jouir.

Il alterne ainsi plusieurs fois le branlage et les cunnilingus sans s’arrêter. J’ignore si c’est véritablement à ce moment-là que j’ai droit à une pause mais il y en a eu une, c’est certain.

Pause qui ne dure jamais car il s’allonge sur le côté, je me colle à lui et rapidement il me caresse et ses mains ne tardent pas à s’arrêter sur mes tétons me faisant gémir et redémarré de plus belles. Il les tortille, les sensibilise, tire dessus tandis que j’exprime mon excitation de par ce fait.

Sa main descend dans mon intimité et me pénètre et est ravie de découvrir l’humidité qui sommeille en moi. Cette main ne peut s’empêcher de taper ma chatte. Instinctivement j’ai envie de fermer les cuisses. Je le fais une fois qu’il a terminé.

Mais sa main longe la raie de mes fesses et c’est son pouce qui me pénètre. Il est vrai que je ne l’ai pas dit précédemment mais le nouveau jeu de mon maître est de glisser son pouce ou ses doigts et d’attendre.

Tout simplement parce que mon corps réclamant son dû, je dois me rabaisser à bouger mon bassin tandis qu’il me prend par le cou pour obtenir le plaisir, la jouissance et enfin l’orgasme réclamé.

C’est dans ces moments que je ressens pleinement la soumission, l’humiliation, le rabaissement qui ne fait enfin de compte que décupler mon plaisir.

Je m’allonge sur le ventre et Maître continue avec ses doigts de me branler comme il sait si bien le faire. Je coule plusieurs fois. Il me fait me retourner et comme il le fait quasiment tout le temps, il bloque mes jambes. En général, c’est signification d’une jouissance tellement forte que j’essaie d’y échapper. Bien que ce soit justement cette immobilisation qui la provoque en partie.

Maître s’empare du gode noir et me le pénètre. Il ne bouge pas. C’est encore une fois à moi de m’avilir pour bouge, pour le faire entrer. Une fois profond et voyant que je me calme, Maître fait des va-et-vient tandis qu’une autre envie se réveille m’envahit : une levrette.

Je n’ose pas l’exprimer mais Maître veut que je le fasse. Alors je finis par lui dire. « Vas-y. »

Je me mets en position et le gode noir toujours en moi fait beaucoup d’effet ainsi. Maître s’empare alors du wand. Il le pose sur le gode dans un premier temps et les vibrations font également leur effet. Je peux vaguement ressentir ce que pourrait avoir une double pénétration lorsqu’il le pose sur mon anus. Hmm quel délice. Je bouge, je ne retiens pas mon corps, je prends mon plaisir jusqu’à n’en plus pouvoir.

Je hurle, je savoure, je vis, je lâche prise. En somme, tout ce que mon Maître réclame. Il me laisse redescendre et me prend dans ses bras. Il me le dit mais c’est vrai je ressens une plénitude. Son doigt effleure mon corps doucement, j’apprécie. Je me remets de mes émotions. Si tant est que cela soit possible. Nous ne disons rien.

A sa respiration, je me demande s’il dort. Il me dit que non. Il recommence alors à jouer avec mon corps avant de réclamer une fellation. Avant cela, je me lève, De son côté, à terre, je me mets à quatre pattes pour récupérer la lampe de chevet qui est tombée sous le lit. Bien évidemment, mon Maître me branle m’empêchant de me concentrer.

Car j’arrête toute action pour gémir, remuer et savourer cet instant où je me sens chienne. Ayant compris que la jouissance allait être trop puissante et que si je veux être libre, j’attrape cette foutue lampe et la pose sur la table de chevet. J’éteins la grande lumière et prend enfin en bouche le délicieux et merveilleux pénis de mon Maître.

Ce dernier réclame bien vite un 69. Mon clitoris est en feu, il est gonflé et j’ai bien du mal à savourer les coups de langues ou les morsures de mon Maître.

A tel point quelques secondes plus tard, ne supportant plus, je bascule sur le côté :

« Désolé Maître, je ne pouvais plus.

– Je vais le vérifier. »

Maître s’empare alors du Wand. Il le pose sur mon clitoris, je tiens à peine deux secondes avant de hurler pitié, stop. Il le met alors entre mes lèvres. Il fait des ronds. J’apprécie les vibrations, j’apprécie ce plaisir qui est si minime vis-à-vis de tout ce que j’ai pu vivre auparavant.

Une autre envie se réveille. Je n’ose le dire mais Maître continuant à jouer avec mon corps, je finis par craquer :

« C’est possible de le mettre sur ta jambe et que je me frotte dessus. »

Maître s’allonge, le positionne, je califourchonne le Wand et me frotte à lui. Je regarde mon Maître pendant que je jouis comme la chienne que je suis. Bizarrement, dans cette situation, je ne ressens pas de gêne à le regarder.

Je fais une distinction entre le plaisir pris pendant qu’il me branle et quand je suis presque en amazone sur mon Maître.

Peu importe, je fais durer le plaisir le plus longtemps possible même si un premier orgasme s’est pointé. Mais après le deuxième, je me calme et ne recommencerais pas.

Après cette fois-là, nous nous endormons. Mais comme il est de coutume, nous nous réveillons en pleine nuit pour recommencer comme au matin d’ailleurs. Je suis autant que lui accroc au plaisir qu’il me donne d’autant qu’il le savoure autant que moi.

Il est vrai qu’il ne me pénètre pas encore mais cela ne saurait tarder. Il faut savoir que je ne ressens aucune frustration de ce côté-là au vu du plaisir ressenti.

Maître se prépare me quitte et je pars prendre un bon bain chaud. Mes seins sont terriblement sensibles, je peux à peine toucher mes lèvres ou mon clitoris tellement ils sont gonflés et sensibles. Et ils seront encore sensibles le lendemain. C’est pour dire à quel point Maître joue avec moi et l’état dans lequel il me met.

Hâte de savoir la suite même si mon envie de retourner en club dans l’espoir de le refaire avec une femme est fortement présente en ce moment. Mais j’ignore si cette envie sera comblée ou non…

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4 commentaire

  1. Bonjour Lili, j’adorerais avoir un maître comme le vôtre !

    1. Bonjour, je me doute. J’espère que vous trouverez

  2. bonsoir c est jeanneronde60 de twitter j apprecie vos ecrits j aime ce genre de lectures erotiques et vecues en plus et etant moi meme soumise je double de plaisir

    1. J’apprécie ce genre de commentraire d’autant plus quand ils proviennent d’une femme qui, plus est, soumise.

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