Blog de Lili Soumise
Ce soir, c’est évident, c’est une séance de petplay. J’aurais aimé la promenade mais ce n’est pas encore le bon moment. Afin de me préparer à la soirée, j’ai dû passer la matinée dans mon coussin avec les entraves, ma queue et mon collier.
Comme j’ai été sage, j’ai droit au canapé le restant de l’après-midi et demande l’autorisation pour les boules de Geisha. Je suis humide et Maître le sait au vu des textos envoyés et échangés tout au long de l’après-midi. J’ai hâte qu’il arrive.
Une part de moi aimerait qu’il vienne en milieu d’après-midi pour mieux profiter et abuser de moi mais je sais qu’il est occupé et ne viendra que le soir. Pour une fois, je n’ai d’ailleurs pas demandé son heure d’arrivée. Peu importe, besoin de me reposer devant ma télévision.
Et ce, jusqu’à ce qu’il me bipe m’obligeant à l’éteindre, à me saisir de ma laisse et m’agenouiller par terre après avoir entrouvert ma porte.
Mais voilà, l’interphone bugue. Je détache ma laisse, enfile rapidos une robe et des chaussons. J’ignore à quoi je ressemble ainsi et espère ne rencontrer personne. J’ai ma laisse non attachée dans ma main.
J’ouvre à Maître qui m’embrasse et me prend dans ses bras mais ne traînons pas à cause de ma tenue.
Une fois chez moi, j’enlève de suite ma robe et me dirige vers Maître. Je m’agenouille pour lui enlever ses chaussures. Mais voilà, perturbée, j’en oublie d’embrasser ses pieds. Il doit me rappeler à l’ordre. Je le fais instantanément mais en ayant à l’esprit qu’il y aura éventuellement punition.
Il en profite pour tâter mon humidité, du fait que j’ai raté une marche dans les transports qui a provoqué une douleur à mon genou, impossible pour moi de marcher à quatre pattes. Maître m’aide à me relever. Direction mon canapé. Il se met torse nu (il fait chaud) et me prend dans ses bras.
Moment de tendresse, d’échange, de câlin. Je suis bien ainsi. Cela me rappelle combien c’est agréable d’être dans les bras d’un homme et combien cela me manque au quotidien.
Ce que j’ai oublié de dire, c’est que toute la soirée, je dois le vouvoyer. J’avoue que ce n’est pas facile du fait du réflexe de le tutoyer. Mais je m’en sors plutôt bien dans ce laps de moment.
Et ce, jusqu’à ce qu’il m’ordonne de faire bouillir de l’eau pour son café. J’attends quelques minutes près de la bouilloire avant de verser l’eau dans la tasse où j’ai déjà mis son café.
Le temps de la dégustation, j’ai pour ordre d’aller dans mon coussin. Il fait en sorte que ma tête soit posée sur son pied.
J’avoue que je trouve cela bizarre car je ne suis pas habituée à le regarder ainsi d’aussi bas. Mais dans le même temps, comme si c’était normal, nous continuons à discuter le temps du café.
Et ce, jusqu’à ce qu’il se décide à me donner son pied à lécher. C’est suite à un gif que je lui avais envoyé mais je n’avais jamais pensé à vouloir le faire ou que cela se réalise.
Je le fais puisque je dois obéir et je pense que, bien que je ne sois pas fétichiste des pieds, j’ai apprécié. Comme si c’était une faveur ou un honneur qui m’aurait été accordé. J’ignore si vous pouvez le comprendre.
(Je sais que si le tocard de chien existait et me lisait, il serait tellement trop con pour comprendre quoique ce soit. Heureusement que j’écris pour les vrais initiés au BDSM, qu , eux, pour en avoir rencontré, apprécient à sa juste valeur mes écrits.)
Bref, je suis dans mon coussin à accepter la faveur accordée. Il le vérifie en jouant avec ma queue et les boules de Geisha. Il finit d’ailleurs par m’en libérer.
Est-ce vraiment nécessaire de vous dire la suite ?
J’ai gagné le droit de remonter sur le canapé et je dois dire que vouvoyer Maître par la suite est compliqué. En effet, il me demande de réfléchir avec mon cerveau reptilien mais dans le même temps, je ne dois pas oublier le vous. Parce que ce dernier n’est absolument pas un réflexe. Raison pour laquelle je m’y reprendrai plusieurs fois.
Mais, voilà, le jeu favori de Maître est de me faire monter dans le plaisir en jouant avec mes seins, ma queue, me donnant des fessées, tapant ma chatte ou me pénétrant avec ses doigts.
Ce qui est terrible, c’est lorsqu’il s’arrête quand une jouissance arrive. Non pas pour me frustrer mais quand il recommence, la jouissance arrive plus vite et est bien plus puissante. Il continue jusqu’à ce qu’il en ait satisfaction.
Je crois que c’est à ce moment-là que Maître m’autorise à me rabaisser à me frotter contre sa jambe. Croyez-le ou non, c’est une pratique pour laquelle j’avais du mal au début mais j’y prends du plaisir puisqu’à chaque fois, j’ai droit à un voire deux orgasmes.
Je me repose alors dans ses bras, mais, ses mains et surtout son pouce ne sont jamais loin de ma chatte. D’ailleurs, ce dernier aime bien se positionner sur mon point G et attend que je remue de moi-même pour mériter mon plaisir.
Ce qui est terrible, c’est lorsque j’ai une jouissance, que je me sens repue, il reste en place. Vu que je suis insatiable, je remue de nouveau pour obtenir de nouveaux plaisirs. Bien évidemment, ce dernier s’accroît à force. Et ce, jusqu’à ce qu’il devienne trop puissant.
Je demande même à Maître de me libérer mais comme à l’accoutumée, il m’en accorde une dernière avant d’accepter ma libération. Selon lui, je suis à 70% du possible de mon plaisir. Et pourtant, quand je vis les dernières, c’est limite de la torture. Alors, bien sûr qu’il m’a poussé dans mes retranchements au fil du temps et qu’il a probablement raison. Mais, parfois, j’aimerais qu’il s’arrête un peu avant.
De nouveau une petite pause et j’avoue que s’il était resté ne serait-ce que dix minutes de plus, je me serais endormie pour la nuit. Ce n’est pas une question de volonté car il aurait pu rester avec moi mais voilà lui aussi, a des petits problèmes de santé qui l’en empêchent.
Si vous vous posez la question, rien de méchant mais j’en profite pour lui dire, même si je ne me gêne pas durant les séances, que la santé est importante. Ce qui lui permettrait notamment de rester à dormir et de réaliser certaines idées et envies qu’il a.
Mais voilà, faut se lever. Il doit se rhabiller tandis que je me libère de ma queue et de mes entraves.
Si vous n’en avez jamais portées, elles ont un poids aussi bien physique que psychologique. Je le ressens à chaque fois que je les ôte. Cela est d’autant plus marquant que je les avais depuis le matin.
Après avoir salué Maître et l’avoir raccompagné à la porte, je m’endors nue avec mon collier.
Je ne le sais qu’au moment où je l’écris mais ce sera la séance qui mettra fin aux journées de liberté de Cookie. je ne pourrais assumer mon côté Cookie que lorsque l’opportunité se présentera à nouveau.
Mais pour le moment, je dors d’un sommeil tranquille en espérant pouvoir revoir Maître avant nos vacances respectives.
Vous adorez ce jeu Lili mais vous avez du mal à aller plus loin. Hésitation ou crainte de vous y perdre ?
Je ne suis pas sûre de comprendre. En quoi j’ai du mal à aller plus loin ? D’autant qu’on pousse de plus en plus loin de manière progressive les jeux de petplay