Maître Yannick me récupère ce samedi après-midi. Selon ses ordres, j’ai mis un haut décolleté (le rouge quand je supplie Maître) et une jupe pas trop courte ainsi que mon collier.

Dans mon sac, se trouvent laisse, gode, wand, lush et boules de geisha.

Après nous être dit bonjour, il m’ouvre la portière afin de m’installer en prenant soin de relever ma jupe. je vois bien un petit sac mais polie et respectueuse, je n’y touche pas.

Une fois que Maître a pris place, il m’indique que c’est un cadeau pour moi et qu’il s’agit de mon collier public de chienne. (promis, je vous le montre dans les réseaux sociaux prochainement).

Nous prenons la direction Paris pour un sex shop. Nous conversons même si des sujets comme les envies et les fantasmes reviennent souvent. Mais depuis peu, nous parlons zoophilie. Non pas pour le pratiquer car lui et moi sommes contre cette idée. Plutôt de ceux qui pratiquent et d’essayer de comprendre comment ils peuvent le faire et en avoir envie.

Peu importe, j’ai une chance incroyable d’être tombé sur un Maître qui accepte les mêmes pratiques que moi et qui a la même vision du BDSM.

Mais j’avoue que quelque chose manque. Je n’ai aucun jouet à l’intérieur de moi et l’idée que cela manque me vient à l’esprit. Je n’en dirais mot. Du moins, à l’aller.

En pleine journée, en plein Pigalle, je suis dehors avec mon collier de chienne avec ma médaille accrochée visible de tous. Nous n’avons que quelques pas à faire pour le sexshop. Maître ne regarde qu’une vitrine. Ayant appris la disparition inexpliquée du rosebud que j’avais acheté, il a décidé de m’en acheter un.

Mais voilà, il m’achète en plus de cela une queue de renard avec un rosebud de taille 3 et des pinces tétons avec Slave marqué dessus. (Il m’a ordonné de faire des photos avec prochainement alors vous les verrez exclusivement sur Twitter et Mym. Sur Fb, il y aura une mention).

Mais voilà, que faisons-nous maintenant ? Même si le Moon n’est pas loin, je n’en ai aucune envie. La dernière expérience m’a bien refroidi.

Nous reprenons la route en se disant que nous irons dans le coin. Je regarde l’heure, il fait un peu frisquet et je me dis que nous rendre aux étangs de Corra peut être une bonne idée. Il est suffisamment tard pour qu’il n’y ait plus vraiment de promeneur mais trop tôt pour les rendez-vous Gays.

C’est ainsi qu’après une pause essence et d’avoir mis au défi un dominant d’abandonner Maître yannick pour lui que nous nous rendons aux étangs. D’ailleurs, cet homme abandonnera l’idée dès le lendemain après m’avoir traité de « Sainte nitouche » et faire du « touche pipi » avec Maître.

Une fois arrivés, peu de voitures. Juste un vélo cycliste qui avait décidé de partir mais qui, finalement, nous suivra tout du long.

Maître me demande si je veux garder mon sac. Je l’en informe que si on veut s’amuser, les jouets sont dedans.

Et nous voilà partis pour faire le tour de l’étang. Pour information, nous avons croisés une mère et sa fille ainsi que deux pêcheurs. Comme quoi c’était une bonne idée. Le cycliste nous a suivi mais nous ne l’avons pas beaucoup remarqué.

Maître s’arrête une première fois. Il se met derrière moi et je pense qu’il me prend dans ses bras. Ce qui est le cas mais pour mieux soulever mon haut et jouer avec mes tétons qui sont bien durs.

C’est vrai que je joue beaucoup avec les mots mais ce jour c’est vrai, je n’ai pas bien chaud. N’empêche que par la suite, ils sont durs non pas par le froid mais parce que me promener ainsi m’excite sans savoir ce que va décider ou me faire subir Maître.

Nous reprenons le chemin et nous arrêtons une seconde fois. Cette fois, je prends appui sur un panneau d’information au sujet de deux races de canard. Toutefois, impossible de me concentrer pour lire vu que Maître dévoile mes seins, jouent avec les tétons, soulèvent ma jupe, me pénètre avec ses doigts.

Et ce, pour me faire couler. Malheureusement, ma jupe en sera atteinte ainsi que mes jambes. Heureusement que nous n’avons croisé personne car elle aurait pu se demander ce qui est arrivé à ma jupe.

Maître de donne quelques fessées comme pour me dire la bonne chienne que je suis.

Je reste jambe écartée à attendre d’avoir l’autorisation de pouvoir bouger.

Nous reprenons le chemin, oui, nous sommes partis pour faire le tour, ce qui n’est pas désagréable, avant de nous arrêter une troisième fois pour permettre à Maître de dévoiler mes seins et jouer avec.

Le sac pesant, il le prend avant de m’accrocher ma laisse et de finir le reste du chemin ainsi. Je n’aurais pas été contre de me mettre à nue mais voilà, il fait froid. Il suggère l’idée de mettre les pince tétons. A vrai dire, le haut, léger comme il est, avec ou sans ne change rien. Je lui dis que j’accepte sous condition de garder ma veste. Finalement, nous finissons la promenade ainsi, moi, habillée tenue en laisse par Maître.

De temps en temps, il s’empare de mon collier et l’enserre de telle manière que je dois baisser la tête et ne peut plus bouger. Ce qui me fait grimper d’autant plus dans l’excitation.

J’ai un petit peu envie mais de là à le faire nue, il fait trop froid. Je me tâte à le dire à Maître mais je sens que ce n’est pas le lieu ni le moment. Peut-être l’a-t-il ressenti ? Je n’en sais rien.

Je lui demande quand même ce que cela fait de me tenir en laisse ainsi :

« C’est de la fierté et du plaisir. Pas parce que c’est ce que je souhaite ou t’ordonne de le faire. Mais parce que tu en as envie et que tu es demandeuse. Je ne fais que répondre à ton besoin. Il y a une différence entre le fait que j’ordonne et le fait que tu me demandes. Chose que les pseudos dominants ne comprendront jamais. Parce qu’accepter que tu t’humilies, c’est ce qu’il y a de plus plaisant et jouissif. »

C’est ainsi que nous revenons au parking, le vélo cycliste s’en va mais deux voitures blanches sont présentes. L’un des chauffeurs dans sa voiture me mate beaucoup mais ne fait rien de plus.

Le deuxième quant à lui sort de sa voiture et s’avance doucement. Je ne le sens pas. Quelque chose cloche et je veux partir. Maître le sent et me fait monter plutôt rapidement dans la voiture.

Le mec tousse pour attirer l’attention de Maître et s’en approche. Maître s’en fout, monte dans la voiture et démarre.

Je pensais qu’il lui avait dit quelque chose mais rien. Quand nous démarrons, le mec nous suit. Il ira même faire des appels de phar à Maître. Une fois qu’il a compris qu’il n’aurait rien, fera demi tour.

Maître non plus ne le sentait pas. Il avait une attitude déplaisante et qui donne à fuir. Alors si c’est l’un de mes abonnés et qu’il lit ce texte. C’est de par cette manière de vous comporter que vous n’aurez rien. Si vous aviez une attitude plus respectueuse et polie, vous auriez obtenu ce que vous étiez venu chercher.

Sur le chemin, mon imagination se laisse aller et j’ai encore des envies. Comme à mon habitude, j’hésite à exprimer l’idée qui me titille jusqu’à ce que ma bouche s’exprime sans que je la contrôle :

« J’aurais presque envie de sortir le Wand et de m’amuser avec. »

Maître me fait une réponse ce à quoi je rétorque :

« J’ai dit presque. »

Et ce, finalement, jusqu’à ce qu’il m’en donne l’ordre. C’est ainsi que sur le trajet du retour, ce jouet vibrant me fait rentrer en extase provoquant plaisir, jouissance et même orgasme.

Maître me regarde et je sais qu’il est content de la situation. Il s’en amuse. Il aime me voir prendre du plaisir mais surtout m’humilier pour en avoir. Il est vrai que si cela n’avait tenu qu’à moi, je l’aurais arrêté dès les premières jouissances.

Je lui appartiens et je ne peux rien faire sans son autorisation. C’est ainsi qu’elles s’enchaînent et même me font hurler.

Et ce, jusqu’à ce que je puisse le retirer. Je sens encore les vibrations quelques secondes après son arrêt. Je suis contente d’avoir eu mon plaisir, Maître lui que je me sois rabaissé pour l’obtenir.

C’est finalement une chouette après midi. Et j’avoue la première que nous ayons passé ainsi. Maître se gare dans ma résidence. Il m’ouvre la portière pour que je sorte.

Etant épiés, nous nous disons au revoir discrètement. Je rentre en me défaisant de tout puisqu’il est trop tôt pour aller dormir. Pour cela que je profite de ma soirée pour repenser à cette agréable promenade que j’ai envie de recommencer.

Et pourquoi pas aux mêmes heures 🙂

Et peut-être que la prochaine fois, je pourrais faire mes besoins comme une chienne voire devant des voyeurs. Ou bien être nue pendant tout le long de la promenade, exception faite du parking.

La suite au prochain numéro comme on dit.

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