Visite-leclipse-love-spa-pour-couples-2

Pour ce soir, ce ne sera pas le Moon. Une soirée est prévue là-bas. Qui dit soirée, dit DJ, une musique forte, pas de canapés où s’asseoir, une foule de gens qui danse. Bref, une boîte de nuit où se trouvent un jacuzzi et des coins câlins. En gros, pas l’ambiance que j’aime du moins quand il est prévu de voir mon Maître. En d’autres occasions, aller danser dans une boîte de nuit me fait du bien mais il est vrai que je n’y ai pas mis les pieds depuis le covid.


Ce qui se profile, c’est plutôt le club BDSM le plus réputé de Paris : Cris et chuchotements. Mais vu qu’il ouvre tard, le programme est de rester chez moi avant d’y aller.
C’est la raison pour laquelle je sors mon coussin de chienne ainsi qu’un gode ventouse sur ma petite table.


D’autant que j’ai reçu ma robe, offerte par Maître pour la Saint Valentin. Une robe qui me va très bien et d’ailleurs a eu du succès sur les réseaux sociaux.


Je mets à charger le Wand et sors le Gode noir en prévision.

Et ce, jusqu’à ce que je reçoive les ordres du soir : La robe reçue ce jour, une culotte blanche et des bas jarretelles. Nous irons au sauna libertin l’éclipse.

A aucun moment, Maître ne fait mention de mon collier. La dernière fois que j’ai demandé si je devais le mettre, j’ai eu droit à un message disant que c’était une évidence et qu’il n’avait nul besoin de le préciser. Je décide de le sortir en prévision.

L’heure approchant, je me prépare. Malheureusement quand Maître me demande de descendre, je le rejoins en étant au téléphone. J’ai un petit problème personnel à résoudre. Mais voilà, la personne à l’autre bout du fil est bavarde, je fais du mieux que je peux pour couper court. Ce qui n’est pas chose aisée mais y arrive finalement. Et ce, avant de dire bonjour à Maître rapidement car il fait froid. Il prend mon sac, m’ouvre la portière :

 » Descends la culotte jusqu’aux genoux. »

Je m’assieds en soulevant ma jupe. Je descends la culotte. Maître souhaite prendre une photo. Et ce, avant qu’il ne rejoigne la place du conducteur et nous emmener au sauna.
Nous parlons de chose et d’autre et lui indique que je ne savais pas si j’avais bien fait de mettre le collier. Il me confirme que j’ai eu raison.

Mais voilà, Maître se perd dans les rues de Paris et a bien du mal à retrouver son chemin. Je décide de prendre Waze bien qu’il m’ait dit non et j’entreprends de le guider. Comme le dira Maître, nous sommes dans les clichés. L’homme perdu, la femme qui essaie de le guider alors que la fierté de ce dernier refuse. Mais nous le prenons sur le ton de l’humour. Nous nous amusons de la situation même si je dois avouer qu’à ce moment-là, on pourrait se poser la question de mon statut.

Maître le rappelle même s’il sait que c’est dans le but d’aider et que je ne remets en aucun cas son autorité.

Enfin, nous arrivons au parking. J’enlève mon collier et ma culotte, qui, je me demande pourquoi cette mise en scène vu qu’elle n’a servi à rien. Une fois que Maître ouvre la porte, il exige une nouvelle photo.

Et ce, avant de prendre le chemin du sauna.

Un couple est devant nous et un membre du personnel nous dit que c’est complet et que nous allons devoir attendre une sortie.

Arg… Où aller ? Que faire ? Je parle à Maître d’un autre sauna dont on m’a parlé : Le château des lys mais il est fermé. Impossible d’aller à Cris et chuchotements bien qu’il soit l’heure car Maître n’a pas le dress code demandé par l’établissement.

Nous décidons d’attendre et de voir. Heureusement, au bout de quelques minutes, nous pouvons rentrer.

Chose étrange, nous devons mettre des protège chaussures avant d’entrer.
De ce que je vois et Maître m’avait prévenu, l’endroit est plus petit que le Moon.
Dès que nous entrons, le bar est à droite, le jacuzzi est à gauche. Nous avançons, au fond se trouve un coin pour s’asseoir. Nous prenons l’escalier pour descendre où se trouvent douches, toilettes et vestiaire.

Comme d’habitude, je suis nue rapidement mais pas d’ordre de soumission. Je dois attendre que Maître soit prêt avant d’avoir le droit à mon paréo et à ma serviette. Nous montons à l’étage afin qu’il me fasse la visite. Ce sont les coins câlins dont la majorité sont ouverts et des grandes douches qui sont vitrées (tout le monde peut voir qui prend une douche).

Nous redescendons pour nous hydrater. J’en profite pour faire remarque que je trouve que le lieu est inondé de monde par rapport à la grandeur de l’établissement. Plus tard dans la soirée, nous aurons confirmation qu’il y a plus de monde qu’à l’accoutumée. Sûrement des gens qui, comme nous, n’ont pas voulu aller au Moon et ce sont rabattus en ce lieu.

L’avantage de l’éclipse, c’est que le lieu est réservé aux couples et femmes seules. Au cours de la soirée, je ne verrais que très peu de femme seule. Par contre, je remarquerai beaucoup d’hommes seuls qui se baladent bien que le lieu leur est interdit. Maître m’explique qu’ils sont sûrement venus avec des « passeports ». Autrement dit, les hommes viennent avec des femmes qui ne font que profiter de l’infrastructure sans coquiner tandis que les hommes vivent leur vie. Quand ils sont repérés, ils sont virés mais encore faut-il qu’ils le soient.

Il est temps pour nous de découvrir les lieux. Impossible d’aller au jacuzzi, trop de monde. Nous montons à l’étage, L’endroit s’est vide. Nous nous asseyons à l’endroit commun. Dans un coin câlin ouvert à proximité un couple joue. Il ne faut guère de temps pour eux de nous inviter à nous allonger à côté d’eux si nous le souhaitons. Ils nous expliquent qu’on aurait pu le faire sans leur demander.

Maître et moi sommes respectueux et préférons l’invitation. Je m’allonge nue, sur le dos mais Maître ne vient pas jouer avec moi. Je ne comprends pas. Qu’est-ce que je dois faire ?
Le couple nous parle et nous échangeons avec eux.

Pour des libertins qui ont l’habitude, un bonjour, des présentations et avec une invitation qui semble évidente et le plaisir commence.

Mais voilà, je suis bloquée. Je ne sais pas quoi faire, comment agir. Je sens le désir de la femme pour moi. Dois-je me rapprocher ? Je suis nulle dans le premier pas. Maître a bien senti la situation et me donne l’ordre de faire une fellation à l’homme.

J’hésite et les regarde en demandant le consentement. Même s’il est présent, ils ont du mal à l’exprimer. Et voilà, les réjouissances peuvent commencer.

Je prends en bouche le sexe de cet homme. Maître invite la femme à me caresser mais ses caresses sont timides. Ce dont j’appréhendais depuis un long moment se passe. Maître fait un cunnilingus à cette femme tandis que je m’occupe de cet homme.

A mon grand étonnement, je réagis bien. Pas totalement à l’aise mais rien qui puisse nuire au plaisir commun. L’homme insère ses doigts en moi. Il bande mou un long moment avant de durcir et grandir dans ma bouche.

Mais même si j’aime cette situation, j’ai envie d’arrêter. L’homme m’incite à m’allonger sur le dos et j’ai droit moi aussi au cunnilingus tandis que Maître continue de jouer avec la femme.
Ses gémissements agissent sur les miens. Car il faut dire ce qui est, sa langue même si elle me procure un certain plaisir n’est pas celle que j’aime. D’ailleurs, je vais réclamer une pause. Maître fera remarquer que je n’ai pas coulé.

L’homme me doigte et je sens que je suis au bord mais je vais me bloquer. Pourquoi ? je l’ignore. Peu importe, ses doigts sont plus efficaces que sa langue. Sa femme s’approche de moi pour prendre en bouche l’un de mes seins tandis que Maître joue avec elle. Une belle partie à quatre.

Quand le plaisir monte en elle, elle s’arrête et pose la tête sur moi. J’aime bien cette situation.
Une fois que tout le monde a eu son compte, nous prenons quelques minutes pour récupérer avant de nous asseoir pour échanger sur ce qui vient de se passer. Et ce, avant qu’une femme nous vire comme des malpropres.

L’endroit commun s’était de nouveau rempli.

Nous sortons et accompagnons le couple pour continuer à discuter. D’ailleurs les desserts sont arrivés et nous prenons des parts de gâteaux tout en buvant un verre.
Le couple nous abandonnera ici pour aller jouer tandis que nous décidons d’aller au jacuzzi.
J’avoue que je n’arrive pas à me détendre comme au Moon. L’eau est moins chaude. Le niveau est plus bas mais en plus, je sens très peu de bulle. D’ailleurs, je ne sais comment poser ma jambe car quand je la mets comme je le souhaite, un jet d’eau est droit sur elle et je dois dire que cela fait mal. Quand je la lève, j’ai un peu froid. Et quand je la mets dans l’eau en dessous du jet, je ne suis pas à l’aise.

Bref, même si Maître me conseille ce sauna puisqu’il n’y a que des couples et des femmes seuls (enfin normalement), je me sens mieux au Moon même seule.

Cet endroit est trop petit, trop étroit. Le jacuzzi n’est pas génial. Bref, il n’est pas pour moi.
Mon corps est toutefois offert à Maître qui, bien évidemment, joue avec mes tétons. Il tâte mon humidité mais ne fait rien de plus car c’est interdit et on peut facilement se faire choper.
Malgré les conditions, j’arrive à me détendre et je deviens ce que j’appelle une poupée de chiffon. A voir si Maître est d’accord avec cette expression. Je suis tellement détendue, que je suis molle et offerte. Autrement dit, il peut faire ce dont il a envie de moi, je suis à ses ordres, prête à obéir ses envies.

Une fois qu’il me sent prête, nous montons et prenons l’un des rares coins qui se ferme à clef.
Je grelotte mais enlève la serviette. Maître est debout et je suis dans ses bras. Il parcourt mon dos comme il sait le faire avec ses doigts. C’est comme des massages et j’adore. J’avoue que cela fait longtemps que je n’ai pas eu le droit à un vrai massage et que je suis en manque.
Maître me pousse à l’arrière. Ce qui signifie que je dois m’allonger pour subir ses morsures, sa langue, ses doigts. Parfois, je dois même m’humilier puisqu’il ne met qu’un doigt en moi et je dois remuer pour avoir mon compte.

Je pense que vous visualisez bien la scène, pas besoin de plus de détails. Et je dois dire que même si je le voulais, il me serait impossible de vous expliquer le nombre de ses doigts, les mouvements de sa langue ou à quel moment il mord mes cuisses ou joue avec mon clitoris.
Même me donne des tapes sur ma chatte.

Ce qui m’a marqué, c’est que Maître laisse son index en moi sans bouger après que j’ai joui. C’est une situation insupportable car une part de moi veut se débarrasser de ce doigt. Je remue en conséquence mais voilà quand je bouge, le plaisir monte. Et donc je lutte pour rester immobile pour que Maître le retire tout en remuant parce que mon corps réclame son dû.

Je vous laisse deviner quelle part de moi gagne.

Tout ce que je peux dire c’est que les gens ont dû m’entendre. Une fois repue de plaisir, Maître me laisse me remettre de mes émotions avant de sortir.

Nous allons dans le lieu commun et nous nous installons en face d’un couple. Ce n’est en rien calculé. D’autres couples sont éparpillés.

Un couple sur notre gauche joue, la femme masturbe puis prend en bouche son homme.
En face de nous, la même scène se joue. Je comprends au regard et à la réaction de l’homme que je ne le laisse pas indifférente. Maître va alors libérer mes seins du paréo pour qu’il en profite et je dois dire que quand il les voit, il est satisfait.

Il va faire un cunnilingus à sa femme et Maître joue tout doucement avec mes seins. Une idée me vient et je ne serais pas contre de jouer avec eux. C’est de m’installer sur la banquette du milieu les invitant à jouer. Mais je ne fais rien et garde l’idée pour moi. Ils finissent par partir sûrement pour s’isoler.

Un couple est dans le coin ouvert mais au vu de leur attitude, j’ai l’impression que c’est plus pour se donner en spectacle que de prendre du plaisir.

Maître continue de jouer avec mes seins et va me donner l’ordre de m’installer sur la banquette du milieu. Et ce, afin de me faire un cunnilingus au vu et aux yeux de tous.
Je dois avouer que je ne m’en sentais pas capable mais finalement ce n’est pas si compliqué. C’est même trop facile.

Je demande quand même à Maître de ne pas me mordre. Toutefois, au vu de la situation, mes gémissements sont bien plus doux et moins forts qu’il y a quelques minutes. La timidité et la gêne probablement.

J’ouvre les yeux et je vois un homme qui se masturbe en me regardant. Je ferme les yeux. J’ignore comment Amante Lili ou d’autres libertines font pour ne pas être gêné voire sont excitées quand un homme se branle devant elles.

Sûrement un travail sur moi mais lequel ? Je tourne la tête de l’autre côté, des couples nous regardent mais rien de plus.

Je m’en fiche, je rentre dans ma bulle, Je prends mon plaisir et vis le moment présent. J’essaie d’oublier où je suis.

Au bout de quelques jouissances, Maître me libère. Même s’il ne dit rien mais je sais qu’il l’a remarqué, je ne cherche pas à cacher ma nudité en revenant dans ses bras. Je sais que pour lui, c’est une fierté, encore un pas de franchi mais à lui de confirmer.

Nous finissons par redescendre pour boire un verre avant de rejoindre les vestiaires.
Ce qui est drôle, c’est qu’il m’a demandé de retenir le code mais pas le numéro du vestiaire.

Alors, il nous faut quelques minutes et des essais sur plusieurs casiers avant de trouver le nôtre.

Le plus drôle, c’est lorsque nous arrivons au parking, il nous faut faire plusieurs étages différents pour retrouver la voiture. Décidément, entre le casier et la voiture, nous sommes malins. Il faut dire que lorsque je suis emmenée et que je ne conduis pas, je laisse la personne retenir ces informations importantes. Je comptais donc sur lui pour s’en souvenir.

Bref, l’important, c’est que nous sommes en voiture pour rejoindre ma chambre. Mais la suite sera pour un prochain article

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