Lili soumise dans une robe à motif léopard qui ne cache rien de ses formes au niveau de sa poirtine.

Le trajet jusqu’à l’Eclipse

Ce n’est pas la première fois que je me rends à l’Eclipse. Mais cette fois a une particularité. En effet, je porte mon collier public où est accroché ma médaille avec mon nom de chienne et je devrais me comporter en tant que telle dans ce sauna libertin.

Ce qui me dérange, c’est que même si ce lieu est un lieu de plaisir, ouvert d’esprit (enfin normalement), c’est que ce n’est pas un lieu clairement défini par la soumission. Alors me montrer en soumise et m’afficher ainsi, c’est loin d’être facile.

Comme à l’accoutumé, je vais me reposer sur mon Maître et lui accorder toute ma confiance.

Pour marquer le coup, j’ai envie de changer de tenue. Mon haut rose, Maître l’adore, mais j’ai envie d’autre chose. Je farfouille dans ma garde-robe et retrouve une robe qui, je pensais, cachait un peu plus mes formes. Bon, pas grave, me dis-je, je la camouflerais sous une veste.

Afin de ne pas être punie, je la publie sur les réseaux savoir si je peux suggérer la tenue. Elle est adoptée non seulement pour ce soir, mais ce que j’ai compris, pour d’autres dans le futur.

C’est ainsi que je me prépare pour le soir. Quand Maître me sonne, j’enfile une veste et suis satisfaite car effectivement, cette dernière camoufle quelque peu la robe. Du moins suffisamment pour que je puisse la tolérer.

Sans compter la chaleur inattendue en ce jour de mars. A peine je sors que la veste est insupportable tellement j’ai chaud. Je me dirige vers Maître qui m’appelle tel un chien avant qu’il me prenne dans ses bras et m’embrasse.

J’enlève de suite la veste et est satisfait du rendu de la robe. Il m’ouvre la portière et m’assieds en prenant soin de soulever ma robe pour que mes fesses soient en contact direct avec la serviette qui m’est destinée.

Pour rappel, par le passé, j’ai pu tâcher son fauteuil par ma mouille. Et après tout, on met toujours une protection quand un animal s’installe.

Il s’installe à sa place et nous voilà parti. Nous parlons de tout de rien, de BDSM, d’imagination, de futures séances, de réseaux sociaux, des lourdingues qui me contactent, des idées que je peux avoir…

Je m’aperçois que ma tenue dans la voiture ne laisse pas indifférente. Une première, une femme en djellaba me remarque. Elle en fait part à son mari qui se tortille pour me regarder.

Plus tard, ce seront deux arabes dans une voiture qui me regarderont.

Avec mon éducation, merci Maman, je dois faire l’effet d’une pute ramassée et dont Monsieur va abuser puisqu’il paie pour cela. Selon lui, ce sont plutôt des personnes envieuses qui aimeraient à ma place d’oser d’être aussi sexy et sensuelle. Le débat n’est pas fini, loin de là et durera même au-delà de la soirée.

Ce qui nous rajoute néanmoins un sujet de conversation même si nous ne tarissons jamais de sujet jusqu’à arriver au parking. Je me rends alors compte que mes clefs sont tombées de mon sac. Impossible de les attraper ainsi. Maître m’ouvre la portière et je me penche pour les récupérer, ce qui me vaut une caresse et une fessée.

Je reste dans cette position jusqu’à ce que Maître en ait fini. Je me relève et m’écarte pour qu’il ferme la portière. Nous allons vers l’ascenseur et sortons du parking. Je suis paniquée.

En plein centre de Paris, avec un tel temps, les rues sont blindées de personne. Autant de monde qui vont me voir ainsi sans que je ne puisse rien dissimuler. Maître sait combien je suis gênée même s’il me répète que je ne devrais pas. Bien au contraire, je devrais être fière (si vous avez des conseils, n’hésitez pas).

Ne supportant pas de veste et ayant provoqué mon Maître avec cette robe sur les réseaux, je n’ai d’autres choix que de l’assumer. D’habitude, je vois à peine les regards qui se posent sur moi. Mais en plein soleil, avec ce monde, impossible de ne pas m’apercevoir les regards qui sont posés sur moi que ce soit Hommes ou Femmes d’ailleurs.

Moi, qui aime bien me fondre dans le décor, ne pas me faire remarquer (ce qui n’est pas tout à fait vrai car forte en gueule et cherchant à m’amuser, on finit toujours par me remarquer et je m’en compte quand les gens viennent me parler. Cf le camping de l’année dernière, tout le monde me connaissait). Ce soir, impossible avec cette robe.

Je me demande où est bien l’Eclipse, je veux m’y faufiler dès que possible et m’en débarrasser. Enfin le voilà. Je sais que Maître s’est amusé de la situation et lui a bien plus car comme pour les personnes des voitures, ce sont des regards d’envie, qui montre que j’ose, que je suis sensuelle et sexy. Le problème, c’est qu’avec mes formes, beaucoup ne me voient que ainsi. Or, j’ai une personnalité, des émotions et qui font celles que je suis.

D’autant que je ne me trouve pas si sensuelle que cela…

Enfin, on rentre dans l’Eclipse et la soirée, la véritable peut commencer

La soirée à l’Eclipse

Nous nous dirigeons au vestiaire. Me rendre nue est facile puisque je n’ai que ma robe dont je souhaite me débarrasser au plus vite et mes chaussures.

C’est ainsi que je m’agenouille pour déchausser Maître et lui embrasser les pieds. J’avoue que j’ai un petit trou de mémoire et ne sais plus si je me suis relevée ou si Maître m’a demandé également d’enlever pantalon et caleçon avant de prendre son sexe en bouche tandis qu’il range ses affaires.

A vrai dire cela a peu d’importance. Autant durant le trajet, j’étais incommodée par la robe, autant maintenant, c’est la présence de mon collier autour du cou qui me fait me poser beaucoup de questions. Vais-je arriver à exécuter les ordres ? Que vont penser les autres ? Comment vont-ils réagir ?

Je sais que Maître voudrait que je me débarrasse de ces pensées puisque je suis sa soumise, sous sa protection et que ma seule préoccupation devrait être d’être à l’écoute de ses ordres et c’est tout.

Après un rapide passage au bar, nous allons au jacuzzi, mais j’avoue qu’il est rempli de chlore et on a bien du mal à le supporter. Quand les gouttes vont dans les yeux, ce n’est guère agréable. Ce qui ne m’empêche pas de m’allonger sur Maître lui permettant d’accéder à l’ensemble de mon corps. Qui, par moment, remue lorsqu’il joue avec mes tétons pour trouver son sexe ou ses doigts.

Il met même son gros orteil du pied au niveau de ma chatte pour vérifier ma réaction, qui est, bien évidemment, de me branler dessus. Bref, un moment de détente durant lequel les caresses voire plus sont de mises.

Et ce, jusqu’à ce que Maître décide de monter. Il nous fait installer dans le coin câlin public et m’annonce que je vais avoir droit à un cunnilingus en plein milieu aux yeux et à la vu de tous. Je suis gênée. Je sais dans mon fort inconscient que je ne devrais pas. Après tout le sexe est quelque chose de naturel qui se déroule partout et à tout moment.

Etre nue devant les autres est de moins en moins un problème (mais tout dépend du contexte). Et pourtant, me voilà gênée.

Maître m’ordonne de m’allonger sur le dos au milieu avant de me débarrasser de mon paréo. J’ignore qui est présent, mais avec de rapides regards, je me rends compte qu’il n’y a guère de monde, ce qui devrait m’aider.

Maître commence et j’essaie tant bien que mal de rentrer dans ma bulle. Compliqué au début, mais j’y arrive. D’autant que je ne vois personne qui me regarde, cela m’encourage. Toutefois, je constate que mes gémissements sont bien plus étoffés qu’à l’accoutumé. Ce n’est pas que je cherche à les contrôler. Malgré moi, je ne m’exprime pas comme quand on est tous les deux ni au Moon.

Je sens que Maître s’en est aperçu également comme je sens le fait qu’il veut que je me laisse aller, que je me lâche, que mes gémissements soient expressifs. Mais je n’y arrive tout simplement pas.

Tout comme rester totalement immobile quand il me donne des tapes sur la chatte. Je voudrais m’échapper de cette petite torture infligée alors que je n’en ai aucunement le droit même si par réflexe, je bouge quelque peu.

Je résume en quelques lignes, mais cela a duré un petit moment avant que Maître me laisse totalement redescendre. Je m’assieds et n’ait pas le droit de remettre mon paréo. Je suis nue. Maître s’installe en face de moi et glisse très vite son orteil au niveau de ma chatte.

A la gauche de Maître s’est installé un couple dont la femme branle gentiment le sexe de son homme. Je dois dire que sa bite est loin d’être déplaisante. Même si ils sont dans ce coin public, je les sens fermé et encore moins intéressé par ma personne. Je ne suis pas sûre qu’ils aient compris le sens de mon collier. D’autant que quand Maître me dit : « Cookie » me forçant à aboyer, il en fait la réflexion à sa compagne.

Maître me donne alors l’ordre de demander l’autorisation de prendre en bouche le sexe de cet homme ainsi exhibé. Mais je m’y refuse. Je sais qu’il dira non et n’ait aucune envie de me prendre un vent. Maître n’insiste pas. Plus loin à sa droite un couple s’est installé et me regarde avec un sourire plutôt complice.

D’autant que l’orteil dans ma chatte ne me laisse pas indifférente. Par moment, je me laisse aller avant de reprendre le contrôle de mon corps. Etre branlée par un orteil n’est pas anodin et encore moins dans un sauna libertin. Mais à un moment, l’envie trop forte, je la laisse prendre le contrôle et me branle littéralement dessus jusqu’à la jouissance.

Maître se dit fier de moi d’avoir osé. Oui, enfin oser, mais après une lutte acharnée dans mon for intérieur.

Nous décidons de redescendre pour aller nous rafraîchir et nous restaurer. C’est ainsi que nous nous apercevons qu’il y a peu de monde. Et tant mieux, être les uns sur les autres n’est pas ce que je préfère. Nous discutons de tout et de rien avant de repartir au jacuzzi.

Un couple dont la femme porte un collier rentre à leur tour. Bien que j’essaie d’attirer le regard, non. Ils sont fermés dans leurs jeux à deux. Peu importe même s’ils ont vu que moi aussi, j’étais soumise.

Après une longue détente, des caresses, moi qui cherche du plaisir en me frottant à son sexe ou ses doigts, un couple de lesbienne rentre à leur tour. Sauf qu’elles aussi sont un couple BDSM. La domina demande même à mon Maître où il a acheté mon collier car elle aimerait que sa soumise en porte un également au sauna. Une petite complicité naît, mais cela en restera là. Elles préfèrent profiter de ce moment à deux.

Nous finissons par rejoindre le vestiaire afin qu’il donne le nom du site, mais finalement il ne le retrouvera pas. Nous remontons au coin câlin public. Il aurait aimé joué avec moi dans le coin où se trouve une balançoire, mais la pièce est occupée.

Nous nous installons alors qu’il n’y a personne. Il m’informe que je vais avoir droit de nouveau à ses doigts afin qu’il me fasse couler. Un couple nous rejoint et s’installe en face de nous.

La femme, curieuse de mon collier, souhaite le voir. Ainsi, démarre un échange entre elle et nous. Elle ne sait pas que c’est la symbolique de la soumission et répondons à ses questions. Au milieu de l’échange, Maître me donne l’ordre en discrétion d’embrasser leurs pieds. Mais je ne sens pas que c’est le moment et refuse. Il insiste et j’insiste sur le refus. Après en avoir discuté, il aurait fallu que j’explique que ce n’était pas le moment.

La discussion reprend de plus belle. Quand je sens une accalmie, c’est là que j’explique au couple que j’ai reçu l’ordre d’embrasser leur pieds. La femme a du mal à comprendre et même s’installer et le fait. Mais celui a donné une autre envie, celle de me faire un smack. Maître l’autorise.

Elle dit combien je suis top, jolie. Mais après nous avoir confié des bribes de son histoire, je décide de la féliciter. Elle ne comprend pas. Je lui explique que peu ose nous poser des questions et qu’elle a réussi à oser. Elle est toute gênée et heureuse.

Nous restons dans le coin câlin et commence la discussion autour de l’ordre que j’ai refusé au départ bien que finalement réalisé. En face de nous, s’installent deux couples. Les femmes sur la banquette et les hommes agenouillés pour leur faire un cunnilingus.

Viennent peu après, deux couples qui s’installent au milieu. Deux femmes commencent à jouer ensemble dont l’une n’est que la soumise avouée par son port de collier. Leurs hommes sont à côté et s’installent pour pouvoir jouer avec elles.

Nous regardons quelque peu le spectacle offert jusqu’à ce que Maître se rende compte qu’il est temps de rentrer. Je suis contente, j’échappe à la branlette où il m’aurait fait couler.

Mais voilà, il va falloir que j’assume de nouveau ma robe.

Bon, c’est plus facile, il fait nuit, les gens, malgré quelques bars d’ouverts, sont peu nombreux. D’ailleurs, quand on passe devant l’un d’eux remplis de black, Maître me prend la main. Cela me rassure car une crainte naît en moi.

Nous ne disons rien, mais je veux rejoindre au plus vite le parking. D’ailleurs, dans l’ascenseur, Maître ne se gêne pas pour quelques caresses et fessées.

Il n’y a guère rien à dire sur le trajet du retour si ce n’est la programmation de notre prochaine séance, qui, cette fois, se déroulera dans un lieu propice à la soumission où je pourrais être celle que je dois assumer : Cookie.

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