Au vu de mon après midi (cf article précédent ), lorsque Maître arrive, je sais que je dois me comporter en tant que chienne. Mais qui plus est, au vu de mon excitation qui dure des heures, je suis en chaleur. Je m’attends à tout, à une caresse sur ma tête, à l’utilisation de la cravache voire qu’il m’ordonne de mettre une robe pour ma promenade.
J’avoue que lorsqu’à genoux, je m’aperçois que Maître est venu les mains vides, je suis un peu déçu. Ce qui me déstabilise d’autant plus, c’est que Maître me relève immédiatement, me prend dans ses bras et m’embrasse. Il tâte mon humidité et se rend bien compte de l’état dans lequel je suis.
Il accentue mon excitation en titillant mes seins et en me caressant. C’est au bout de quelques secondes que nous rejoignons mon salon. Maître s’installe sur mon canapé et m’invite à le rejoindre.
Alors, oui, des câlins c’est important et j’adore mais là tout de suite, je veux autre chose. Je ne dis rien et m’installe dans ses bras. Nous discutons de l’après midi, de tout ce qui s’est passé comme le fait que je n’ai pas pensé ni réfléchi à ce que j’avais fait. J’ai juste suivi mes pulsions, mes envies sans même essayer de rationnaliser. Mais c’est vrai qu’en en parlant oralement, je me demande si c’est une bonne idée.
Maître caresse mon corps et est ravi que je m’offre à lui et évite bien soigneusement la zone la plus érogène de mon corps. Il prend la roulette que j’avais posé sur ma petite table et commence à jouer avec. Je parlais d’une zone érogène, je devrais plutôt dire quelle partie de mon corps ne l’est pas. Peu importe où il fait rouler la roulette à pics, je suis en extase, dans le plaisir.
Maître me demande de m’allonger sur ses genoux et continuer de jouer avec mon corps. Quand c’est ainsi, je ne suis pas soumise, je ne suis pas Cookie, je suis un jouet avec lequel il joue. Quand il insère ses doigts en moi, je commence à gémir et à faire monter le plaisir :
» Interdiction de jouir. »
Zut. Je n’en peux plus, je veux qu’elle s’exprime. Il me faudra plusieurs efforts incommensurables pour ne pas jouir entre la roulette, ses doigts qui me caressent ou me pénètrent ou encore les fessées. Il ne s’agit pas de petites tapes, je les trouve fortes même si je sais que ce ne sont pas les plus puissantes qu’il puisse me donner. je crie même des aïe de temps à autre. A des moments, j’ai tellement envie qu’il suffit juste qu’il insère ses doigts en moi pour me faire remuer pour prendre du plaisir. C’est puissant, c’est agréable mais je veux jouir.
Quand est-ce que je vais enfin pouvoir me soulager :
« Cookie dans ton panier.
– Oui Maître.
Je reçois une fessée et je comprends.
– Waouf
Je me relève et vais dans mon coussin.
– Sur le dos, fais la belle.
– Waouf
J’obéis et ce que j’imaginais dans l’après midi se déroule et je suis moins gênée que d’habitude. Il me temps le gode :
– Fais-toi jouir Cookie.
– Waouf »
J’obéis mais vu qu’il ne vibre pas, j’ai un peu de mal. Mais un rien me fait gémir au vu de l’état .dans lequel je suis. Je joue avec le gode quelques secondes en regardant mon Maître.
Je prends conscience de la situation, je suis allongée nue sur le dos dans un coussin de chienne tandis que lui est habillé, assis sur le canapé et regarde sa chienne jouir.
Je ne cherche pas à fuir, je le regarde. Il finit par prendre en main le gode et me faire jouir comme il se doit. Seulement, même si cette première jouissance fait du bien, je ne suis pas calmée.
» Cookie, en levrette, ton cul vers moi.
– Waouf «
J’obéis. Maître joue avec le rosebud, joue avec son pouce. Comme quand j’étais sur ses genoux, je suis sur le point de couler. Il s’arrête afin de l’éviter et de recommencer à jouer avec sa chienne. Je jouis pluiseurs fois, j’ai même eu deux orgasmes je crois depuis son arrivée.
Mais ce qui sera l’apothéose de ce moment et c’est on ne peut plus humiliant, je suis accroupie comme une chienne, deux doigts sont sur mes lèvres et je me frotte contre eux. C’est plutôt humiliant et pourtant, je prends mon dernier orgasme qui fait beaucoup de bien.
Je finis par m’asseoir, toujours dans mon coussin mais mon dos collé à Maître. Ce dernier étant toujours sur le canapé. Je pourrais vous dire que cela est naturel même si c’est un peu le cas, cette différence de niveau entre lui et moi est calculé. Maître ne fait jamais rien innocemment.
Tout comme ses fessées, j’ai l’impression qu’il veut les travailler pour que je supporte des fessées plus fortes.
Nous discutons de tarot, le jeu. Je suis étonnée car on pourrait croire que la discussion va tarir mais non. Maître m’autorise à revenir sur le canapé dans ses bras et ce qui est génial, c’est que la conversation dévie sur différents sujets mais nous avons toujours quelque chose à nous dire.
Maître finit par rejouer avec la roulette et le rosebud. Le plaisir remonte de nouveau et pour mon plus grand malheur, il découvre que sous les bras est une sacrée zone érogène chez moi.
Il refait monter le plaisir comme il sait le faire. Je reviens sur ses genoux et son pouce est en moi. Il sait me manipuler (dans le bon sens du terme et avec mon consentement). L’idée de me frotter contre son genou arrive.
Je lui dis plus rapidement que d’habitude. Il m’embrasse et me dit quelque chose comme (je ne me souviens plus)
» Vas-y ma chienne
– Dis cookie.
– Vas-y Cookie »
Tout simplement parce que me traiter par ce nom est plus humiliant et me fait grimper encore plus. D’autant qu’il effleure ses dents sur toute mon épaule gauche tandis que mes lèvres de frottent contre son genou.
Mais voilà, cela me fait mal, cela me fait du plaisir, je comprends plus rien, tout est mélangé. Une chose que je sais, je ne peux pas le supporter plus longtemps et je le supplie d’arrêter. Et je comprends mieux pourquoi car même si cela n’était pas voulu, j’ai encore le lendemain une petite douleur à l’épaule. L’orgasme met du temps à arriver pour mon plus grand plaisir.
J’essaie de continuer mais je redescends aussi vite que je suis montée. Je descends de mon Maître et nous nous faisons les derniers câlins avant de constater qu’il est temps pour lui de rentrer.
J’enlève mes accessoires et file enfiler une chemise de nuit.
Comme je l’ai mis sur les réseaux sociaux, je suis dans une vraie galère financière. Galère temporaire. Je vous ai même demandé de l’aide en me faisant un don sur ma cagnotte.
Maître m’a déjà énormément aidé par le passé et même si je ne le voulais pas, je lui ai demandé de l’aide la veille.
Quand je reviens dans le salon, Maître me tend quelques billets. Certainement que vous n’allez pas comprendre mais je fonds en larme. Parce que ce geste me touche, parce que c’est une sorte d’échec parce que je ne m’en sors pas seule, parce que je ne peux pas compter sur ma famille. Je sais que j’aurais pu compter sur des amis mais je ne voulais pas devoir les rembourser.
Maître comprend mes pleurs mais veut me faire réaliser qu’il arrive des moments c’est compliqué, que mes problèmes financiers remontent à 10 ans par le passé et que mon ex mari me laisse tout assumer aujourd’hui et il est vrai que j’ai du faire face à d’importantes dépenses non prévues et j’ai pas eu le temps de renflouer mes économies.
Il me prend dans ses bras. Mais c’est dommage. moi qui étais détendue, prête à m’endormir, me voilà dans un état impossible juste parce que mon Maître me soutient et refuse que je n’arrive pas à respirer à cause de cela. D’autant que dans 3 ans, ce sera définitivement derrière moi. et ce poids que je traîne depuis des années aura enfin disparu ainsi que l’épée de Damoclès au-dessus de ma tête.
Bref, Maître me console et quand je suis calmée, finit par partir. Mais je recraquerais après son départ. Je sais que pour aller mieux, je dois tromper mon cerveau. Alors je range tous les accessoires à leur place ainsi que le coussin et la gamelle. Je m’installe sur le canapé et met enquête paranormale. Ce sont des rediffusions mais j’adore cette émission.
Elle me permettra de me détendre et enfin trouver le sommeil.
Ce n’est qu’en écrivant que je me rends compte de l’humiliation que j’accepte de subir. Que j’ai très peu penser ou chercher à rationnaliser et me demande si ce baptême est une bonne idée. D’autant qu’il a été décidé qu’il faudrait officialiser en m’achetant une médaille en forme d’os au nom de Cookie.
Mais je me rends aussi compte que sans Maître, j’aurais bien du mal à avancer dans ma vie quelque soit le domaine. Même si je prends des initiatives comme avoir un vrai nom de chienne. Même si une fois calmée, seule chez moi, je me demande comment j’ai pu en arriver là et suivre mon envie.
Même si Maître a décidé qu’il me frustrerait plus souvent. Alors la question est dois-je lui faire part dès que j’en ai envie pour savoir si je peux me caresser et si oui, jouir ?
Récit très intime de ce que vous vivez Lili, et pas de souci, pour nous vous êtes et resterez la même personne que vous avez toujours été.
Cookie est la petite chienne de votre maître et uniquement de lui.
Très heureux de faire plus ample connaissance avec Cookie que dont vous nous raconterez les aventures selon vos envies.
Merci d’avoir lu et d’avoir commenté