L'entrée du Moon City à Paris

Ce soir-là, Maître me demande de mettre la robe jaune.

Seulement voilà, l’organisation de mon après-midi fait que je rejoins Maître sitôt après avoir bu un verre avec une copine.

En partant, impossible de me changer dans les toilettes car elle ignore ce que je fais de ma soirée mais surtout ne comprendrait pas comment je peux passer d’une tenue jean et T-shirt à une robe qui ne cache pas grand chose de mes formes.

Je prends le parti de prendre ma voiture et de me garer dans un parking ouvert non loin en me disant qu’il n’y aurait pas beaucoup de passage. Je me gare et prends le parti d’enlever le bas dans ma voiture vu que c’est la partie la moins visible. Jusque-là tout va bien. J’enfile même le lish sans problème.

Seulement au loin, une voiture se gare en face de moi et la mère de famille me voit. Et merde. J’attends un petit peu voir si elle s’en va tout en sachant que l’heure tourne mais elle traîne. Bon, je prends le parti d’enlever le soutien-gorge et ca y est elle part.

J’enlève mon T-shirt et mets cette satanée robe. Merde, elle est à l’envers. Je l’enlève, la retourne et alors que je suis seins nus, une voiture se gare à côté de moi. Merde.

L’homme voit que je suis à ma place mais ne s’intéresse pas plus à moi. Je me baisse sur le côté passager et enfile tant bien que mal la robe. Sauf que pour que cela soit efficace, il faut que je fasse un nœud derrière mon cou. Je prends les deux côtés et me relève mais avec mes cheveux non attachés, j’ai bien du mal et me débrouille comme je peux. Mais à la va-vite, ce n’est pas assez serré, je défais le noeud et resserre. Entre deux, l’homme qui ne m’a prêté aucune attention sors et va là où il doit y aller. Enfin, je réussis et redémarre.

Je sais que l’anecdote plaira beaucoup à Maître que je récupère. Mais j’ai à peine le temps de me garer qu’il est déjà là. J’enfile mon collier tant bien que mal, dis bonjour à Maître et nous voilà parti. Nous parlons de choses et d’autres mais voilà, le lush n’ayant pas de batterie, je me résous à l’enlever avec une promesse de punition. Déjà que j’en ai une…

Je me gare facilement à Pigalle et nous allons au Moon. Comme à l’accoutumée, je suis nue rapidement ce qui me permet de déchausser Maître, d’embrasser ses pieds, de lui enlever pantalon et caleçon. Ma récompense : le droit de le sucer pendant qu’il range les vêtements.

Il m’aide à me relever. Direction le bar car j’e meurs de soif. Maître en profite également pour boire. Ce que je n’ai jamais dit c’est qu’au Moon, nous buvons dans des verres en carton. Donc une fois terminé, il faut les jeter dans une poubelle qui est plus loin.

Alors, à votre avis, qui prends les verres vides et les jette à la poubelle ?

Logiquement, cela devrait être moi, la soumise au service total de son Maître. Eh bien, figurez-vous que Maître est un gentleman comme il y en a peu, c’est toujours qui lui débarrasse quelque soit les objets ou le lieu où nous nous trouvons. Et c’est dû à sa galanterie.

Direction le jacuzzi. Dois-je vraiment détaillé ce qui s’est passé. Depuis le temps que vous me lisez et suivez, vous devriez le savoir. Des jeux de mains avec mes tétons, mon clitoris, mon vagin et même mon anus. Et ce, non seulement pour me faire grimper dans le plaisir petit à petit, mais aussi pour m’humilier et me rappeler que lorsqu’il approche ses mains d’une zone sensible, c’est moi qui m’offre à lui pour qu’il joue comme il l’entend avec mon corps. Lui ne force rien et ne m’a aucunement dressé comme je peux le lire parfois.

Cela s’est fait naturellement. Et ce n’est pas parce que j’offre mon corps à ses mains ou sa langue qu’il en profite. Car ce serait trop facile, me frustrer, me faire languir quite à ce que je dois le supplier fait partie intégrale de ma soumission. Si j’ai tout ce que je veux tout de suite, je ne suis plus soumise et lui n’est plus Maître.

C’est lui qui décide quand, comment et avec qui. Et ce, qu’il soit présent ou non (même si il y a des exceptions mais là on sort du cadre du texte et de ma soumission).

Bref, comment dire que ces dizaines de minutes suffisent à ce que je sois cella qu’il veut que je sois : une chienne qui est prête à n’écouter que ses instincts primaires.

Même si, finalement, un petit verre de vodka orange n’est pas de trop selon lui. Nous prenons donc le temps de boire et de discuter. Mais la discussion va tourner autour de ma vie et je dois dire que l’excitation ressentie disparaît peu à peu.

Cela n’empêche en rien Maître de décider de monter dans un coin câlin en prenant soin de fermer la porte avec le verrou. Il ferme le voler mais il laisse la possibilité à ce qu’il soit ouvert.

Maître me fait mon fameux cunnilingus (si vous voulez des détails, je vous invite à lire les séances précédentes). Et je grimpe dans le plaisir avec des gémissements que je n’émets qu’avec lui seul. J’ai même une envie, de me frotter et qu’il contrôle à la voix mon plaisir.

A peine l’ai-je dit que le volet ouvre. En entendant le bruit, je me dis qu’une petite sucette serait la bienvenue. Mais je vois sa tête et non merci. D’ailleurs Maître me fera remarquer que ma gestuelle se modifie et c’est la raison pour laquelle il ralentit jusqu’à arrêter.

Quand je prends autant de plaisir, et ce, avec n’importe quel partenaire j’ai eu, j’aime avoir quelques secondes ou quelques minutes où je suis allongée, les yeux fermés et je profite de ce moment de détente, de me remémorer ce qui vient de se passer, de…

« Ah mais elle dort. »

Non mais ta gueule, je ne t’ai rien demandé et tu viens m’emmerder dans mon moment précieux :

« Non, je ne dors pas. Je profite juste de ce moment de détente du à la redescente. »

Silence quelques secondes avant :

« tu vas recommencer à lui donner du plaisir ? »

Mais ferme-là merde à la fin. Maître lui répond quelque chose dont je ne me souviens pas. Ce qui le fera fuir. Avec l’accord de Maître, je ferme le volet et cette fois, je verrouille.

Nous discutons de cet intrus pour lequel nous sommes d’accord que d’une il avait une attitude qui ne nous inspirait ni l’un ni l’autre et que ses réflexions, il aurait mieux fait de les garder pour lui.

Peu importe, Maître ravive mon excitation en faisant en sorte que je doive le supplier pour me frotter à son genou. Il me dit que le coin public serait une bonne idée. Mais se retrouver avec le gars qui n’a rien compris, non merci. Nous le faisons ainsi en intime.

Et je vous promets qu’à peine, je commence, que le plaisir monte, une musique à fond de rap français se met à retentir dans les enceintes. Sur le coup, j’ai eu envie de tout arrêter tellement cela me coupait mon excitation.

Cela aurait été une petite musique d’ambiance, pourquoi pas. Mais là, une musique de jeune comme j’ai horreur, non merci. J’essaie de faire abstraction et obéit malgre moi aux stops de Maître. Je lui ai demandé de le faire. Il m’autorise à reprendre avant de m’arrêter une deuxième fois.

Cette fois l’orgasme arrive et je lui demande l’autorisation que j’obtiens. Je continue quelque peu mais en général l’orgasme me mets un temps de pause.

Ce qui nous permet de rouvrir le volet et de discuter. Mais tellement chaud, en sueur que c’est bien vite que nous redescendons prendre une douche avant de se servir au buffet et d’avoir de nouveau une vodka orange et un Maître qui débarrasse le tout.

Et ce, avant de retourner une nouvelle fois au jacuzzi pour y faire les mêmes jeux que précédemment même si une situation nous intrigue. Une nana joue avec deux mecs dans le jacuzzi. Elle est ok et les 3 sont à l’aise.

Un quatrième rentre et souhaite s’insérer. La nana ne rejette pas ses caresses mais tout dans son attitude et celle des messieurs font qu’ils le rejettent unanimement. Par moment, le mec s’éloigne avant de refaire une tentative mais cela ne fonctionne pas plus. Nous n’aurons pas le fin mot de l’histoire mais certainement que le trio est parti s’amuser en le laissant seul dans le jacuzzi. C’est quand même dingue que les mecs préfèrent passer en premier les envies en se fichant bien si les autres acceptent.

Je ne le comprendrais jamais. Dans tous les cas, nous nous rhabillons et allons à la voiture où nous perdons facile une petite demi-heure pour changer une ampoule. En effet, j’ai un phare qui ne fonctionne pas et malgré mes tentatives pour la changer, il refuse de fonctionner. Il faudra du temps et surtout de regarder l’autre phare pour valider une hypothèse que j’avais eu mais pas le temps de vérifier, ce n’est pas la bonne ampoule que je changeais. C’est ensuite aller très vite.

Nous prenons le chemin du retour où mon meilleur ami m’a téléphoné et j’ai répondu. Mais il faut savoir que quand mon meilleur ami a en ligne Maître, non seulement, je n’existe plus, il discute de mon propos et surtout je n’ai pas le droit d’intervenir. J’ignore pourquoi mais la conversation m’a agacé ce soir-là. A tel point que lorsque j’ai laissé Maître, il l’a vu, j’avais les larmes aux yeux. Il m’a dit que je prenais trop à coeur quelque chose qui ne le méritait pas. Mais quand même.

D’autant que je repars par le chemin indiqué. J’attends que le feu des travaux soit à zéro pour avancer. Je précise que la rue est à double sens bien qu’il n’y ait la place que pour une seule voiture. Aller comprendre mais un pakistanais s’engage dans cette rue et voyant que je bloque me demande gentiment de reculer, de faire des manœuvres pour le laisser passer.

Or, le code de la route est très clair, on ne s’engage pas dans une rue si elle est bloquée quelque soit l’obstacle. Je finis par sortir de ma voiture et m’assieds les bras croisés sur mon capot en disant que je ne bougerais pas tant qu’il ne reculera pas. Un black ayant vu la scène intervient en me faisant comprendre que j’étais dans mon droit. Mais le pakistanais s’éloigne avant de me dire qu’il allait appeler la police. Je lui ai dit, très bien, fais le. D’autant qu’une voiture est arrivée derrière moi donc les manœuvres que je devais faire ne sont plus faisables. Heureusement que le passager est plus intelligent. Il a pris le parti de faire reculer la voiture.

Je commence à avancer mais m’arrête car il ne m’a pas laissé assez de place. Il recule un peu plus et au bout d’une bonne demi-heure bloquée dans cette foutue rue, agacée, énervée, fatiguée et ayant perdu tous les bénéfices de détente que le Moon a pu m’apporter, je peux enfin rentrer.

Enfin presque car dans une rue près de chez moi, une voiture bloque mon passage. Heureusement, elle prend le partie de bouger pour me laisser passer.

Mais je dois dire qu’autant le début de soirée était génial et j’ai pu me détendre, prendre du plaisir. Autant, je me serais bien passée de tout ce qui s’est passé sur le chemin du retour.

Je me raisonne et me dis que demain est un autre jour…

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4 commentaire

  1. Nous lisons chaque fois avec la même perspective que c est génial de vivre ça
    Ma compagne le vit chaque jour (son patron est sont maître ) au bureau à la maison ou en club libertin

    1. Merci à vous de me suivre et de savourer. Je serais curieuse de savoir l’équilibre de votre femme. Il faudrait que je puisse échanger avec elle.

  2. J’ai acheté une sexmachine
    Ma soumise qui en bénéficie quand elle a été très « gentille », en est très contente.
    Elle est depuis toujours très « gentille » à présent.
    Donc très efficace pour le plaisir.

    1. J’ai bien reçu votre don et vous remercie

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