Récit Fictif – Lili Soumise et la voisine

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Pour info, ce récit est purement fictif et ma chambre ne donne sur aucun vis-à-vis

J’ai emménagé dans cet appartement et j’ai bien remarqué que la fenêtre de ma chambre donnait sur une fenêtre d’un autre appartement. A bonne distance mais vu que je peux apercevoir des éléments de la chambre, je me doute que la réciproque est propre.

J’installe les espèces d’autocollants pour les rideaux mais ils finissent par tomber. Je me dis qu’en face, vu qu’il y a des rideaux et que l’hiver arrive, cela peut attendre. Il m’arrive de temps en temps de rester nue ou seins à l’air sans faire attention à ce vis-à-vis. Je suis persuadée que personne ne me regarde et le temps que je suis dans cette tenue est tellement faible que j’en oublie même les rideaux.

Un matin, nue, je me lève, m’étire avant de m’apercevoir que non seulement la voisine d’en face a ouvert sa fenêtre mais elle y est. Je me retourne aussi vite que possible et me cache. Aurais-je aperçu un sourire ?

Je me saisis d’un vêtement qui traîne pour me couvrir et en sortir d’autres pour la journée avant de filer m’habiller.

Ce n’est qu’un court instant et me dis qu’après tout, je suis chez moi, je suis libre de faire ce que je veux. Toutefois, je fais attention les jours suivants à éviter de me présenter nue à ma fenêtre et je constate que la sienne est fermée.

Quelques semaines plus tard alors que l’épisode est oubliée, je me retrouve aux poubelles avec elle. Je dis un vague bonjour et elle me répond. Avant de vouloir poursuivre ;

« J’ai quelque chose à vous dire mais je ne sais pas comment vous allez le prendre ?

Je me tourne, la regarde et m’aperçois à qui je venais de dire bonjour. Je rougis mais réponds :

– A vous de voir.

– Je voulais vous dire que j’adore votre corps et que je suis bi.

Je n’en reviens pas. Je ne sais que répondre car après tout, elle est ma voisine.

– Écoutez, j’ai eu une seule expérience avec une femme. Je ne suis pas contre le fait de recommencer mais….

– Mais ?

– Franchir le cap est compliqué pour moi.

– Accepteriez-vous de venir boire un verre en tout bien tout honneur ?

Me voilà coincé entre le respect qui me dit que cela ne se fait pas de décliner et le fait de savoir ce qu’elle attendrait.

– Je ne sais pas. Je risque de vous décevoir.

– Je n’en attends rien. Je ne connais juste personne et pourquoi pas faire connaissance. »

Le rendez-vous est pris pour le prochain vendredi. Mais comment m’habiller ? Si je m’habille sexy, elle va croire que je la cherche. Si je m’habille en sac-poubelle risque de lui manquer de respect. Grrr… Pourquoi est-ce si difficile pour une fille de s’habiller.

J’opte pour une robe peu décolletée et qui tombe au niveau des genoux. Pas de bas, il fait trop chaud. J’arrive chez elle et je vois qu’elle ne s’est pas privée. Elle a juste une brassière qui cache à peine ses seins et une minjupe mettant en valeur ses jambes.

« Bienvenue à toi. Entre, je t’en prie. »

Lorsqu’elle me désigne le canapé, je vais à l’autre bout d’un verre déjà posé sur la petite table. Elle me sert. Et nous finissons par parler de tout et de rien, des hommes, des relations, du boulot mais rapidement. Elle revient régulièrement sur le sexe. Elle semble libertine car apparemment dès qu’elle a une personne en vue, elle la traque et la chasse. Suis-je une proie ?

Je la laisse me servir un deuxième et même un troisième verre. Je finis par lui lâche mon blog et mon statut. Elle regarde sur son portable, lis à haute voix un de mes articles, regarde mes photos et me complimente.

Où est le trou de souris dans lequel je peux me glisser ? Je la vois alors qui me fixe et je reconnais ce regard : celui du désir, celui du sexe, celui qui me fait monter l’envie en moi. Mais j’ai encore du mal à déterminer si c’est son envie en elle que je ressens ou si c’est la mienne ou un mélange des deux.

Peu importe, elle se jette sur moi à tel point que je penche un peu en arrière et elle m’embrasse avec fougue. Sa main gauche caresse ma jambe et la sens remonter mais je la stoppe.

Elle s’éloigne de moi :

 » Excuse-moi. Je croyais que tu avais envie.

Je n’ai que quelques secondes pour réagir, si je ne réponds rien, le moment sera passé. Si je réponds, ma réponse indiquera si je laisse envahir cette envie ou si je m’en vais.

– Je ne voudrais pas te décevoir, j’ai peu d’expérience.

– Si je te promets d’y aller en douceur, tu acceptes de venir dans ma chambre ?

– Oui. »

Elle me prend par la main et m’emmène dans cette pièce où j’avais pu à loisir avoir un bref aperçu.

Elle me montre la chambre, se met derrière moi et m’embrasse tendrement le cou. Elle m’enlace avec ses bras. Je ressens une telle tendresse. Elle continue à m’embrasser le cou et je laisse l’envie, l’excitation montée.

Elle me libère de son étreinte mais c’est pour mieux chercher la fermeture éclair de ma robe lui révélant ma nudité.

Elle me retourne avec douceur. Elle m’embrasse avant de descendre au niveau de mes seins. Elle les caresse, les prend en bouche chacun à leur tour.

Si je ne le savais pas, aucune différence avec un homme. Elle finit par me pousser sur le lit. Je m’installe sur le dos et la regarde se mettre à nue devant moi.

Elle grimpe à son tour sur le lit mais s’arrête au niveau de ma chatte. Elle y insère un doigt. Mon corps réagit instantanément. Je gémis. Elle y insère un deuxième. Je Bouge en fonction de son mouvement. Le plaisir monte en moi. Je sais l’exprimer. Elle les remplace alors par sa langue.

Hmmm. Que c’est bon ! J’adore. Je la laisse faire, Je lâche prise. Combien d’orgasmes, elle me donne ainsi, je l’ignore. Mais elle finit par s’arrêter. Elle remonte au niveau de mes seins et jour de nouveau avec, elle mordille mon téton tandis qu’elle tord le second. Elle m’observe. Je sens son regard sur moi alors que j’ai les yeux fermés. J’ose les ouvrir et prendre conscience que je suis avec une femme.

Elle remonte à ma bouche et me glisse :

« Je te laisse le choix : soit tu me fais la même chose soit je grimpe sur toi.

Je réfléchis. J’ai peur de ne pas lui donner le plaisir qu’elle m’a donné.

– Je te guiderais si tu veux.

– Je veux essayer. »

Elle s’allonge à son tour sur le dos. Je grimpe sur elle et descend au niveau de ses seins. Je l’imite en les caressant, les serrant, jouant avec les tétons que ce soit mes doigts ou ma bouche. J’ai l’impression qu’elle adore mais est-ce vraiment le cas.

Je descends en l’embrassant. Je mets un doigt et me rends compte qu’elle est très humide. Ni une ni deux, j’y glisse ma langue. J’essaie de la bouger comme elle ou les autres partenaires que j’ai pu avoir. Je l’entends qui me guide :

« Plus vite, ralentis, oh oui continue. »

De temps en temps, elle appuie sur ma tête avec sa main. Quand je la sens qui se calme, je retire ma langue et y glisse un doigt qui bouge un peu. Quand je la sens de nouveau humide, j’en glisse un deuxième avant de recommencer à la lécher.

C’est elle qui m’arrête :

« Allonge-toi sur le côté. Tu vas adorer. »

j’obéis alors qu’elle se lève. Elle va à son armoire et en sors une boîte. Je comprends que nous avons toutes nos petites cachette pour nos jouets. Elle sort un double gode et me le montre fièrement.

Elle me le jette : « Enfile le de ton côté. »

J’obéis. Elle vient s’allonger en face de moi et l’insère en elle. J’ignore ce que je devais faire mais pas la peine de réagir. Elle commence à bouger faisant bouger le mien et mon corps. Je ne réfléchis plus, instinctivement, je bouge en fonction d’elle. Je suis son rythme, je vois le plaisir qu’elle prend tout comme elle voit le mien.

Je ne ferme plus les yeux. J’assume de baiser une femme. Nous bougeons de plus en plus vite, nos gémissements se mélangent jusqu’à ce que toutes les deux nous exprimons notre orgasme.

Waouh. Je l’ai refait avec une femme ! Mais vais-je assumer l’avoir fait avec ma voisine.

Nous retirons le jouet et reprenons notre souffle chacune de notre côté.

Le vin, le sexe, je ressens une grande fatigue me gagner. Je me lève et me rhabille :

 » Tu t’en vas ?

– Je suis fatiguée et je crois qu’il vaut mieux que je rentre.

– Tu peux rester si tu veux. Nous pourrions recommencer !

Je réfléchis et repense au fait que malheureusement, le lendemain matin, j’avais déjà un programme le matin.

– Je ne peux pas. J’ai des choses de prévu mais pourquoi pas une autre fois. »

J’avais parlé sans réfléchir. Je me demande pourquoi je lui lance cette idée. Elle me raccompagne nue à la porte.

Maintenant, je sais : mes rideaux attendront.

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2 commentaire

  1. Très beau récit….très excitant…

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