Avant toute chose, sachez que je n’ai fait aucun effort de mémorisation sur le moment. De plus, étant très prise ces derniers temps, j’ai tardé à écrire cette séance. J’ai pris le temps de le faire lire à Maître afin d’avoir sa validation.
Ce soir, j’ai ressenti le besoin de voir Maître. Un problème perso m’obsède et j’ai besoin de lâcher prise. Cela tombe bien, il est disponible.
D’autant que j’ai ressenti un manque ces derniers temps. A voir s’il sera comblé.
Je décide de mettre la robe jaune qui est bien trop décolletée à mon goût ainsi que mon collier Cookie avant d’aller le récupérer. J’ai bien remarqué que même dans ma voiture, des hommes et des femmes me regardent. Cela me gêne un peu mais protégée dans ma voiture, peu importe.
Je récupère Maître et sur le retour, nous parlons de ma situation qui n’est pas évidente. Maître a été très clair sur ce soir. Il est prévu que ce soit une séance de tendresse sauf si je suis demandeuse.
Une fois rentrés, nous nous installons sur mon canapé. Lui en caleçon, moi, nue avec mon collier mais, dans ses bras. J’avoue qu’au vu de mes émotions, avoir de la tendresse me fait énormément de bien.
Je sais qu’il a une grande affection pour moi, qu’il me protège, qu’il s’intéresse à moi. Ce qui me change car, pour être honnête, je n’ai pas beaucoup de personne qui le fasse comme lui le fait. C’est pourtant ce dont j’ai besoin, ce qui me comble.
Bien évidemment, ses mains ne restent pas sages. Elles parcourent mon corps, mon dos, mes seins, mon ventre, mes jambes. Quand elles s’approchent des parties sensibles, je ne peux que réagir en conséquence.
Ce qui donne le départ aux jeux que Maître affectionne. Ceux de s’approcher des parties sensibles, de me faire réagir et de s’éloigner. Dans le même temps, avec lui, tout mon corps est sensible même des parties auxquelles je n’aurais jamais pu penser. Et ce, dans un seul but. Celui de me rendre demandeuse, de me rendre soumise, de m’humilier afin de le supplier qu’il me donne du plaisir.
Il ne faut guère de temps pour que Maître joue avec mes tétons comme des joysticks. Ou qu’il effleure mon anus et mes lèvres intimes.
C’est à ce moment-là que j’ai perdu le fil. Il me semble qu’il m’a pénétré avec ses doigts, jouer avec mon point G. Et ce, avant de me pénétrer avec ses doigts dans mon anus.
Je résume en quelques lignes mais vous vous doutez bien qu’il a pris son temps, me laissant monter, me laissant émettre les différents sons de plus en plus bestiaux exprimant mon plaisir et mes jouissances.
Une idée me vient. Je mets du temps avant d’arriver non pas, de l’exprimer, mais, de la mettre en pratique. Je me saisis de mon nouveau gode noir et le pénètre dans mon vagin pendant que Maître joue avec ses doigts dans mon anus.
Cela me rappelle que je fantasme sur la double pénétration. Je n’ose imaginer mes jouissances dans une telle situation. Rien que le gode et ses doigts, le plaisir est immense et me fait un bien fou. Il me laisse monter, avoir plusieurs jouissances, Et ce, avant de décider de retirer le Gode Noir pour me sodomiser avec lui.
Oh la la, qu’est-ce que cela fait du bien ! A croire qu’il a lu dans mes pensées ! D’avoir deviné combien l’anal me manquait ces derniers temps. Il joue avec moi autant que se peut. Je jouis de par mon anus.
Mais il n’en a pas fini, il continue de jouer avec moi. Jusqu’à ce que je ne supporte plus le Gode. Il le retire et me laisse récupérer mais il sait combien je suis insatiable. Alors, il rejoue de nouveau mais cette fois avec le Wand. Et je dois dire que la jouissance qui monte est juste équivalente à une torture. Je supporte mais supplie très vite Maître d’arrêter.
Comme à son habitude, il le laisse encore quelques secondes, laissant exprimer cette jouissance que je ne voulais pas vivre avant de le retirer.
Il me faut quelques minutes pour me remettre de mes émotions. Mais aussi de boire. Il fait chaud et je dois dire que c’est aussi bien à cause de la lourdeur du temps que des jeux menés précédemment.
Finalement, nous mettons un film. Et je découvre les commentaires de Maître pendant un film. Je crois que je ne regarderais jamais un film d’horreur avec lui, il casserait l’ambiance. Mais j’apprécie ce moment de quotidien sans jamais oublier que je suis soumise. Même si j’arrive à ne plus y songer, mon collier et ma médaille me le rappellent.
Je viens de me souvenir que j’ai oublié de vous indiquer que pendant qu’il s’amusait avec moi, il a joué avec cette médaille. Le fait d’entendre le cliquetis me fait monter dans les tours. Mais c’est parce que c’est lui, parce que je lui offre ma soumission et que j’accepte de m’humilier avec lui.
Le film terminé, nous allons nous coucher. Il me semble que nous avons joué encore comme il sait le faire. Le titillement de mes tétons qui me font jouir uniquement par cette pratique. Ses doigts dans mon intimité. Le jeu avec mon point G. Le jeu avec ma médaille. Ses morsures dans mon cou…
Et ce, avant de décider qu’il faille dormir. Mais comme vous le savez, la nuit n’est pas seulement du sommeil. J’ignore à quelle heure mais Maître rejoue avec moi dans la nuit comme la veille. J’adore. Même s’il est vrai que je suis demandeuse de sommeil, prendre du plaisir est quelque chose qui n’est pas courant dans ma vie alors m’en fiche si, demain, je suis fatiguée. Je vis le moment présent, j’apprécie ces jeux.
Il finit par s’arrêter en décrétant que j’ai besoin de sommeil. Je me rendors en me demandant si je n’ai pas rêvé.
Le lendemain, je tarde à me lever. Il faut dire que ces derniers temps, je hais mon réveil. Je finis par le faire et vais dans la baignoire pour me mettre à quatre pattes. Maître se concentre et finit par uriner sur ma raie des fesses. Je n’y crois pas mais j’y prends du plaisir et pourrais même en jouir. Même si l’odeur me dégoûte quelque peu. J’ignore ce que lui a ressenti mais il a sûrement observé mon plaisir.
Une fois soulagé, il me laisse prendre ma douche en prenant soin de bien me laver les fesses. Je ne peux pas aller au travail en puant l’urine même si c’est celle de mon Maître. J’aurais même aimé qu’il me fasse un mot d’excuse pour ne pas aller au travail. Il m’a indiqué qu’il est prêt à le faire mais pas sûr que mon chef puisse accepter ce mot.
Je m’habille et go pour ma voiture. Je ramène Maître chez lui avant de prendre le chemin de mon travail. A vrai dire, j’ignore quand je le reverrais. Ma situation n’est pas simple à ce moment-là.
Toutefois, je suis convaincue que j’avais besoin de le voir pour la tendresse, le lâcher prise, le plaisir y compris celui ressenti par l’anal.
Par moment, je me dit que ces moments, qui, je le sais, sont rares et magnifiques, ne sont pas réels. Je sais que je l’ai dit plusieurs fois mais aujourd’hui, je comprends pourquoi je le dis et me fais réaliser que j’ai un travail sur moi à faire. Un de plus.
Dans tous les cas, je commence ma journée avec le sourire, détendue et quelque peu fatiguée.