Beaucoup d’hommes cherchent à m’intéresser sans y parvenir. La clef avec moi est de savoir me rendre curieuse.
J’ai diffusé mon blog et mes aventures sur Twitter non pas pour faire des rencontres mais pour que des personnes lisent et échangent avec moi afin de savoir comment elles vivent leur soumission.
Seulement, j’ai vite compris qu’il fallait faire du tri entre les dickpicks reçus, les hommes qui veulent coucher avec moi ou me soumettre sans savoir ce que cela signifie réellement.
Et pourtant, un homme a entamé la discussion sur la domination en général. Il partage sa vision, me dit ce qu’il pense de la mienne.
En gros, non seulement, il répond à ma demande mais en plus, il m’intéresse à sa manière de penser, de voir les choses.
Bingo, je suis curieuse et comme d’habitude, j’ai envie d’en savoir plus, je joue le jeu de la séduction.
Mais bien évidemment, au lieu de pouvoir avoir un homme libre de qui je peux tomber amoureuse, je tombe sur un libertin qui a déjà une compagne.
La déception s’ensuit et j’ignore ce que je dois faire. Il est tellement rare que des hommes sachent me rendre curieuse.
Alors que faire ?
Il est rare que je décide d’aller jusqu’au bout et pourtant sans savoir pourquoi, je décide de le rencontrer dans un restaurant.
En le voyant, il n’est pas le type d’hommes qui m’attire habituellement. Mais je ne m’arrête jamais au physique parce que c’est secondaire pour moi. Si la personnalité me plaît, le physique n’est en rien un problème pour moi. Car lorsque je regarde les personnes, ce n’est pas leur physique que je vois mais tout ce qui se dégagent d’elles.
Comme j’aurais du m’y attendre, il aborde le sujet de la domination. Ce qui a pour effet de me gêner. D’habitude, j’ai du répondant surtout quand un homme évoque ou sous entend de vouloir jouer avec moi. Mais là, je suis trop gênée, j’essaie d’esquiver, de changer de conversation jusqu’à céder car impossible d’y échapper.
Je sais que j’ai une décision à prendre à la fin du repas. Mais je ne sais pas. Après tout, il ne répond en rien à ma recherche profonde. Mais dans le même temps, il peut répondre à un besoin que j’éprouve.
Dans ces situations, je ne sais quelle décision est bonne. En réalité, comme me l’a dit un coach de vie plus tard, toute décision est bonne du moment que l’on est prêt à en assumer les conséquences.
Mais dehors, en pleine rue, je suis en face de lui. Si je ne fais rien, cela s’arrête là. Si je fais un geste, cela est un signe pour une suite éventuelle.
Parce qu’une part de moi en a envie, je le laisse me prendre dans ses bras et me laisse embrasser. Ai-je répondu à son baiser, je ne me souviens plus.
Néanmoins, malgré qu’un rendez-vous soit pris pour le samedi après-midi. Je ne suis pas sûre que j’y serais.
Car comme à mon habitude, la raison reprend le pas : « Pourquoi tu y vas alors que cela ne mènera à rien et encore moins à ce que tu cherches réellement ? Tu as déjà une relation de ce style et tu as du mal à l’entretenir et tu en ajoutes un autre ? Que vas-tu dire à ton premier maître ? »
Sans compter qu’avant ledit jour, j’apprends des nouvelles qui me bousculent et lorsque je me lève le samedi matin, je me dis « Je sais ce que je veux et c’est une relation de couple ».
Je suis sur le point de tout annuler mais cela ne correspond pas à mon respect de l’engagement. Ce serait irrespectueux d’annuler aussi tardivement. Je laisse la matinée passée.
Arrivée en avance dans le parking de l’hôtel, je ne veux qu’une chose : partir et rentrer chez moi. D’autant que la fatigue plus le stress de ce rendez-vous entraînent des larmes non désirées.
Mais je suis là, je ferais face et assumerais ma décision.
Lors d’un réception d’un message, je sors de mon véhicule et le rejoins devant l’hôtel.
Il me demande comment ça va. Depuis que je me suis rendue compte que l’honnêteté et la franchise apporte bien plus que des mensonges, je choisis la vérité en indiquant ma fatigue et un moral bas. Peut-être que j’espérais que tout s’annulerait car je crois que j’ai un problème au niveau prise de décision. Après tout, c’est plus facile quand on pousse à prendre les décisions que nous ne sommes pas capables de faire.
Et pourtant, Il m’embrasse quand même et le laisse me prendre dans les bras. Je ne suis pas à mon aise parce que ce n’est pas ce que j’avais décidé et que les choses prennent une direction qui m’effraie.
Mais mon corps, ce traître, en a envie.
Alors, nous entrons et quand l’administratif est terminé, nous allons dans la chambre.
La première chose que je fais quand je suis dans une chambre, après avoir posé mes sacs, est d’enlever mes chaussures et mes chaussettes. J’adore être pieds nus.
Ne sachant que faire ni ce qu’il attend de moi, je reste debout collée au mur. Je me sens un peu bête à ce moment-là.
Il s’assied simplement sur le lit en face de moi. Je prends le parti de le laisser faire et de voir où cela me mènera.
Nous parlons et gentiment il me prend dans ses bras jusqu’à ce qu’il me dise : « je crois qu’il faut qu’on te déshabille ».
Je le laisse faire. Il est apparemment satisfait d’un soutien-gorge bordeaux et d’un string noir avec Bertty Boop sur le devant.
Ce qui ne l’empêche pas de me mettre nue avant de m’allonger sur le lit et de me faire subir un premier cunnilingus alors que lui est encore entièrement habillé.
Il dit régulièrement : « Miam » ou « C’est délicieux ». Il complimente mon corps. Ce qui me gêne car même si cela surprend beaucoup de personnes qui me connaissent, je suis de nature timide. Et mon ventre pourrait être moins volumineux.
Pourtant, mon corps a l’air de plaire à cet homme alors que je ne comprends pas pourquoi.
C’est ainsi que l’après-midi se passe : un moment cunnilingus et un moment où je suis dans ses bras pour discuter. Enfin surtout moi, faudrait que je corrige ce défaut d’être bavarde. Je me demande s’il ne trouve pas que je le suis trop.
Une précision toutefois au sujet des cunnilingus.
Pour le premier, je suis allongée sur le lit simplement tandis que je subis ce qui deviendra lors des séances suivantes des tortures de plaisir.
Pour les suivants, veuillez excuser ma mémoire mais il m’en a fait beaucoup, je suis assise sur sa bouche.
Une autre fois alors qu’il était nu, je lui fais une Fellation. Une autre, dans la même position, il me tient les mains dans le dos pendant le cunnilingus et la Fellation.
Je ne suis pas pour autant en reste, j’ai droit à des fessées, à des annulingus ainsi que des doigts dans mon cul, il m’a même mordu mon petit clitoris.
J’ai droit aussi à ce que ses mains me griffent le dos de bas en haut.
Il découvre quelques points faibles comme le cou et le fait que je sois chatouilleuse. J’ai cru qu’il allait découvrir un autre point faible : celui où il vaut mieux me tenir car le mélange de douleur et de plaisir est insurmontable et j’ai des réactions involontaires. Heureusement, il n’a fait qu’effleurer.
De temps à autre, il bloque mes mains et je le laisse faire.
Il en conclut : « Tu es une soumise. Et je dirais même une chienne. Et sache que c’est un compliment »
Comme j’aime comprendre, j’en demande les raisons : » quand je te donne une fessée, ton corps se met en position pour une autre. Quand je te mords le cou, tu le tends pour que je continue. Dans tes yeux cela se voit. Et enfin dans tes gémissements. Tu ne peux rien y faire, ce sont des réactions involontaires. »
Bref, je le laisse jouer avec mon corps. Mais j’apprécie qu’il soit gentil et non pas en mode dominant. J’ai besoin de câlin et de tendresse. C’est exactement ce qu’il me donne même s’il commence doucement à rentrer dans des jeux.
Pour la dernière, il me doigte dans mon intimité mais il me fait subir la torture que je déteste plus que tout. Par 3 fois, au moment d’atteindre la jouissance, il s’arrête.
Il me fait me mettre à 4 pattes et continue son petit jeu malsain. Je ne me souviens plus exactement de ce qu’il m’a fait car la puissance du plaisir qui monte en moi fait abstraction. Je crois que je ne vais pas résister. Je finis par m’allonger. Il se met à côté de moi, met mes mains derrière mon dos, les tient avec son pied, me met son sexe dans ma main et continue de me doigter.
J’atteins ainsi une jouissance jamais égalée à ma connaissance. Hormis le gros point faible qu’il n’a pas trouvé (il va se mettre le défi de le trouver à force de le dire).
Il m’explique que c’est dû à la torture. Quant à lui, il éjacule sur mon dos.
Ce qui me vaut, après avoir attendu quelques minutes pour m’en remettre, une douche rapide.
Nous nous rhabillons pour mieux rentrer chacun chez soi.
Il n’attend qu’une chose : ma prochaine dispo. Ce qu’il découvrira en lisant, c’est que ma dispo n’est pas de suite et quand elle arrivera tout dépendra de mes envies et des éventuelles rencontres d’ici là.
Car je n’abandonne pas l’idée de trouver un compagnon de vie. Et tout le monde s’accorde à dire que je ne fais de mal à personne en jouant avec un homme consentant. Au contraire, j’ai l’impression de prendre soin de moi.
Et je l’ai écouté. Quelque soit mon partenaire sexuel, je ne pourrais avoir du plaisir qu’en étant une soumise. Et ce, sans forcément parler de BDSM.
Alors, à voir la suite car je l’ignore moi-même.
Blog de Lili Soumise
Blog de Lili Soumise – Une soumise BDSM raconte sa soumission