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Maître m’informe que ce soir ce sera restaurant et ensuite, nous aviserons.

Je demande à ne pas aller à celui auquel on est habitué, j’ai envie de changement. Maître accepte. C’est ainsi que lorsqu’il m’informe qu’il est arrivé que je descends avec une jupe en cuir arrivant aux genoux, mon haut rose décolleté, mon rosebud ainsi que mon collier et le gode ventouse dans mon sac.

Je me pose dans ses bras. J’ai eu une semaine de folie, même ce samedi matin, j’ai eu des pensées pour le boulot. Il faut dire que ce jour n’a pas été de tout repos vu que je suis partie de chez moi à 9h15 pour n’y rentrer que vers les 16H.

Je ne suis donc pas mécontente de me reposer sur Maître. Nous échangeons sur nos semaines très lourdes et je m’en veux parce que je ne veux pas parler taf, je ne veux plus y penser et je suis littéralement obsédée.

Le restaurant visé est bondé, nous allons donc au Buffalo grill de Franonville. Je vous le dis, n’y mettez jamais les pieds. Déjà, plus de service. Il faut désormais utiliser votre téléphone. J’étais morte de soif, il a fallu attendre avant d’avoir nos boissons sans compter que la patite entrée est arrivée bien après. Si nous ne réclamions pas de carafe d’eau, nous n’en aurions pas eu. Et enfin, après avoir demandé un geste commercial, au lieu d’attendre 15 mn (nous avions déjà attendu 15mnp, nous avons eu immédiatement nos plats. Et franchement, vu la qualité et la quantité, on était deg.

Ce n’est pas la faute de Maître, peut-être la mienne de l’avoir choisi mais la soirée n’est pas terrible.

Cela ne nous a pas empêché de discuter de choses et d’autres. Mais nous faisons attention à nos mots car une famille est proche de nous. Je pense que c’est pour cela que Maître n’a pas beaucoup joué comme à son habitude.

J’ai aussi involontairement montrer une pointe de jalousie quand il m’a annoncé qu’il allait rencontrer une soumise. Il m’explique son incompréhension du fait qu’il en rencontre souvent. Du fait de son côté libertinage, je sais qu’il rencontre des femmes mais je ne pensais pas autant de soumise. D’autant que je sais que c’est souvent du one shot et non pas pour rentrer dans une relation D/S.

Mais là, j’ai senti que c’était différent. Il m’a expliqué que même si les possibilités de la revoir étaient fortes, ce ne serait que rarement au vu de la distance.

Même maintenant, je ne comprends pas ma pointe de jalousie. Je sais qu’il ne cherche pas à me remplacer même s’il en a plaisanté. Si c’était le cas, j’ose espérer qu’il m’en parlerait. Tout comme je sais que pour lui, le plaisir est ce qui prime et que je lui suis sienne.

Bref, nous finissons enfin par quitter ce restaurant maudit dans lequel je ne mettrais plus jamais les pieds.

Direction notre petit coin. Je mets mon collier durant le chemin. Je ne comprends rien à notre discussion car quoique je dise, cela se retourne contre moi comme si je me rebellais ou n’avais pas l’attitude d’une soumise. Je ne sais plus quoi dire et me demande si Maître ne le fais pas exprès pour me donner cette excuse afin de rougir mes fesses.

D’autant qu’à l’arrivée au restaurant, j’ai osé ouvrir la portière de la voiture en la refermant aussi sec et que lorsqu’il a fait une chose interdite par le code de la route, ayant pris peur, j’ai crié.

Bref, j’essaie d’y échapper mais je crois que c’est mort pour ce soir et j’y aurais droit.

Nous nous installons à l’arrière. Lui assis contre la vitre et moi sur lui.

Nous discutons alors qu’il triture mes tétons me faisant monter petit à petit. Je le dis en une ligne mais en vérité, cela va durer la moitié de la séance passer ensemble. Parce que je suis bien et que pour la première fois depuis une semaine, je peux littéralement me reposer car je ne pense plus à rien qu’au moment présent.

Il finit par insérer ses doigts en moi m’ordonnant alors de m’allonger sur lui. J’aime bien cela mais ce soir, je n’arrive pas à trouver mon confort. Je ne sais pas comment ni où poser l’un de mes bras, je ne sais pas comment mettre mes jambes. Je fais au mieux mais c’est difficile de me lâcher vu que je suis inconfortable.

Maître me donne quelques fessées. Des petites. Et ce avant de jouer avec mon rosebud ou de jouer avec ses doigts dans mon intimité. Par moment, il s’empare de mon collier et je dois avouer qu’inconsciemment, je me suis mise dans la position que Cookie aime bien et une pensée me traverse l’exprit : Je suis Cookie en cet instant. Je ne le dis pas à vois haute parce que c’est une pernsée et que c’est aussi bien de ne pas l’exprimer. D’autant que je sais que j’en ai nulle besoin. Maitre le sait aussi.

Une fois ce plaisir passé, je me rallonge. Maître continue de jouer avec ses doigts, m’obligeant même parfois de remuer pour avoir mes jouissances. Plusieurs fois, je suis sur le point de couler mais je me retiens. On est dans sa voiture et je ne me vois pas le faire ainsi obligeant Maître à la nettoyer derrière.

Mais j’avoue que cela devient difficile et je m’attends au moment où je vais me retrouver nue, contre la barrière avec Maître me soulageant ainsi. Je repense même au gode ventouse pour qu’il le pose sur sa voiture m’obligeant à me goder devant lui. Mais non, je laisse cette pensée s’échapper.

C’est alors que viennent des grosses fessées. Pas de gentilles tapes mais celles qui donnent envie de dire « Aïe » :

« C’est pour la portière. »

Finalement, il m’aide à me relever et me laisse aller dans ses bras. Je suis bien, aucune pensée, juste le moment présent qui me permet d’être détendue. Et ce, jusqu’à ce que mon corps me dise :

« Eh, tu sais que tu as bu ce soir et vu que Maître ne t’a pas fait couler, ce serait peut-être bien de vider ta vessie. Elle n’est pas pleine mais juste un petit jet histoire de relever l’un des objectifs de l’année. »

Je me tâte. Je sais que Maître n’a pas la laisse et c’est bête mais sans elle, je ne me vois pas le faire. J’en parle à Maître qui me demande de décider mais vu qu’il n’a pas la laisse. Finalement, on laisse de côté.

Mais rester dans ses bras à discuter, l’envie de me soulager se fait plus grande. Finalement, Maître me raccompagne chez moi et c’est dans mes toilettes que je finirais par assouvir cette envie.

Au vu de l’heure, c’est peut-être l’une des plus courtes et des moins intenses vécues. Et pourtant, cela ne m’empêche pas de m’endormir aussi sec.

Maître a compris que j’ai atteint un niveau de fatigue élevé et que même si il aime me donner des plaisirs, il s’adapte en fonction de mon état.

Un dernier câlin et bisou et hop chez moi.

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2 commentaire

  1. Bonjour, en effet votre récit est court mais toujours très intéressant. Parfois il suffit juste de quelques instants pour apprécier le moment présent ❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥

    1. Tout à fait d’accord. Merci d’avoir lu

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