Bien qu’il soit tard, ce texte est sorti. Il est grand temps de suivre mes envies et celle d’écrire en fait partie. Ce récit est fictif et ne signifie en rien ma volonté de le vivre réellement.
Je suis nue devant lui alors qu’il ne possède que son caleçon. Je suis en face de lui tandis qu’il entreprend de tourner autour de moi, de me regarder, d’effleurer mon corps.
Je ne cesse de me demander quand est-ce qu’il va me caresser réellement. Et pourtant, je sais ce qu’il attend de moi : le supplier de me posséder, d’être à lui, de lui obéir encore plus que d’habitude.
Un jeu de force a lieu mais lequel de nous deux gagnera. Lorsqu’il me fait face de nouveau, je veux m’approcher, je veux le toucher mais non. Il me tape sur la main et me prometsune punition.
Il continue d’effleurer mes flancs, ma poitrine, ma bouche. Et bien que j’offre mon intimité pour accueillir ses doigts, il les retire aussi vite. Je le regarde, je le vois attendre mais il ne compte pas céder.
Mes pensées s’égarent, j’imagine le moment où il se saisira de mes seins, de les prendre en bouche de les mordiller tandis que ses mains descendront jusqu’au plus profond de moi. Je gémis sans m’en rendre compte et comme pour me provoquer :
» Il ne se passera rien tant que tu ne diras pas les mots que j’attends. Je te repousserai autant que nécessaire. »
Mon corps réagit instantanément. Il réclame son dû, il bouge en conséquence, s’adapte à ses effleurements et émets des plaintes face à la frustration que ma raison lui fait subir. Céder serait comme un échec. Céder serait d’accepter ma soumission.
Car même si j’aime ce jeu de rôle auquel j’ai bien du mal à me passer, mon éducation, ma culture, mes pensées gardent à l’esprit que ce n’est peut-être pas une bonne chose.
Dans le même temps, qu’y a-t-il de mal à suivre cette envie puisqu’elle n’est sans conséquence. J’ai confiance en lui. Jamais il ne me fera de mal sauf si je le réclame. Il me respecte non pas parce que je suis soumise mais parce que je suis femme. Il m’offre tant, me donne tant et je mesure la grandeur de sa générosité que j’ai bien du mal à accepter.
Il m’écoute, me réconforte, prend soin de moi. Je suis sa soumise parce que je l’ai décidé en toute connaissance de cause. Je peux également tout arrêter si je le souhaite, il acceptera.
Et pourtant, je suis là, nue devant lui, réclamant ma soumission mais je souhaite en garder le contrôle. Celui-là même qui m’empêche de plier à son exigence : le supplier. Mais qui m’empêche également de sentir ses mains sur moi tant désirées, gémissant encore et toujours de plaisir car il sait ce qui m’excite. Me plaignant de cette torture de plaisir que me procurent ses morsures. De ses mains me branlant jusqu’à me faire hurler et réclamant une seconde parce que je suis accro au plaisir.
Au lieu de cela, je suis là à vouloir gagner une bataille perdue d’avance.
Mais il se lasse. Il s’allonge sur le lit mais tâchant de garder son regard sur moi me faisant sentir que le choix me revient et qu’il ne cédera pas d’un pouce.
Si je refuse, devrais-je rester debout toute la nuit ?
Je me sens faiblir et il le sait. Il ne me connaît que trop bien :
» Tu sais, l’ennui a tendance à m’endormir. À toi, de voir.
Suis-je capable de refuser et de laisser mon corps si frustré ? Suis-je capable de lutter contre lui ?
– Je te supplie de me posséder, de me prendre, de faire de moi ce dont tu veux. Je murmure.
– Je n’ai rien entendu.
Il est horrible. Déjà que ces mots m’ont tant coûté. Il va me falloir les répéter. Je dis donc plus fort :
– Je te supplie de me posséder, de me prendre, de faire de moi ce dont tu veux.
– C’est bizarre, je ne te sens pas convaincue.
Quelle torture ! Quand est-ce qu’il va se lever ? Quand est-ce qu’il va combler mes envies ?
Alors, j’essaie tant bien que mal de prendre un ton de plainte :
– Je te supplie à genoux de me posséder, de me prendre, de faire de moi ce dont tu veux.
– Alors à genoux ma chienne.
J’obéis. Il se lève et s’approche de moi. Il appuie sur ma tête et je comprends. Je lui embrasse ses pieds tandis qu’enfin ses doigts tâte de mon humidité. Toutefois, il tâche de me languir. Je n’en peux plus, je ne tiens plus.
-Enlève mon caleçon comme je te l’ai appris.
Je me relève et enlève son caleçon avec les dents. Il m’aide à le faire glisser. Il me tend son sexe. Non pas que je ne l’aime pas mais j’aimerais que ce soit lui qui s’empare de moi. Mais je lui ai donné plein pouvoir et ma seule liberté est d’obéir.
Je prends son sexe en bouche et fais des va-et-vient doucement.
– Lèche mes couilles ma chienne.
J’émets une plainte sans en avoir conscience et obéis.
– Si j’entends une nouvelle plainte, tu seras punie.
Habituellement, j’aurais répondu et expliqué que je suis tellement frustrée d’attendre qu’il me donne du plaisir. Mais si je le fais, il serait capable de me faire attendre encore plus longtemps.
– Allez relève-toi et allonge-toi sur le dos.
Je souris. habituellement, cela signifie un cunnilingus. Au lieu de cela, il se dirige vers son sac et me met un bandeau sur les yeux. Je sens alors qu’il me met des entraves aux poignets et aux chevilles.
– Ainsi, tu sauras que tu es mienne. Tu ne pourras pas l’oublier.
– Oui Monsieur.
– Non, ce soir, c’est Maître.
Et merde. Il sait combien ces mots me pèsent. Le supplier ne le suffit pas. Je ne dis rien bien que je sache qu’il attend après moi.
– Comme tu veux. Si c’est ton souhait de dormir ainsi.
Dormir ainsi ? Alors que mon corps réclame gémissement et plaisir.
– Oui Maître. je murmure.
– Avec plus de conviction ma chienne.
Décidément, à quoi il joue? Je dis plus fort :
– Oui Maître.
Enfin, il vient à moi. Il monte jusqu’à ma bouche en donnant des coups de langue sur mon corps avant de s’emparer de ma bouche. Il tâte de mon humidité et s’en satisfait.
Il descend et commence en fait à me lécher. Au vu de mon excitation, mes gémissements sortent instantanément. Bien sûr, il en profite et joue. Dès que le plaisir monte, il s’arrête :
– À chaque fois que tu voudras que je reprenne, tu me supplieras.
Quelle torture mentale ! Mais je n’ai pas le choix. Alors à chaque fois qu’il s’interrompt, je le supplie. Au départ, il m’en coûte énormément mais à force de plaisir, les mots sortent tout seuls.
Il commence alors à me branler jusqu’au moment où ma jouissance pointe le bout de son nez. Il s’arrête mais laisse ses doigts en moi.
Je n’en peux plus. Il exige trop de moi :
– Je t’en supplie, continue.
– Fais moi jouir s’il te plaît.
Satisfait, il reprend de plus belle et me laisse couler. Et pourtant, malgré cette jouissance extrême, mon corps bouge :
– Ton corps réclame. Mais toi, en veux-tu encore ?
– Oui maître. S’il te plaît, branle-moi de nouveau.
Il m’obéit et me laisse aller. Il bouge comme il sait si bien le faire et je coule pour la deuxième fois.
Il me libère de ses doigts, me libère du bandeau et me prend dans ses bras. Mon corps satisfait d’avoir son dû mais il me laisse les entraves :
– Tu les garderas toute la nuit. Je souhaite que la leçon soit bien apprise.
– Bien maître.
Nous reprenons une discussion pas de soumise à maître mais de femme à homme. Le plaisir revient. J’en redemande lorsqu’il effleure encore mon corps.
Les mots sont difficiles à sortir mais tardent moins qu’au début de la séance :
– Donne moi encore du plaisir s’il te plaît Maître.
– Alors un 69.
Nous nous mettons en position et je m’empare de son sexe durci. Je me permets de jouer avec lui vu que lui ne se gêne aucunement avec ma chatte en y insérant sa langue ou des doigts. Sans compter les morsures qui ne font qu’augmenter mon plaisir.
Par moment, ma jouissance est tellement puissante que je suis obligée de m’arrêter. Mais Maître me rappelle à l’ordre que ce soit par la parole ou par des fessées. Je m’y applique. J’ignore combien d’orgasmes s’enchaînent jusqu’à ce qu’il nous fasse pencher sur le côté.
Il écarte son bas rein de moi tandis qu’il reprend la branlette de ma chatte. Sans que je m’y attende, je coule pour la troisième fois de la soirée.
Sentant ma satisfaction, il les retire. D’un commun accord, nous nous mettons en position pour dormir. Il est tard.
Je m’endors facilement dans ses bras. Toutefois, je me réveille plusieurs fois dans la nuit. À peine je bouge, je sens les entraves et mon nouveau statut. Suis-je devenue esclave d’ailleurs ?
Peu importe. Lorsque nous jugeons la nuit finie, nous désirons reprendre les jeux. Il trouve le moyen de m’attacher les mains et les chevilles aux quatre coins du lit.
Je suis toute à lui. Il prend un fouet et me fouette doucement avec, quand il ne me chatouille pas. D’abord sur un sein, puis l’autre. Avant de frapper ma chatte. Étrangement, cela fait à la fois mal et du bien. Je gémis. Il recommence plusieurs fois sans jamais frapper fort.
Il retourne alors à son sac et prend un gode. Un autre objet de torture qui n’a pour effet que de me faire hurler de plaisir.
Il me pénètre avec deux doigts avant de le faire entrer en moi et de faire des va-et-vient. Mais bien sûr, la leçon doit être apprise. Alors il s’arrête, m’obligeant à le supplier encore et encore.
Je vois à son regard qu’il prend du plaisir, qu’il est fier et content de lui. Il m’emmène ainsi jusqu’à une telle jouissance que je le supplie d’arrêter.
Mais comme d’habitude, il ne s’arrête pas et continue quelques secondes encore. Je sais pourquoi il le fait. Il veut sans cesse repousser mes limites.
Ce que je ne comprends pas, c’est que je n’ai jamais connu de telles puissances qu’avec lui seul.
Bien sûr, avec d’autres partenaires, j’ai joui, j’ai pris du plaisir mais jamais à ce point. D’ailleurs, je ne coule qu’avec lui.
Il finit par me libérer et prenons une douche ensemble. Il tient à me laver je le laisse faire. Il me caresse, joue avec mon corps et me fait gémir de nouveau pour mon plus grand plaisir.
Je sors de la douche, me sèche et m’habille avec une tenue que j’estime décente. Celles qu’il veut me paraissent un peu trop osées.
Une fois tous les deux prêts, nous descendons petit déjeuner et lui explique mon malaise avec les suppliques et son titre bien que je sache que ce soit normal et naturel dans une relation BDSM. Il m’explique pour la énième fois que cela fait partie de moi et qu’il est grand temps que je l’accepte.
La leçon est juste une étape vers cette acceptation. Il me ramène chez moi et reprenons chacun une vie normale.
Néanmoins, je repense à cette nuit, au plaisir, à la leçon car avec les circonstances, j’ignore quand nous pourrons de nouveau.
Blog de Lili Soumise
Blog de Lili Soumise – Une soumise BDSM raconte sa soumission
Pardon j’aime vous lire
Josiane
Merci à vous
Tres beau récit felicitation
Merci
Bonjour Lili; incontestablement, votre meilleur récit. Félicitations.
Merci
Une belle scène de Domination-Soumission toute en retenue, en allers retours entre frustration, excitation et plaisirs.
C’est vraiment très plaisant de vous lire !
Merci à vous
c’est prenant , dévorant comme le sexe ! j’adore !
Je me permets de vous poser une question sur mon maitre : Comment gérer le fait qu’il ait d’autres conquêtes ? mes sentiments sont partagés entre le doute, l’énervement et l’excitation !
Merci à vous.
Pour vos questions, vous pouvez me contacter par mail : blogunesoumise@gmail.com
Concernant vos doutes, déjà est-ce que vous êtes d’accord avec le fait qu’il ait d’autres conquêtes ? Sinon qu’aimeriez-vous ?
Je pense que vous êtes un peu jalouse. Et en général, cela montre un manque de confiance en vous. Et certainement qu’une petite voix vous dit qu’il peut vous « abandonner » pour une autre.
Le mieux est que vous lui en parliez et sachiez tous les 2, ce qu’est votre relation. Car cela peut venir aussi d’un manque de clarté.
Et c’est à lui de vous rassurer. Donc je ne vous recommande que de lui parler.
Après si cela ne vient que de vous, c’est un travail à faire sur vous pour chercher à comprendre pourquoi vous avez peur de le « perdre ». Pourquoi cela vous énerve.
Le mieux est de se mettre soit face caméra. Soit de vous poser devant une feuille et d’écrire ce qui vous vient.
Je pense que cela peut vous faire du bien et même faire ressortir des choses enfouies.
Ce sont les conseils que je peux vous donner.
Tout simplement magnifique ce récit.
Vous l’auriez tellement vécu vous ne l’auriez pas mieux décrit.
Puis-je le permettre ? On en redemande.
Je sais votre imagination fertile et votre dévotion extrême.
Si le cœur vous en dit, continuez de nous régaler, vous vous régalez bien à écrire !
Merci à vous de me suivre