Synopsis
Pour ce calendrier de l’avent, je me suis imaginée ma vie de soumise si je vivais sous le même toit que Maître et que je lui étais dévouée pendant 24 jours.
Afin de faciliter l’histoire, nous vivons donc ensemble et il n’y a la présence d’aucun enfant.
Je précise que Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec un événement réel, un personnage, un groupe ou une entreprise, passés ou présents, serait fortuite et involontaire
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Cher journal,
Quand le réveil sonne, je suis plus ou moins réveillée. Je m’étire tranquillement.
Maître lui aussi se réveille et me dit :
» Cookie vient me réveiller. »
Je monte à quatre pattes sur le lit avec ma cheville enchaînée au pied de lit. Il est nu comme un ver et a déjà repoussé la couverture. Il me regarde.
« Commence par les couilles. Tu auras droit à ta sucette que si tu t’appliques. »
Je lèche une à une ses couilles. De temps à autre, j’en prends une dans ma bouche. Maître savoure, je le sais à son attitude mais aussi parce qu’il caresse ma tête en me disant :
« Bonne chienne. »
Et ce, jusqu’à ce qu’il m’autorise à prendre son sexe dur en bouche. Je le mets aussi profondément que je peux. Je suis déçu puisqu’il éjacule quasiment de suite.
Je retire ma bouche et m’apprête à me lever comme indiqué dans nos règles.
« Attends, prends cela et soulage toi dans la douche. Je ne peux pas te laisser aller au travail dans l’état dans lequel tu es. »
Je prends le wand, libère ma cheville et pars à la douche. Bien évidemment que je suis humide et bien évidemment que moi aussi, j’aurais aimé avoir un petit cunnilingus. Mais c’est lui le Maître, je lui appartiens et seul lui sait ce qui est bon pour moi.
J’utilise le Wand plusieurs fois jusqu’à être sûre que je suis soulagée totalement. J’en profite pour le passer à l’eau avant de sortir et m’essuyer.
Maître est dans la cuisine en train de petit déjeuner. Je vais dans la chambre et ma tenue est prête un t-shirt particulièrement décolleté, un jupe mi-longue, un porte-jarretelles et bien évidemment le porte-jarretelle. Et ce, accompagné de mon collier public.
Je m’habille tranquillement avant de rejoindre Maître en train de laver sa tasse.
« J’espère que ta tenue te plaît. Ce soir, pour rentrer, tu mettras boules de Geisha et ton rosebud. Si jamais, tu rentres avant moi, tu connais le rituel.
– Oui Maître.
Il vient vers moi, me caresse la tête et dit :
– Bonne journée Cookie. Tu es une bonne chienne. Mais n’oublie pas que tu es ma chienne.
– Waouf. »
Il part à son tour à la douche. J’avale ma tisane, une tartine de confiture et me voilà partie au travail.
Dans les transports, comme beaucoup, je suis plongée dans mon téléphone. Mais est-ce qu’une personne a remarqué mon collier ? Et si oui, est-ce qu’elle a compris sa signification ?
A vrai dire, impossible de le dire. Quand j’en sors, il me faut cinq minutes à pied pour rejoindre mon travail. Temps pour moi de me délester du collier que je devrais, je le sais, remettre le soir.
Il va sans dire qu’étant absent, je suis libre de ne pas obéir mais ce serait tricher et mentir. Chose que je refuse. D’autant que je me doute que me connaissant très bien, il saurait très vite si j’ai obéi ou non.
Peu importe, comme à l’habitude, la journée passe très vite avec quelques échanges de textos avec Maître. Il me laisse entendre qu’il me veut chienne. A se demander quand est-ce qu’il veut que je ne le sois pas.
Il est l’heure de rentrer. Je file aux toilettes enfiler boules de Gesiha et rosebud. J’attends d’être à l’extérieur et à quelques centaines de mètres avant d’enfiler mon collier.
La marche agit sur ses jouets qui m’excitent au plus haut point et je me demande toujours si quelqu’un s’en rend compte. J’observe les gens mais en réalité on vite dans une société égocentrique. Ils sont tous concentrés dans leur pensées ou dans leur téléphone. Très peu se regardent ou osent croiser les regards de celles qui croisent.
Peu importe. Je rentre et je vois que Maître n’est pas rentrée. Je me déshabille pour me mettre à nue. Je change mon collier pour mon collier Cookie. Je mets mes vêtements à laver et j’entends le bip du téléphone. Je vérifie que c’est bien le signal.
En effet, c’est lui. Je vais à la porte d’entrée et attends mon Maître à genoux.
Il ouvre la porte et une fois refermée me tend ses chaussures. Je les lui retire ainsi que ses chaussettes avant d’embrasser ses pieds.
Et ce, jusqu’à ce que Maître m’ordonne :
« Suce-moi. »
Je me relève, défais son pantalon, baisse son caleçon et prend en bouche son sexe dur. Cette fois, cela dure un bon moment ce qui me permet de savourer sa bîte. J’alterne les vitesses, par moment, je le lèche. Maître, comme ce matin, me caresse la tête et me dit :
« Bonne chienne. »
Et ce, jusqu’à ce qu’il éjacule dans ma bouche pour la deuxième fois de la journée. Il me libère de son sexe et lui aussi se met à nu :
« Occupe toi de mes vêtements et va dans ton coussin. »
Je les ramasse et les mets dans le panier à linge sale. J’ai toujours les jouets en moi et mon corps qui réclame son dû : sa jouissance. Lui, je l’ai soulagé deux fois. Et moi ?
Je vais dans le salon et m’installe dans mon coussin. Maître est assis sur le canapé en pyjama et se sert de mon corps comme repose-pied. Il m’ignore complètement. Et ces satanés jouets qui m’excitent que je ne peux pas retirer. Les a-t-il oublier ?
J’ai envie de bouger pour avoir un minimum de plaisirs mais je n’en ai pas le droit sauf pour changer de position.
On sonne à la porte :
« Pas bouger. »
Il se lève. Je l’entends parler. Il revient au salon avec deux boîtes de pizzas :
« Viens à table, tu y as le droit ce soir et tu as le droit de parler. Mais dès que tu as fini, tu vas te laver les dents et tu reviens à ta place dans ton coussin. »
Je lui obéis. Je viens à table. Nous racontons notre journée comme si de rien n’était. Je meurs d’envie de lui demander s’il n’a pas oublié les jouets ni l’état dans lequel je suis. Mais j’ai peur que cela le courrouce et ne provoque le contraire voire une punition.
Une fois la pizza avalée, je ferme la boîte, je vais me laver les dents et m’installe dans mon coussin. Maître, après lui aussi, s’être lavé les dents reviens sur le canapé et se sert de mon corps comme repose pied.
Rien, aucune allusion à mes jouets ou à mon excitation. Attend-il que j’aborde le sujet ? A-t-il oublié ?
Nous choisissons un film et le commentons. Je suis littéralement en chaleur, j’ai même envie de me caresser. Par moment, je bouge ma main et effleure mes seins pour ne serait-ce qu’avoir un peu d’attention. Maître le voit :
« Si tu as envie de te caresser, je t’y autorise. »
Alors, je me lâche, je caresse mes seins, les empoigne. Avant qu’une main glisse sur mon ventre et se dirige vers mon entre-jambe.
« Qui t’a donné le droit de glisser ta main en toi ?
– Personne Maître. Désolée.
– Punition »
Comme convenu, il peut être plus sévère dans les ordres et dans les punitions. Il s’empare de la cravache et me donne trois coups sur chaque sein. Je le remercie à chaque frappe et embrasse sa main en lui disant combien il est bon avec moi.
N’empêche que je suis toujours en feu avec mes jouets.
Quand le film se termine :
« En levrette. »
J’obéis. Il enlève mes jouets et je l’entends s’éloigner. Je n’ai pas le droit de bouger. Il revient et glisse un traversin entre mes jambes :
« Je veux t’apprendre la frustration et je dois dire que tu m’as épaté. Tu n’as rien dit, ni rien fait pour me contrarier hormis la main de tout à l’heure. Alors tu as le droit de te soulager uniquement maintenant avec ce traversin. Mais si tu le fais, retourne toi. »
Je me retourne. Je chevauche le traversin. Au début je suis hésitante puisque Maître m’oblige à le regarder :
« C’est ce que j’attends de toi. Que tu t’abaisses à tes plus bas instincts et à t’humilier au plus haut point pour te soulager. Vas-y ma Cookie. »
Comme j’ai son autorisation, je me lâche et je vais de plus en plus vite. Je me frotte contre ce traversin. Une première jouissance arrive mais je n’en ai pas encore assez, j’en veux plus. Une deuxième ne tarde pas. Mais j’ai une autre envie :
« Maître, étant donné que la leçon est apprise, accepteriez-vous de me laisser m’humilier en me frottant à votre jambe ?
– J’avoue que tu l’as mérité et demain, tu auras droit à une pénétration ma Cookie. »
Il s’installe sur le canapé, je chevauche son genou et le fais afin d’obtenir le si attendu orgasme mettant fin à cette frustration que je ne supportais plus.
Nous allons nous coucher. Lui dans le lit, moi dans mon coussin, cheville enchaînée pour montrer ma condition. Même si je me rends compte que cette condition va de plus en plus loin dans l’humiliation.
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