Toutes les questions que vous pouvez avoir sur le BDSM et la soumission plus précisément
Il faut savoir que même si cela fait partie du BDSM, ce milieu est bien plus vaste que cela.
En effet, les tenues en cuir même si beaucoup présentes ne sont pas obligatoires. Pour ma part, étant soumise, je dois avoir une seule robe en cuir.
Concernant le fouet et la torture, ils font partie du Sadisme et du Machisme. Mais cela ne veut pas dire que tous les Sados et Masos utilisent forcément ces pratiques.
D'autant qu'un fouet peut être utilisé en jeu de caresse sur un corps. Essayez, vous verrez, c'est très agréable.
Toutefois, ces préjugés persistent et continuent d'être véhiculés mais les non initiés ne comprennent pas que le seul fait d'un jeu d'attache ou de bander les yeux, c'est déjà du BDSM. Dans le jargon, il existe un BDSM version soft sans Sadisme et Masochisme et Hard avec Sadisme et Masochisme.
Mais comme dans tout, il existe différents niveausx. Une fessée fait partie du sadomasochisme mais si vous vous arrêtez à cela, c'est plutôt soft. Par contre, être attaché à une croix de Saint André et être fouetté en public, c'est déjà plus hard.
Tout est une question de mesure. Je souhaite vulgariser un peu ce milieu et vous dire qu'il est finalement accesible à tous mais dans le même temps, certains hommes se font des fausses idées véhiculées par le porno. J'en parle dans la partie Soumission.
B pour bondage : jeux d'attaches
D pour Domination : En général avec un/une soumis(e) et un(e) Maître(sse). Pour en savoir plus, mon blog est un bon moyen.
S pour Sadisme : Perversion sexuelle dans laquelle le plaisir ne peut être obtenu que par la souffrance infligée à l'objet du désir.
M pour Masochisme : Comportement d'une personne qui trouve du plaisir à souffrir, qui recherche la douleur et l'humiliation, spécialement dans les rapports sexuels (opposé à sadisme).
Même si le BDSM est souvent corrélé avec des situations sexuelles, ce n'est pas toujours le cas. Le plaisir est indépendant du sexe et je dirais, heureusement.
Petite anecdote que beaucoup de personnes ignorent mais à partir du moment où vous acceptez d'être privé de l'un de vos sens que ce soit en étant attaché, que ce soit bander les yeux ou que vous attachiez votre partenaire ou que vous bandiez les yeux de votre partenaire, vous faites déjà du BDSM.
De ce fait, il y a beaucoup plus de pratiquants de BDSM que l'on imagine.
Mais des personnes lambdas qui ont décidé ou ont besoin de ces pratiques pour éprouver un plaisir. Attention, je ne dis pas qu'en pratiquant le sexe avec le missionnaire ou avec des préliminaires communs, ils n'éprouvent pas de plaisir. Je dis qu'il est simplement différent. Et pour certaines personnes, même puissants.
Je rappelle que dès lors que vous attachez votre partenaire ou lui bandez les yeux, vous faites partie des pratiquants du BDSM. Alors au final, il y a beaucoup plus de monde qui le pratique mais beaucoup l'ignore
On ne peut pas parler de Domination sans Soumission ni de Soumission sans Domination. Les deux sont liées.
La Domination est très souvent représentée par une personne dite Maître ou Maîtresse. Les termes Dominants / Dominas sont également souvent empoyées.
De ce que l'on m'a expliqué, un Dominant est un homme n'ayant pas de soumise. Un Maître est un homme possédant une soumise.
La Soumission est très souvent représentée par une personne dite Soumise. Il existe également des personnes dites esclaves. Sachez qu'il existe une réelle différence entre une Soumise et une Esclave. Ce sont deux notions complètement différentes. Je vous invite à lire la partie sur les 9 dégrés de soumission.
De ce fait, il s'agit de deux personnes qui conviennent d'une relation que l'un des partenaires sera un Maître et la seconde soumise.
- Un feeling : sans le moindre feeling, même si la relation débute, elle sera vouée à l'échec.
- Confiance : Lorsque vous vous retrouvez attaché à un lit, avec un bandeau et un baillon boule, vous avez intérêt à être sûre que cet homme n'appellera pas ses potes pour venir abuser de vous. La confiance est primordiale.Com
- munication : il est extrêmement important de parler avant toute séance afin de définir la suite et pourquoi pas penser au scénario de la prochaine séance. De parler pendant la séance afin que le Maître puisse s'adapter en fonction de ce qui plaît, déplaite, supporte ou insupporte la soumise. De parler après afin de débriefer sur la séance afin de savoir les pratiques à refaire, celles à éviter ou celles à faire évoluer.
- Respect : Si un Maître ne montre aucun respect il est à fuir. En effet, le non et le mot de sécurité (safeword) restent présents y compris dans une relation BDSM. Le non permet de dire au Maître que la séance peut continuer mais qu'il faut arrêter la pratique actuelle. Le mot de sécurité permet d'arrêter la séance totalement. De même, un Maître doit respecter les limites et les pratiques acceptées par la personne soumise. De même, si une soumise ne respecte pas son Maître, ce n'est plus une relation de soumission.
- Partager la même vision du BDSm : il existe tellement de pratiques dans le BDSM qu'afin déviter toutes frustrations, il covnient que les deux partenaires soient en accord avec les pratiques qui seront exercées. Sans quoi, l'une des deux personnes ne pourra pas s'épanouir provoquant des problèmes dans la relation.
- Fréquence : En effet, pour que tous ces éléments soient en place, il convient que les deux partenaires se fréquentent. Si les deux personnes se voient tous les 6 mois, il sera difficile de parler de relation. Mais si elles se voient de manière régulière, on peut parler de relation.
Au final, c'est la même chose qu'une relation amoureuse ou une relation d'amitié si ce n'est que l'on ajoute la couche BDSM avec un rôle de Maître et un rôle de Soumise
Selon les protocolaires, dès lors que deux personnes ne vivent pas ensembles et que le Maître ne peut donc pas indiquer ses ordres à tout moment à sa soumise, il n'existe pas de "Relation BDSM" mais ce sont des "Jeux BDSM".
Selon moi, dès lors que deux personnes se fréquentent régulièrement dans le cadre d'une soumission, la relation existe.
Pour chaque type de relation, je vous dirais ce qu'il en est selon les deux visions.
La relation Domination / Soumission dans un couple
Protocolaires : Relation BDSM uniquement s'ils vivent ensemble car le Maître ne peut donner ses ordres à tout moment à sa soumise.
Selon moi : Relation BDSM
La relation Domination / Soumission entre amis
Protocolaires : Jeux BDSM vu qu'il n'y a pas de suivi quotidien
Selon moi : Rélation BDSM sous réserve que les deux personnes se fréquentent dans ce cadre. S'ils couchent ensembles mais ne font des jeux soumission que de temps à autre, ce sont effectivement des jeux BDSM
La relation Domination / Soumission : aventure sexuelle
Ce que j'appelle aventure sexuelle sont deux personnes qui se voient pour coucher ensemble.
Protocolaires : Jeux BDSM vu qu'il n'y a pas de suivi quotidien
Slon moi : Rélation BDSM sous réserve que les deux personnes se fréquentent dans ce cadre. S'ils couchent ensembles mais ne font des jeux soumission que de temps à autre, ce sont effectivement des jeux BDSM
La Relation Domination / Soumission : Coup d'un soir
Protocolaires : Jeux BDSM vu que c'est un coup d'un soir
Selon moi : Jeux BDSM vu que c'est un coup d'un soir
il ne peut exister de relation dans un coup d'un soir...
En effet, pour certains pratiquant BDSM, la relation Domination / Soumission n'existe que si elle respecte certaines règles.
Pour d'autres comme moi, la relation existe à partir du moment où les deux personnes se fréquentent dans ce cadre sans qu'il y ait une notion de couple.
De ce fait, le BDSM évolue et en fonction de la vision que l'on en a, il existe ou non un protocole.
Pour ma part, je préfère dire que je fixe les règles avec mon Maître qui ne correspond pas forcément aux protocoles fixés par des personnes dont j'ignore l'existence.
toutefois, certaines choses sont assez récurrentes, le collier, le vouvoiement du Maître, le rabaissement de la soumise qui n'est pas l'égale du Maître... Mais encore une fois, cela s'applique avec le consentement des deux partenaires
Un contrat permet aux deux partenaires avant même de débuter leur relations de s'accorder sur plusieurs choses comme : les pratiques acceptées, les limites franchissables, les limites infranchissables, le mot de sécurité, les conditions de la relation...
Je fais la distinction sur les limites car selon moi, il en existe 2 :
- les limites franchissables : ce sont des limites qui existent à un instant t mais si le Maître joue correctement son rôle, cette limite pourra disparaître avec le temps. Un ex : une promenade en laisse nue. Une soumise débutante ne sera pas capable de le faire au début de la relation. Mais si le Maître l'aide en ce sens, dans les mois à venir, ce fantasme sera réalisable.
- Les limites infranchissables : ce sont des limites que jamais, au grand jamais le Maître doit tenter de franchir.
Toutefois, là où je ne suis pas d'accord avec les protocolaires qui indiquent qu'il doit être forcément écrits. Selon moi, il peut être aussi bien à l'écrit qu'à l'oral. Il faut savoir que ce contrat n'a aucune valeur juridique et n'est juste qu'un contrat sur l'honneur.
Alors pourquoi le faut-il ?
Tout simplement parce qu'il est important de définir au moins les éléments suivants avec votre partenaire :
- Les pratiques, jouets, accessoires, tenues acceptées
- Les pratiques, jouets, accessoires, tenues refusées
- Les pratiques acceptées
- Les limites franchissables
- Les limites infranchissables
- La vision du BDSM
- S'il peut y avoir d'autres partenaires ou non
- la cadre : intérieur, exterieur, les 2
- Le mot de sécurité (safeword)....
Ces élements sont vitaux avant d'entamer toute relation BDSM. car si vous n'avez pas les mêmes attentes, la relation sera vouée à l'échec. Même vous risquez de vous retrouver dans une situation inconfortable.
Toutefois, cette liste est non exhaustive. Il est très facile de trouver des exemples de contrat sur internet.
Pour ma part, je préfère l'oral que l'écrit mais parce que j'ai su que je pouvais avoir confiance en Maître Yannick.
De ce fait, si vous doutez, fuyez. Si vous pensez que l'expérience vous tente mais vous voulez être rassuré, faites un contrat écrit. Si vous avez confiance, faites-le à l'oral.
Dans tous les cas, définissez avec votre partenaire les règles. C'est primordial et peut éviter des situations malencontreuses
1. Les Personnes célibataires
Je vais certainement décevoir les personnes qui attendent une réponse qui va leur permettre de pouvoir découvrir ce monde par un claquement de doigt.
Mais pour découvrir ce monde, je vais vous dire qu'il vous faut trouver un ou une partenaire en qui vous avez confiance. Et là, c'est problématique !
Mais surtout, faites attention à vous, méfiez-vous des personnes qui vous demandent du fric, méfiez-vous des personnes qui vous refuse le safeword et de celles qui, de base, ne vous respecte pas et ne cherche même pas à vous connaître
2. Les personnes en couple
Dans cette partie, je vais aborder plusieurs points :
- Comment débuter
- Comment gérer les appréhensions et les découvertes
- Que faire si les envies sont différentes
2.1 Les débuts
Vous êtes un couple, vous souhaitez pratiquer une relation de Domination et Soumission mais ne savez pas comment vous y prendre.
Déjà, je vais supposer que vous possédez déjà les 3 qualités principales qui sont absolument nécessaires pour ces pratiques :
- Le respect : vous ferez toujours attention à l'autre quelque soit la situation. Vous le protégerez et ferez attention à sa personne
- La confiance : Jamais votre partenaire ne vous mettra en danger. Il saura stopper si cela ne vous convient pas...
- La communication : c'est la base pour savoir ce que souhaite l'autre et partager les ressentis.
Les bases sont en place mais que faire ? La réponse est pourtant simple :
- Définissez ensemble qui domine qui ? Des couples alternent selon les semaines.
- Parlez chacun de vos envies, des pratiques souhaitées et de vos fantasmes
- Définissez dans le même temps la ou les punitions qui peuvent imposer au dominé lors de désobéissance
Normalement, de cette discussion, devrait découler votre fil rouge et vous donner les premières pistes des premiers scénarios.
Toutefois, attention, quelque soit vos envies, vos pratiques et vos fantasmes, commencez doucement et allez-y progressivement. Après chaque séance, discutez-en ensemble de ce qui a plu ou déplu, de ce que vous auriez aimé... Bref, faire un débriefing qui devrait normalement définir la suite.
Je vais vous donner un exemple : La femme rêve d'être promenée en laisse toute nue dans une forêt.
On est bien d'accord qu'aussi bien est ce fantasme, vous ne vous voyez pas le faire dès le lendemain. Bon, si vous en êtes capable et le faites, je vous dis bravo.
Mais si vous êtes de réels débutants, vous n'arriverez pas et vous vous défilerez. Mais alors comment faire ?
Achetez une laisse, restez tous deux habillés, mettez lui la laisse et promenez la alors qu'elle est debout.
Si besoin, faites-le lors de plusieurs séances. Et partagez vos ressentis. Si cela ne vous plaît pas ==> stop n'insistez pas et essayez d'autres pratiques.
Si par contre, tous les deux, vous prenez un énorme plaisir, promenez la dans une autre séance dans la même situation mais nue toujours en privé.
Par la suite, sortez tous les deux mais avec une tenue provocante pour elle. Et vous allez voir que des appréhensions risquent d'arriver : Que vont penser les autres ? Pour qui me prend-on ?....
Encore une fois, discutez de vos ressentis et voyez. Mais si cela vous plaît également, allez dans la forêt et promenez la en laisse. Voyez encore une fois ce que vous en avez pensé.
Et si cela vous a fait prendre du plaisir à tous deux ==> vous êtes enfin prêt à réaliser votre fantasme.
Et là, vous risquez de me dire et après ? Ben, après, vous aurez peut-être envie de recommencer, d'autres idées vont arriver, vous pouvez imaginer des scénarios différents... Si cela vous plaît, votre imagination saura vous guider.
En d'autres termes, discutez ensemble et faites vous confiance. C'est aussi simple que cela.
2.2 Les appréhensions et les découvertes
Bien évidemment, parler de vos fantasmes est une chose, être confronté à leur réalité en est une autre.
Des appréhensions sur de nouvelles découvertes peuvent en découler. Mais on est bien d'accord que vous avez une totale confiance en l'autre ?
Alors, parlez-lui de vos appréhensions. C'est important. Car votre partenaire a peut-être les mêmes appréhensions ou d'autres comme celle d'aller trop loin et de vous faire mal malencontreusement.
Vous devez donc vous rassurer l'un l'autre et vous dire que de toute façon, vous verrez bien lors de la réalité. Il est donc important d'être attentif à l'autre lors des séances surtout la personne qui domine.
Mais elle peut encore avoir peur d'aller trop loin. Tout ce que je peux vous dire : ne vous inquiétez, faites et suivez votre instinct. Si jamais cela va trop loin, vous le saurez et y aura toujours moyen de faire machine arrière.
De plus, comment savoir si cela peut vous plaire ? Alors, certains me demandent si j'apprécie certaines pratiques ou accessoires. Je peux vous donner ma réponse mais cela ne répondra pas à votre question.
En effet, j'adore être attachée par exemple et être privée de ma liberté de bouger. Mais tant que vous, vous ne l'aurez pas essayé par vous-même, comment vous le saurez ?
Alors, sans aller jusqu'à vous immobiliser totalement, commencez à ce que votre partenaire vous attache les mains. Et voyez l'effet que cela vous fait.
Mais c'est pour cela qu'il faut que vous ayez discuté préalablement de vos pratiques et envies. Ainsi, tous deux ferez le chemin ensemble dans une même direction.
En conclusion, je vous conseille de jouer aux curieux, d'essayer ce qui vous tente. Les appréhensions sont légitimes et normales. Discutez en ensemble mais dépassez le cap. Car de toute façon, une fois la pratique testée, vous saurez si oui ou non, elle vous aura plu et si vous pouvez aller plus loin.
2.3 Que faire si nos envies /pratiques / fantasmes sont différents
Je vais vous donner une réponse qui va vous déplaire. Mais là, cela devient compliqué.
En effet, même si vous essayez des pratiques pour faire plaisir à l'autre, une frustration peut naître.
Mais si vous ne faites rien, une frustration peut, aussi, naître.
Alors je n'ai pas de remède miracle. Soit vous arrivez à faire des concessions pour satisfaire une fois l'un et une seconde fois, l'autre.
Soit il faut envisager que vous ayez des partenaires différents pour pouvoir assouvir vos envies. Attention, je ne prône pas la tromperie. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.
Quand je parle d'aller voir une autre personne que votre compagnon de vie, selon ma vision des choses, vous avez obtenu l'aval de ce compagnon de vie.
Je suis contre le fait que vous alliez voir ailleurs sans en avoir averti votre compagnon de vie. Je peux comprendre la frustration et l'envie. Mais pour l'avoir vécu et avoir vu des couples, une tromperie peut faire beaucoup de dégâts.
Je suis plutôt favorable à la discussion, de voir ce qui est faisable ou non et enfin de trouver un accord qui puisse satisfaire les 2 personnes du couple. Que ce soit concéder et alterner le plaisir de l'un et de l'autre ou que ce soit de faire intervenir d'autres partenaires de jeux.
Définitions littéraires
Selon le Larousse, la soumission c'est l’acte par lequel une personne est placée sous la dépendance, le pouvoir, la domination de quelqu’un.
Dans cette définition, il n'est aucunement fait notion de BDSM.
Une femme soumise peut donc l’être dans n'importe quel domaine y compris sexuel sans pour autant qu’une quelconque pratique BDSM ne soit exercée.
Intéressons-nous maintenant à la définition de BDSM selon l'internaute :
« Ensemble de pratiques sexuelles faisant intervenir le bondage, les punitions, le sadisme et le masochisme, ou encore la domination et la soumission »
Ainsi, la soumission fait partie des pratiques du BDSM. Toutefois, tous les pratiquants du BDSM ne l’exercent pas obligatoirement.
Si je résume, selon les définitions littéraires, une soumise BDSM est une femme qui se met sous la domination d'une personne. Cela ne veut pas dire que la femme soumise pratique une autre pratique du BDSM.
Par exemple : le fait d’accepter les positions sexuelles imposées par son dominant est déjà une forme de soumission BDSM.
Il est vrai que dit comme cela, cela sous entendrait que finalement, les personnes pratiquant le BDSM seraient beaucoup plus nombreuses que ce que nous pensons.
Toutefois, il est quand même fréquent dans une relation BDSM de domination et soumission qu’une partie voire la totalité des pratiques citées dans la définition du BDSM soient exercées.
Définition de la soumise BDSM dans la réalité
Ce qu’elle n’est pas :
Bien souvent, les hommes s’imaginent qu’une femme soumise sera à leurs pieds répondant à leurs moindres désirs et envies. Ce n’est que très réducteur :
- Il existe tellement de pratique que ce genre de jeux ne convient pas à toutes les soumises
- Une femme soumise est tellement bien plus. Ce serait dommage que de rater tout ce qu’elle peut vous apporter
- La réalité est bien différente des scénarios dans des films spécialisés. Il m’est déjà arrivé de ne pas avoir été prise sur une table car elle n’était pas à la bonne hauteur. Il peut arriver qu’une soumise refuse une pratique parce qu’elle ne lui convient pas à l’instant précis
Ce qu’elle est :
Une femme soumise est avant tout une femme : avec son histoire, son vécu, son quotidien, sa personnalité, ses sentiments. Et malheureusement, bon nombre d'hommes se disant « Dominant » quand ils abordent des soumises notamment dans les réseaux sociaux oublient ce point crucial.
Déjà si un Dominant ne s’intéresse pas à qui est sa soumise, il n'a aucune chance d’établir la moindre relation quelle qu’elle soit.
Une femme possède également des envies et des désirs. Parfois, elle ne les connaît pas encore au début de la relation. Pour les connaître et les satisfaire, il suffit d’échanger avec elle. Ainsi, la personne dominante pourra la diriger vers des pratiques plaisantes et parfois méconnues de la soumise.
Afin d’accomplir son rôle de soumise, des qualités sont présentes :
- De la force : se soumettre à quelqu'un et lui obéir aveuglément demande une force incroyable. La soumise doit apprendre à revoir voire à détruire des fondements qu'elle a pu acquérir durant son éducation, ses vécus voire même dans ses croyances. Clamer haut et fort que l'on est une soumise sexuelle n'est pas chose évidente au premier abord. Il faut du temps et de l’acceptation.
- Du caractère : je considère la soumission comme un jeu. Un dominant y trouvera beaucoup de fierté à avoir asservi une femme possédant du caractère plutôt qu'une femme qui ne bouge et ne dit mot que sur ordre. Où se trouve alors le plaisir ?
- De l'imagination : même si elle obéit et se laisse guider par son Dominant. La jouissance de sa condition vient de beaucoup de sa psychologie. Rien que le fait de revivre les moments où elle est humiliée et/ou bandée et/ou attachée ou toute autre pratique lui procure un plaisir. Et ainsi, l'imagination lui permet de prévoir d’autres scénarios, d'avoir d'autres attitudes, de devancer les désirs de son dominant… L’imagination ne peut que servir au plaisir de la soumise et du dominant.
- De la prise de conscience : un échange est fait entre le Dominant et la soumise. La soumise pour y prendre du plaisir doit pouvoir réaliser et comprendre ce qui lui arrive. C'est encore une fois sa part psychologique qui le lui permettra. Une femme qui ne réfléchit pas à sa condition ou aux pratiques exercées aura du plaisir uniquement sur le moment (et encore). Alors qu'une soumise réfléchira à son parcours, au comment du pourquoi et pourra en prendre encore plus du plaisir.Des désirs : même si une soumise est à la disposition de son dominant, il ne faut en aucun cas oublier les désirs de la soumise. Si le dominant ne pense qu’à ses désirs, un sentiment de frustration naîtra de la part de la soumise. Bien évidemment, le plaisir ne sera alors plus présent et mettra un terme à la relation.
- De la communication : si la soumise n'exprime pas ce qu'elle cherche ou la/les pratiques désirées, il va être difficile à son dominant de la guider. Tout comme si elle ne dit pas à son dominant la/les pratiques qui lui ont plu ou déplu, elle risque de subir par la suite des choses qui ne lui procureront pas du plaisir voire considérées comme une agression. Ainsi, il vaut mieux une soumise bavarde (Moi je sais que je le suis beaucoup) qu'une soumise silencieuse.
- Du respect. Bien entendu, la soumise doit pouvoir montrer un respect beaucoup plus accentué pour son dominant. De ce fait, si la soumise n’en possède pas ou dans une petite mesure, il va lui être difficile de pouvoir en donner à son maitre
Ce ne sont que certaines qualités. Cette liste n’est certainement pas exhaustive. D’autant que chaque femme est différente et bien entendu, il existe autant de soumise qu’il existe de femmes. Tout comme une soumise ne doit pas forcément réunir ces qualités. Encore une fois, c’est ma vision du BDSM et ne prétendrait jamais imposer ma vision à tous.
Lorsqu'une soumise est dite sous collier, cela signifie simplement qu'elle apparatient à un Maître ou à une Maîtresse tout simplement
Autrement dit, une personne peut être Dominante dans le milieu professionnel et Soumise dans la vie sexuelle.
Mais revenons au BDSM, une personne Switch dans ce cadre est une personne qui apprécie autant de dominer que d'être dominée.
Ce que n’est pas une personne Dominants :
- Une personne Dominante qui se contente uniquement de donner des ordres
- Une personne Dominante qui pense pouvoir donner et partager sa soumise à qui il veut
- Une personne Dominante qui pense pouvoir assouvir tous ses besoins sans tenir compte de ceux de sa soumise
- Une personne Dominante qui pense pouvoir promener une soumise en laisse au bout de 5mn de dialogue voire dès la première séance
- Une personne Dominante qui pense devoir mériter le respect ainsi que la soumission de toutes les femmes se déclarant comme soumise
Ce qu’elle est :
Une personne Dominante est avant tout une personne : avec son histoire, son vécu, son quotidien, sa personnalité, ses sentiments.
Un dominant peut avoir plusieurs dénominations “Maître”, “Monsieur”, “Daddy”, “Papa”... et j’en passe.
Je vais m’attacher au mot Maître. D'après l’extrait que j’en fais du Larousse :
“Personne qui enseigne, éduque à l'école, et, en particulier, instituteur”
“Personne qui commande ; chose qui dirige la conduite de l'homme.”
Avec tous les dominants avec lesquels j’ai pu discuter (même s’ils sont peu nombreux), ils se considèrent comme les 2. Une personne Dominante dans le BDSM est :
- La personne qui va diriger le jeu et la soumission de la soumise. Même si, au final, c’est la soumise qui va décider de la direction du jeu, c’est à son dominant de décider la manière et la/les pratiques qui vont la permettre d’être guidée dans cette direction.
- La personne qui va faire en sorte de faire découvrir une ou plusieurs pratiques à la soumise. Voire même de lui faire accepter des pratiques auxquelles elle ne pensait pas tout en respectant bien entendu les limites infranchissables.
- La personne qui va rassurer la soumise. Cette dernière risque lors des jeux d’être privée d’un voire de plusieurs de ses sens. De même q’elle peut appréhender certaines pratiques. C’est donc au dominant de rassurer la soumise en lui expliquant qu’elle est prête, qu’elle ne coure aucun danger et qu’il est même persuadé que cela lui plaira. Quand bien même, cela ne serait pas le cas, la soumise aura suffisamment confiance pour que le Dominant s’arrête instantanément.
- La personne qui fera évoluer les pratiques en fonction de l’évolution de la soumise. Un Dominant ne peut réclamer une totale soumission dès le début de leur relation. C’est donc à lui d’adapter la ou les pratiques en fonction de sa soumise. Il doit être à son écoute à tout instant afin de continuer, de modifier, d’adapter, de changer la ou les pratiques. Même si une soumise est attachée et bâillonnée, le corps, les cris ou les gémissements permettent de déterminer si cela convient ou non à la soumise. Quand bien même, elle n’utilise pas le safeword, le mot “NON” est toujours présent même dans une relation BDSM. Un dominant qui ne l’accepte pas devient alors dans ces cas-là un agresseur.
- La personne qui protègera la soumise. Un dominant doit faire en sorte que sa soumise soit toujours en sécurité qu’ils soient 2 ou plusieurs, qu’ils soient en intérieur ou en extérieur. A aucun moment, la soumise ne doit se sentir en danger. Si c’est le cas, c’est au dominant d’agir instantanément afin d’arrêter ce sentiment d’insécurité.
- Une personne empathique, intelligente avec de l’imagination. Guider une personne quelque soit le domaine n’est pas chose aisée. Une personne qui n’éprouve pas de l’empathie aura bien du mal à comprendre ce que cherche une soumise, ce qui plaît ou ne plaît une soumise et à s’adapter à toute situation. De l’imagination afin de penser et réfléchir à des situations lui permettant de disposer de sa soumise comme il l’entend. De l’intelligence afin de pouvoir comprendre son rôle et le jouer comme il se doit en fonction de sa soumise. Sans réflexion sur lui-même et sur sa soumise, guider lui sera une chose compliquée.
- Une personne respectueuse. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le BDSM (le vrai) est rempli d’un respect incommensurable. Il est difficile de le croire lorsque l’on voit une femme qui se fait fouetter. Il ne faut pas oublier que les pratiques sont acceptées par la soumise et qu’elle y trouve du plaisir. Le Dominant doit donc respecter la ou les volontés de sa soumise auquel cas il risque de devenir encore une fois un agresseur.
- Une personne ouverte à la discussion. La discussion est primordiale entre la soumise et le Dominant. Bien sûr, le dominant était présent lors de la séance mais il n’a que son point de vue. Afin de guider correctement sa soumise, il doit écouter le ressenti de cette dernière comme exprimer le sien. Dans une histoire, il y a toujours une version car les personnes ont de par leur situation, une vision différente. Il est tout à fait possible que l’un des deux ait pris du plaisir alors que l’autre n’en a eu que du déplaisir mais pour ne pas froisser a fait semblant d’en avoir. Seule la discussion faite dans l’honnêteté et la sincérité est l’un des éléments permettant de réussir une relation BDSM
Comme pour la définition de la soumise, cette liste est loin d’être exhaustive et tout dépend de tout un chacun. Mais elle met en avant un aspect bien souvent oublié, une personne Dominante possède donc des responsabilités vis à vis de sa soumise qu'il ne faut en aucun cas néglider. De ce fait, si vous pensiez qu'un Dominant est juste un donneur d'ordre pour que la personne soumise satisfasse ses besoins, vous avez tout faux.
Si toutes les réponses indiquent que vous préférez que l'autre prenne les décisions et que vous vous laissez aller aux désirs de votre partenaire, il est fort probable que vous soyez une personne soumise.
Si toutes les réponses indiquent que vous aimez de temps en temps avoir le contrôle et dans d'autres vous laissez aller aux désirs de l'autre, vous êtes probablement une personne Switch.
Je vais donc y répondre définitivement ici et vous faire cette réponse : "J'en sais rien."
Bon la réponse n'est pas terrible alors si vous avez la flemme de lire l'article en entier, retenez ceci : "Selon ma vision du BDSM, on ne se réveille pas un matin en décidant de devenir maître ou soumise. Il s'agit plutôt d'une réflexion, d'une prise de conscience appuyée sur les expériences sexuelles, les envies, les désirs, les fantasmes... Ensuite, il s'agit d'opportunités permettant de faire cette expérience de manière progressive permettant de confirmer ou non si l'on est fait pour ce rôle."
Si vous voulez rentrer dans le détail, cet article est décomposé en 2 parties :
- La partie "Théorique" si je puis dire
- Les témoignages de personnes qui sont acutallement domina(nt) ou soumis(e)
Première question: Avez-vous de l'expérience sexuellement ?
Je suis sérieuse en posant cette question. De mon point de vue, il convient d'avoir une certaine maturité sexuellement pour envisager ce type de relation.
Un homme de 18 ans peut tout à fait avoir cette maturité comme un homme de 40 peut ne pas l'avoir (je vous l'assure c'est une vérité !).
Pour le savoir, posez-vous ces questions :
Soumis(e) | Domina(nt) |
Avez-vous déjà fait une fellation ? | Vous a-t-on déjà fait une fellation? |
Avez-vous déjà pratiqué plusieurs positions? | Avez-vous déjà pratiqué plusieurs positions ? |
Vous a-t-on déjà pénétré avec les doigts ? Un sexe ? Un gode ? | Avez-vous déjà pénétré une femme avec les doigts ? Un sexe ? Un gode |
Vous a-t-on déjà fait un cunilingus ? | Avez-vous déjà fait un cunilingus ? |
Vous a-t-on déjà fait un anulingus ? | Avez-vous déjà fait un anulingus ? |
Vous a-t-on déjà attaché ou bandé les yeux ? | Avez-vous déjà attaché ou bander les yeux d'une personne ? |
Avez-vous déjà donné des fessées que ce soit avec les mains ou un objet ? | Avez-vous déjà fessé quelqu'un avec les mains ou un objet ? |
Vous a-t-on déjà mordu pendant les préliminaires ou l'acte ? | Avez-vous mordu pendant les préliminaires ou l'acte ? |
Vous a-t-on déjà tordu les seins ? | Avez-vous déjà tordu les seins |
Vous êtes-vous déjà exhibé ? En public ? Sur les résaux sociaux? | Avez-vous déjà exigé une exhibition de la part de votre partenaire ? En public ? Sur les réseaux ? |
Ceci n'est qu'un échantillon et il existe bien d'autres questions. La seule chose à savoir, c'est que si vous répondez non à plus de la moitié des questions, expérimentez-les avec la ou les partenaires qui seront sur votre route. De mon point de vue vous n'êtes pas prêt.
Dans un second temps, aux questions où vous avez répondu oui, il suffit de vous poser la question : "Avez-vous aimé ?"
Si, effectivement, vous avez aimé la majorité des pratiques, alors vous pouvez continuer la lecture de cet article. Pour les autres, vous n'êtes pas prêt pour une relation de Domination / Soumission
Deuxième question : Sommes-nous prêt à le devenir ?
La lecture
Commencez par lire des nouvelles ou des romans dans ce genre. Voyez l'effet que ces lectures ont sur vous. Si vous vous imaginez à la place des personnages dans certaines scènes, c'est que vous êtes prêt à le devenir.
D'autant que cela peut vous donner des idées.
Ex d'ebook gratuit : https://book-gratuit.com/?s=bdsm
Le porno
Personnellement, je n'aime pas les films pornos et j'en ai tellement entendu du mal que je ne le prône pas. Toutefois, cela peut vous aider à savoir si vous aimeriez être à la place des acteurs.
Attention : La réalité n'est pas un film scénarisé. Vous ne pourrez donc pas exiger d'un(e) soumis(e) tout ce qui se fait dans les pornos.
Le Web
Google, les réseaux sociaux, les sites webs spécialisés... regorgent d'image BDSM. Si les images vous font de l'effet et que vous aimeriez reproduire les scènes et êtes prêt à le faire alors il n'y a plus qu'à sauter le pas.
Troisième question : Comment devient-on soumis(e) ou domina(nt) ?
Sincèrement, c'est comme si vous me demandiez comment devient-on amoureux (se) ?
1°) Trouver le ou la partenaire
Comme dans toute relation, trouver un(e) partenaire qui accepte de jouer avec vous n'est pas chose aisée. Si vous avez déjà un(e) partenaire sexuel(le), pourquoi ne pas lui demander simplement ?
Ensuite, il existe des sites spécialisés de rencontre ou les réseaux sociaux. l'important est le feeling que vous aurez avec la personne car la confiance et la communication sont primordiales.
Un autre point important : la vision du BDSM. Soyez sûr que votre vision est similaire, que les envies et les désirs sont similaires.
2°) Il s'agit d'un jeu de rôle
Plusieurs hommes m'indiquent qu'ils aimeraient devenir maître mais sont timides.
La relation Domination / Soumission est un simple jeu de rôle sexuel. C'est a vous, et à vous seul de rentrer dans le personnage.
Pour que la lecture soit plus simple, je vais prendre un homme dominant et une femme soumise.
Un dominant doit avoir un certain charisme. Cela va être à lui de s'imposer, de donner des ordres, d'obtenir de sa soumise ce qu'il souhaite et de faire en sorte que sa soumise accepte de faire la punition.
De ce fait, un dominant se doit d'avoir une autorité et savoir se faire obéir. Car une soumise vous testera et refusera peut être des ordres ou des punitions. Si vous ne vous savez pas vous imposer, oubliez tout de suite.
Une soumise doit accepter les ordres quels qu'ils soient de son maître. Bien sûr, un dialogue aura constamment lieu entre 2 séances afin de connaître la ou les pratiques acceptées, fantasmées ou désirées. Elle doit pouvoir accepter son rôle et réaliser le rôle qu'elle joue.
De ce fait, une soumise doit savoir ce qu'elle désire car c'est elle et elle seule qui mène le jeu de rôle tout comme elle doit accepter d'obéir à tout ordre et toute punition. Si vous n'en êtes pas capable, oubliez tout de suite.
3°) Evolution progressive
Que vous débutiez ou soyez expérimenté, vous n'allez pas dès la première séance obtenir de votre soumise qu'elle ait un collier autour du cou, soit dans un coin en attendant que vous l'appeliez pour satisfaire vos besoins.
Beaucoup ont cette image de soumise, alors si tel est le cas, ne me parlez même pas. La relation Domination / Soumission n'est pas là pour qu'une femme satisfasse tous les désirs de ces messieurs.
Une relation comme toute relation est un échange. Un dominant se doit de donner du plaisir à sa soumise (des cuni, des pénétrations, des sodomies..) tout comme la soumise procure du plaisir à son dominant.
Si vous l'avez compris, c'est déjà un grand pas. Car la réalité est bien loin de ce que vous avez pu voir dans les pornos ou dans votre imagination.
Maintenant, pour découvrir vos talents de dominant ou de soumise, il convient d'y aller progressivement tout en suivant les envies de chacun.
Ce qui va suivre n'est absolument pas une marche à suivre mais un exemple. Vous pouvez commencer par quelques séances où la soumise est humiliée en s'exhibant. Vous pouvez continuer en l'attachant ou en lui bandant les yeux. Vous pouvez par la suite lui mettre un collier et une laisse.
Et seulement là, si tels sont les désirs de chacun, vous pouvez laisser votre soumise dans un coin avec un collier et l'appeler quand vous avez envie d'elle. Mais quand elle s'occupe de vous, n'oubliez pas de lui donner également du plaisir même si elle en prend dans cette position.
Si vous ne vous occupez jamais d'elle, la frustration la gagnera et elle vous quittera.
4°) Imagination
Que ce soit le dominant ou la soumise, l'imagination est quelque chose d'importent (enfin à mon sens).
Le dominant se doit d'imaginer des punitions qui soient vécues en tant que telles par la soumise. Il doit aussi trouver des idées lors des séances afin de réaliser les envies, les désirs et les fantasmes de sa soumise.
Une soumise doit aussi pouvoir inspirer son dominant. Qu'il la prenne en levrette ne va durer qu'un temps. A elle de réfléchir, de voir quelles sont les pratiques ou les fantasmes qu'elle aimerait réaliser.
Dans tous les cas, la communication est primordiale afin de vérifier que les envies, les désirs soient communs et réalisables.
J'en profite pour rappeler que même dans ce jeu de rôle, le consentement reste valable. Imposer sa volonté alors que l'un des deux a dit NON reste une agression sexuelle.
Conclusion
Voici un petit récapitulatif de comment devenir un dominant ou une soumise :
- Avez-vous une certaine maturité sexuelle ?
- Est-ce que lorsque vous avez lu ou regardé des images tournant autour des relations Domination / soumission, vous avez envie les vivre ?
- Parlez-en à votre partenaire actuel et sinon, comme toute relation amoureuse, à vous d'en trouver
- N'oubliez pas qu'il s'agit d'un jeu de rôle : un dominant doit pouvoir s'imposer, une soumise accepter d'être à cette place
- C'est la soumise qui mène le jeu
- Faites évoluer progressivement les pratiques en fonction des envies de chacun
- Soyez imaginatif
A ne pas oublier :
- Comme dans toute relation sexuelle : "NON" veut dire non. Sinon, il s'agit d'une agression sexuelle
- C'est la soumise qui mène le jeu (contrairement à ce que l'on pourrait penser)
- La confiance et la communication sont primordiales
- La Domination / soumission est une relation avec des échanges de plaisirs sous le joug du jeu de rôle
Mais au vu de notre société, de l'évolution des relations et là, je donne mon avis, en réalité ce sont les deux qui se choissisent mutuellement. Tout simplement parce qu'une personne soumise peut avoir envie d'appartenir à une personne Dominante. Mais si cette dernière n'est pas intéressée, vous vous doutez bien que rien ne peut se faire.
Mais dans tous les cas, que l'on prône la tradition ou ma vision, ce n'est jamais et au grand jamais les personnes Dominantes qui décident seules des personnes qui se soumettront à elles.
Comme cela, vous pouvez fixer des règles où vous décidez ensemble qui décide de dominer l'autre et à quel moment.
De ce fait, il est tout à fait possible de décorréler le BDSM et le sexe.
De ce fait, il faut déjà savoir si la soumise est sous collier. En effet, si la soumise est déjà en appartenance, il est fortement recommandé de s'adresser à son Maître ou Maîtresse afin d'avoir son autorisation pour parler aux personnes qui sont dépendantes d'elles.
Que la soumise soit en appartenance ou non, lorsqu’un dominant (ou même un homme simplement) s’adresse à une soumise qu’il ne connaît pas, il doit respecter les règles suivantes :
- Lui parler comme s’il s’agissait de la femme d’un ami, d’un pote, d’un collègue...
- Autrement dit, vouvoiement et respect pour elle. Cela peut sembler logique et pourtant, je peux vous assurer que sur twitter, c’est loin d’être une évidence. J’ai eu droit à : ma belle, belle pute, bonne chienne docile et obéissante et j’en passe.
- Vous imaginez-vous dire à la femme de votre ami : “Salut, chérie, ca va ?” Vous oseriez une telle intimité sans la connaître ? Votre ami l’accepterait-il ? Quand bien même il vous aurait avoué qu’elle est soumise, vous attendez-vous à ce qu’elle vous fasse la révérence ?
- Que ce soit en réel ou derrière un écran, c’est pareil. Une soumise ne l’est que vis-à-vis de celui qu’elle reconnaît comme son maître. Pour les autres, elle est leur égale.
- S’intéresser à elle. Pensez-vous qu’une femme peut être décrite uniquement à sa soumission ? Bien sûr que non. Afin de pouvoir jouer votre rôle de Dominant si cela est envisagé, il est important que vous la connaissiez. Ainsi, vous pourrez connaître les jeux que vous pouvez envisager mais aussi d’être à son écoute si elle a un problème dans son quotidien. Bien souvent, dans les relations Domination/ Soumission, une amitié se créée. Les personnes se parlent et racontent leur vie. Alors si apprendre à la connaître ne vous intéresse pas, ne vous adressez pas à une soumise.
- Discuter avec elle. Comme dit précédemment une soumise est une femme qui a des amis, potentiellement une vie de famille, qui va au cinéma, au restaurant, qui lit, qui a des passions... Une soumise n’a pas forcément envie qu’on lui parle sans cesse de sexe de même de ses pratiques sexuelles. N’oubliez pas une chose, une soumise est très sollicitée. Si vous voulez qu’elle vous choisisse comme dominant, à vous de vous démarquer. Alors en lui parlant de sa journée et en rebondissant sur ce qu’elle peut vous dire sur sa vie quotidienne, je peux vous assurer que vous l’intéresserez grandement.
- Respecter sa soumission envers son maître quand elle en a un. Une soumise appartient à un Dominant et ne possède pas sa liberté sexuelle que ce soit dans le choix du partenaire, la diffusion de photos/vidéos, de la discussion hot. C’est à eux définir la liberté. Ne soyez donc pas étonnés des limites d’une soumise et respectez-la. Mais surtout, ne cherchez pas à la voler à son Dominant. Apprécieriez-vous que votre ami essaie de vous voler la femme dont vous êtes amoureux. C’est exactement la même chose
Alors oubliez les bonjour Salope ou chienne, Bonjour Bébé, Coucou ma chérie==> en général, sauf si c'est voulu par la personne soumise, vous ne recevrez aucune réponse.
Adressez-vous à la personne comme vous aimeriez que l'on vous adresse la parole
Si toutes les réponses indiquent que vous préférez avoir le contrôle sur l'autre, il est fort probable que vous soyez une personne dominante.
Si toutes les réponses indiquent que vous aimez de temps en temps avoir le contrôle et dans d'autres vous laissez aller aux désirs de l'autre, vous êtes probablement une personne Switch.
Cela demande du temps, de la patience, du hasard, de la chance...
Alors comment faire ?
En réel :
Une connaissance d'une connaissance d'un copain.
Des munchs ou des soirées axées sur le BDSM
Des clubs BDSM
En virtuel
Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Netdom.social ==> il existe même des groupes, des pages et des comptes sur ce sujet.
Des sites de rencontre spécialisés comme JALF, Fetlife, BDSM.Org ...
Il existe une multitude de possibilités.
Par l'intermédiaire d'une soumise
Je vous recommande de ne surtout pas le faire. Je vous explique. Bien souvent, j'ai droit à "Bonjour, tu connais une personne dominante."
Voici comment je le comprends "Bonjour, tu peux me donner le numéro de ta pote."
Alors que les hommes qui me le demandent sont de parfaits inconnus. Alors désolée pour vous mais je ne mettrais jamais en relation une personne que j'apprécie avec une personne dont je ne suis pas garantie du respect, de la confiance et du feeling qui pourrait exister entre eux.
De plus, ce n'est pas parce qu'une soumise est soumise qu'elle connaît forcément des personnes dominantes...
Alors laissez les pauvres soumises tranquilles.
Par l'intermédiaire d'une personne Dominante
C'est la même réponse que ci-dessus
Autrement dit, trouver une personne dominante est un long chemin dont la récompense est de trouver la personne exceptionnelle avec qui vous vivrez une belle relation.
Cela demande du temps, de la patience, du hasard, de la chance...
Alors comment faire ?
En réel :
Une connaissance d'une connaissance d'un copain.
Des munchs ou des soirées axées sur le BDSM
Des clubs BDSM
En virtuel
Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Netdom.social ==> il existe même des groupes, des pages et des comptes sur ce sujet.
Des sites de rencontre spécialisés comme JALF, Fetlife, BDSM.Org ...
Il existe une multitude de possibilités.
Par l'intermédiaire d'une soumise
Je vous recommande de ne surtout pas le faire. Je vous explique. Bien souvent, j'ai droit à "Bonjour, tu connais une soumise."
Voici comment je le comprends "Bonjour, tu peux me donner le numéro de ta pote."
Alors que les hommes qui me le demandent sont de parfaits inconnus. Alors désolée pour vous mais je ne mettrais jamais en relation une personne que j'apprécie avec une personne dont je ne suis pas garantie du respect, de la confiance et du feeling qui pourrait exister entre eux.
De plus, ce n'est pas parce qu'une soumise est soumise qu'elle en connaît forcément d'autres...
Alors laissez les pauvres soumises tranquilles.
Par l'intermédiaire d'une personne Dominante
C'est la même réponse que ci-dessus
Autrement dit, trouver une soumise est un long chemin dont la récompense est de trouver la personne exceptionnelle avec qui vous vivrez une belle relation.
Cela demande du temps, de la patience, du hasard, de la chance...
Alors comment faire ?
En réel :
Une connaissance d'une connaissance d'un copain.
Des munchs ou des soirées axées sur le BDSM
Des clubs BDSM
En virtuel
Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Netdom.social ==> il existe même des groupes, des pages et des comptes sur ce sujet.
Des sites de rencontre spécialisés comme JALF, Fetlife, BDSM.Org ...
Il existe une multitude de possibilités.
Par l'intermédiaire d'une soumise
Je vous recommande de ne surtout pas le faire. Je vous explique. Bien souvent, j'ai droit à "Bonjour, tu connais une personne switch."
Voici comment je le comprends "Bonjour, tu peux me donner le numéro de ta pote."
Alors que les hommes qui me le demandent sont de parfaits inconnus. Alors désolée pour vous mais je ne mettrais jamais en relation une personne que j'apprécie avec une personne dont je ne suis pas garantie du respect, de la confiance et du feeling qui pourrait exister entre eux.
De plus, ce n'est pas parce qu'une soumise est soumise qu'elle connaît forcément des personnes switch...
Alors laissez les pauvres soumises tranquilles.
Par l'intermédiaire d'une personne Dominante
C'est la même réponse que ci-dessus
Autrement dit, trouver une personne switch est un long chemin dont la récompense est de trouver la personne exceptionnelle avec qui vous vivrez une belle relation.
La meilleure réponse à vous faire est de lire les 9 degrés de soumission.
Une soumise se considère soumise du 1er au 7ème degré.
Une soumise peut se considérer comme esclave au 8ème et 9ème degré
De ce fait, une personne soumise peut très bien obéir à une autre dans n'importe quel domaine sans qu'il y ait de connotation sexuelle.
Même s'il est vrai que bien souvent on parle de soumise dans un cadre sexuel.
Cela donne à fantasmer dit ainsi. Mais il ne faut pas oublier qu'une soumise bien qu'elle peut être considérée comme un objet ou un jouet sexuel reste avant tout un être humain.
Selon ma vision du BDSm (et je dis bien selon MA Vision du BDSM), une soumise a toujours le droit de refuser et son Maître doit respecter son refus.
Il existe à mon sens 3 niveaux de refus qui ont des impacts différents :
- Le consentement : Un Maître se doit d'obtenir le consentement de sa soumise surtout pour de nouvelles pratiques ou de nouveaux partenaires. Si elle s'y refuse, le Maître doit respecter et changer de pratiques ou de partenaires.
- Le Non : Le Non peut apparaître à tout moment. Pour les raisons qui regardent la soumise, il peut arriver qu'elle n'ait pas envie d'une pratique, qu'elle n'ait pas envie d'un jouet... Ce Non n'est valable que sur le moment présent mais n'arrête en rien la séance. Le Maître doit juste s'adapter à elle.
- Le Mot de Sécurité : Le mot de Sécurité est prononcé par la Soumise lorsqu'elle désire mettre un terme à la séance de Soumission. Autrement dit, le Maître doit tout stopper et libérer la soumise des contraintes si elle en avait.
Pour avoir entendu nombre d'histoires horribles, un Maître qui ne respecte pas le refus de sa soumise n'est plus un Maître BDSM mais un agresseur sexuel voire un violeur.
De ce fait, si un Maître vous dit que vous n'avez plus rien le droit de refuser parce que vous êtes sa soumise, fuyez !
Un Maître se doit avant tout de protéger, d'écouter et de respecter sa soumise. Si tel n'est pas le cas, c'est un homme qui n'a rien compris à la soumission
Je vais en décvoir plus d'un mais non ce n'est pas quelque chose qui fait partie des bases du BDSM.
Il est vrai qu'une soumise se met à la merci d'un Maître qui a, de ce fait, plein pouvoir sur elle. Mais il ne faut pas oublier que la soumise et le Maître sont des personnes.
Autrement dit, tout dépend de ce qui est décidé entre les deux partenaires. S'ils ont plutôt un côté libertins, échangistes et non jaloux, la question du prêt et du partage peut être soulevée.
Par contre, si ce ne sont pas dans leurs tempéraments, le Maître et la soumise joueront uniquement entre eux.
Je voudrais toutefois mettre un point d'attention. Même si le Maître accepte de partager / prêter sa soumise, il en est responsable. C'est donc à lui de veiller à qui il confie sa soumise. Il est même recommandé que le Maître reste à les regarder ou dans une pièce à côté pour garantir la sécruité de la soumise et s'assurer que cet homme ne forcera en rien la soumise.
Si la confiance est là, le Maître peut être complètement absent.
Encore une fois, tout est une question de règles, de confiance, de responsabilités.
Pour ma part et en avoir discuter avec Maître Yannick, il est fortement possible qu'il me partage avec d'autres hommes. Mais ce sera avec des hommes que lui ou moi nous connaissons et en qui nous avons pleinement confiance. Tout en sachant que j'ai le droit de refuser s'il me présente un homme mais qui peut ne pas me convenir. Dans tous les cas, Si partage il y a, Maître Yannick sera présent tout le long et jouera les candaulistes ou finira par participer.
Mais encore une fois, c'est un accord entre lui et moi. Je connais des couples qui sont en relation Domination / Soumission où la question du partage est impossible.
Alors, oubliez le fait que vous pouvez vous faire une soumise ou que le Maître acceptera de vous prêter sa soumise car à moins de bien les connaître, l'occasion se présente bien plus rarement que ce que l'on peut penser
Je risque de vous décevoir Messieurs mais la punition n'est pas forcément demandée par la Soumise.
Je m'explique. L'éducation de la Soumise se fait comme pour l'éducation d'une enfant. Autrement dit, à base de :
- Récompense : Si la Soumise obéit correctement, fait ce qu'on lui demande, anticipe certaines envies de son Maître, elle y gagnera une récompense
- Punition : Si la Soumise n'obéit pas ou n'exécute pas correctement les ordres, elle est donc punie. Cela permettra à la Soumise de comprendre ses erreurs et de ne plus récompenser.
En général et je dis bien en général, la soumise redoute la punition et fais tout pour ne pas en recevoir.
Dès lors que la soulmise recherche la punition, c'est qu'elle y prend goût et n'en apprend plus rien. il convient d'en changer.
Toutefois, si la soumise est masochisme, elle peut avoir un orgasme par des fessées, le fouet, cravache ou autre objet permettant d'infliger une souffrance.
De ce fait, je vous indique Messieurs que lorsque vous voyez une femme qui se fait fesser ou fouetter, c'est en général quelle aime cela.
Pour certains, une soumise qui ne les connaîtrait pas et/ou ne les appliquerait n'est en fait pas une soumise.
Pour d'autres, ce sont les règles de base du BDSM....
Alors avant de vous les donner ces règles, sachez que j'ai pour habitude de chercher à comprendre comment ces règles peuvent être vénérées par certains et ont pu devenir aussi célèbre.
Après maintes recherches (qui demandent un peu de temps mais n'est pas si compliqué), il s'avère que ces règles ont été écrites par un couple pratiquant la relation Domination / Soumission pour leur couple. Lorsqu'internet a émergé, ces règles se sont très vite propagées et beaucoup se les ont appropriées et définies comme les règles de base de toute relation Domination / Soumission. Mais ce couple n'a jamais eu de base cette intention et ils ont même indiqué avoir fait évolué ces règles.
Pour ma part, je fais partie des personnes qui pensent que les règles s'établissent entre les 2 partenaires. A partir du moment où une personne se dit soumise et obéit à la personne dite Maître qui lui donne des ordres, il y a soumission. Je ne connais pas ces 12 règles et ne tient absolument pas à les connaître. Mais il est vrai que pour débuter, vous pouvez vous en inspirer.
Voici ces fameuses 12 règles d'or :
La soumise s'efforcera de ne jamais croiser le regard de son Maître, celle-ci étant indigne de porter le regard sur lui. Les exceptions autorisées par le Maître devront être perçues par la soumise comme une récompense dont elle n'est pas digne. Elle s'imposera donc de conserver les yeux à terre sitôt le Maître en sa présence. Cette disposition aura pour effet de lui rappeler, si besoin en était, son statut intrinsèque de soumise.
2. Jamais mes décisions tu ne contesteras.
La soumise ayant toute confiance en son Maître s'en remet donc intégralement à lui et en son jugement. Ce qu'il fait ou dit est vérité universelle. Dans le cas d'incompréhension d'une intention du Maître, la soumise acceptera sans rechigner ni tergiverser de se prêter aux exigences du Maître. Puisque la soumise a confiance en son Maître, ce qu'il entreprend ne peut l'être que pour le bien de la soumise et son plaisir à lui.
3. Jamais les jambes tu ne croiseras.
De façon à être ouverte en permanence, la soumise s'interdira de se tenir les genoux serrés et à plus forte raison, les jambes croisées. Dans le même esprit, la soumise tiendra son sexe, son anus et ses aisselles, exempts de toute pilosité incongrue, sauf si le Maître apprécie une toison à l'un ou l'autre de ces endroits. De même le port de sous-vêtements sera proscrit sauf si le Maître en exprime le désir. Il pourra à loisir autoriser le port de soutien-gorge et culotte, ou l'un des deux, ou aucun.
4. Une attitude humble et respectueuse tu conserveras.
5.A chaque infraction, ta punition toi-même tu fixeras.
6. Ton temps libre à mon plaisir et mon bien-être tu consacreras.
7. Irréprochable et parée toujours tu seras.
8. Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras.
9.Toutes tes tenues imposées avec fierté tu porteras.
10. Avec quiconque dans nos jeux même comportement tu adopteras.
11. De ton corps, jamais aucun accès tu ne me refuseras.
12. De tes punitions, toujours tu me remercieras.
J'ai recopié ces règles depuis http://auroraweblog.karmaos.com/post/14
Avant de les citer, sachez que je suis plutôt d'accord avec ces degrés (à peu de choses près). Toutefois, je tiens à signaler que ce ne sont en aucun cas des étapes à suivre. Si je prends mon exemple, je suis actuellement au 6ème degré et clairement, je n'irais pas vers les degrés suivants. Cela ne m'intéresse pas et ne me plaira pas.
1. La personne carrément masochiste mais non soumise ou le libertinage sensualiste
Pas de servitude, de scènes d’humiliation ou d’échange de pouvoir, mais simplement certaines formes de douleur et/ou une sexualité épicée, genre petites rudesses animales... Plus un trip des sens à ses conditions et pour son plaisir direct que le fait d’être utilisé(e ) pour assouvir le sadisme du-de la partenaire. Pas du genre à allumer sur les jeux de douleur/plaisir en tant que tel ou à être attiré(e) par le sado-masochisme ou des sports plus extrêmes.
2. Pseudo partenaire de jeu
Apprécie la panoplie des jeux de rôles légers (scènes de la petite école, jouer au docteur, jouer aux cow-boys et aux Indiens, l’infantilisme, le travestisme forcé) mais aucune forme de servitude au menu, même une fois dans le rôle. Dirige largement la scène. Cette personne compte généralement plusieurs partenaires de jeux sur une base non permanente ou sans engagement véritable.
3. Pseudo-soumise
Aime jouer la personne soumis(e) pour voir ce que c’est l’état de servitude. Peut à l’occasion aimer se sentir utilisée pour assouvir les pulsions sadiques du-de la partenaire, et même aller jusqu’à le/la servir dans certains cas, mais à ses propres conditions. Dirige largement la scène, parfois fétichiste (adoration des pieds, par ex). N’a pas nécessairement d’engagement émotionnel envers la personne dominante. Ne désire pas être dressée pour la soumission. Ne cède pas beaucoup de contrôle ou sinon pour de brefs moments. Désire une variété de partenaires de jeux. Peut être avec une personne dominante quelque temps, sans être prête à céder réellement le contrôle.
4. Personne soumise dans les jeux de rôles définitivement non esclave
Offre une partie de sa volonté seulement sur des bases temporaires et à l’intérieur de limites spécifiques, et retire sa satisfaction de la soumission autrement que dans l’acte de servir ou d’être utilisée. Le suspense l’allume, tout comme le fait de se sentir vulnérable et de céder ses responsabilités. Ne dirige pas la scène sauf à quelques exceptions, mais recherche surtout son propre plaisir, plutôt que celui de la personne dominante. Joue à fond durant la scène, mais en sort une fois que tout est terminé.
5. Personne soumise-jouet
Lâche rarement prise hormis peut-être sur des bases temporaires, durant de brèves scènes et à l’intérieur de limites bien spécifiques. Retire sa satisfaction dans le fait de servir/d’être utilisée par la personne dominante pour des motifs de plaisir, généralement érotiques. Cherche son propre plaisir avant tout.
6. Soumis(e)
Donne réellement le pouvoir à la personne dominante (généralement à l’intérieur de certaines limites); veut servir, obéir, plaire et être utilisée par la personne dominante; souhaite offrir ses services à des fins érotiques ou non; peut même se glisser dans un rôle d’esclave à temps plein durant quelques jours. A généralement une relation à long terme avec son-sa Maître(esse), relation faisant l’objet d’un contrat et d’un engagement profond. Est beaucoup plus dévouée aux besoins, demandes et désirs de la personne dominante, qu’aux siens propres. Son plaisir provient généralement du besoin viscéral de servir, complaire et obéir à son-sa Maître(esse). Retire une fierté de ce besoin de servir et est généralement bien entraînée. Certaines de ces personnes peuvent vivre avec leur Maître(esse) sur une base partielle ou à temps plein, bien que ce ne soit pas toujours le cas. La majorité des personnes soumises portent le collier de leur Maître(esse)
7. Soumise consensuelle mais réelle soumise, à temps partiel
Dans une relation suivie et se considère la propriété de son-sa Maître(esse) en tout temps. Veut lui obéir et lui plaire sur tous les plans dans la vie, érotiques et non érotiques. Peut dédier une partie de son temps à d’autres engagements mais son sa Maître(esse) a le dernier mot sur ses temps libres. En général, une entente spécifique et écrite lie les parties.
8. Soumise à temps plein sur une base consensuelle
Hormis sur quelques menus aspects et limites, cette personne considère n’exister que pour le bien-être et le plaisir de son-sa Maître (esse) En retour, elle s’attend à être vue comme un cadeau de grand prix (propriété) Un grand nombre d’esclaves cumulent les tâches professionnelles et ménagères, et leur salaire est volontiers remis au-à la Maître(esse) afin qu’il-elle en prenne soin. Vu par le prisme du BDSM, un tel arrangement tient compte du consentement de la personne esclave et reconnaît explicitement les dangers d’un tel statut, par l’échange de pouvoir en cause, ce qui se traduit bien souvent par des pré-arrangements plus clairs et définis que bien des contrats de mariage traditionnels. Un contrat écrit étant de rigueur, dans plusieurs de ceux-ci, on peut lire en toutes lettres que si la personne esclave demande à être libérée et que sa demande lui est refusée, alors elle doit honorer son engagement et rester auprès de son-sa Maître(esse)
9. Soumise entière et sans limites sur une base consensuelle
Un fantasme répandu bien que rarement appliqué dans la vie quotidienne (sauf dans le cas de certains cultes religieux et d’autres situations ou le consentement est induit par lavage de cerveau ou par des pressions sociales ou économiques). Certains puristes insisteront sur le fait que vous n’êtes pas une personne réellement esclave tant que vous n’acceptez pas de faire absolument tout ce que la personne dominante vous demandera. Plusieurs se réclameront de l’esclavagisme total sans limites.... bien que nous ayons tous et toutes nos limites, quelles qu’elles soient. Croire le contraire est illusoire.....
Un(e) Maître(sse) est une personne Dominante qui a une personne soumise à ses ordres.
Toutefois, cette question me pose un cas de conscience. Tout simplement parce que l'homme exprime son désir mais je n'ai pas celui de sa compagne.
Comme dit tout le long de cette FAQ, la Relation Domination / Soumission ne peut exister qu'avec le consentement des deux personnes. Autrement dit, si votre femme n'en a aucune envie, regardez les conseils suivants mais c'est mal parti.
Les mots BDSM, Domination et Soumission peuvent faire peur pour des non initiés. Alors, vous pouvez aborder la question d'une autre manière.
Simple, introduisez des jeux liés au BDSM. Bandez-lui les yeux, attachez-la, donnez-lui des ordres... Allez y doucement au début.
Discutez avec elle, à savoir si cela lui a plu, si vous pouvez pousser les jeux plus loin.
Si la réponse est non, oubliez cette idée, vous ne pourrez rien faire.
Si la réponse est oui, quand vous la sentez prête, dites-lui qu'elle est en train de devenir votre soumise.
Alors, si effectivement votre partenaire refuse de se diriger vers cette solution, il n'y en a plus que 4 :
- Restez ainsi et gérer votre frustration
- le couple libre : Envisagez cette solution en rassurant votre partenaire. Vous pouvez lui expliquer que vous trouvez tout ce que vous aimez chez elle mais que sexuellement, vous avez besoin d'avoir un partenaire de jeu.
- La tromperie : sachez que je ne favorise en rien cette solution mais vous pouvez aller voir ailleurs sans en parler à votre compagne.
- La séparation : Vous pouvez envisager d'arrêter la relation et de trouver une autre personne qui pourra assouvir vos envies.
Désolée mais il n'existe pas de miracle pour assouvir vos envies autrement.
Même s'il n'est pas celui qui me émunère.
Quant à mon activité rémunérante et professionnelle, je n'en parle pas. Pour des soucis de confidentialité et ensuite parce qu'il n'y a aucun intérêt à ce que je le dise.
J'adore sortir : piscine, spectacles d'improvisation, patinoire (même si je suis beaucoup sur les fesses), parc, dîner entre amis, bar, boîtes de nuit.
Je suis curieuse et avide de toujours découvrir et des lieux et leur histoire.
Mais au moins, cela fait une base de discussion...
Officieusement : Soumise à Maître Yannick qui est un sexfriend version BDSM, des sex friends et en quête d'un homme de qui je peux tomber amoureuse
Mais je l'ignorais jusqu'à une rencontre en 2017. Un homme m'a plu et nous avons passé un moment agréable. Il m'a indiqué son côté dominant. A ce moment-là, j'étais curieuse sexuellement et j'ai expérimenté des nouvelles choses. C'est ainsi qu'il est devenu mon premier Maître.
Les séances d'avec les deux Maîtres sont racontées dans mon blog. Bonne lecture
Je n'ai jamais dominé une personne. Un de mes amants m'a demandé d'essayer. Mais j'avoue que je ne le sentais pas et ne savais vraiment pas par où commencer.
Alors s'il vous plaît, arrêtez de me demander si je cherche un soumis ou si vous pouvez l'être car à part vous ordonner de me donner de l'argent, je ne saurais que faire...
Maître Yannick envisage effectivement de me partager avec un homme qu'il connaît bien.
De même, je l'ai autorisé à me partager avec un autre homme.
De ce fait, si vous expérez que Maître Yannick me partagera avec vous, oubliez l'idée. Il ne le fera qu'avec une personne en qui il a confiance et accepte de jouer avec moi devant lui. Autrement dit, vous voulez m'avoir, il va vous falloir séduire Maître Yannick
Il faut savoir discuter. Si vous me lancez dans un sujet qui entraine une conversation (et non pas des réponses oui, non ou OK), vous risquez de m'intéresser, de me rendre curieuse et pourquoi donner l'envie de vous voir dans la vie réelle.
Toutefois, si j'accepte de vous voir, c'est uniquement pour boire un verre ou un manger. Espérer plus n'est qu'une perte de temps
Pour rappel, une soumise est avant tout une personne !
Donc, en partant de ces deux postulats, la réponse est NON.
Même s'il est courant que la soumission est liée à des actes ou jeux sexuels, cela ne veut pas forcément dire que la soumise est une nymphomane.
Après tout, vous, qui êtes en train de lire, faites-vous du sexe à tout va ? Même si vous aimez cela ?
Une perosnne soumise, c'est la même réponse
Autrement dit, le libertinage n'est pas qu'une pratique sexuelle comme beaucoup le pense, c'est un état d'esprit, une manière de penser. Libre de faire ce qu'elle a envie quand elle en a envie.
Dans les pratiques sexuelles, une personne libertine est une personne qui peut aisément coucher avec des personnes sous condition de consentement et d'envie.
Une personne échangiste est une personne qui accepte d'échanger de partenaire très souvent dans le domaine sexuel.
Pour rappel, une soumise ainsi que la personne dite Maître est avant tout une PERSONNE.
De ce fait, une soumise (ou un Maître) peut tout à fait être libertine et/ou échangiste ou non.
Il est tout à fait concevable que la relation Domination / Soumission ne se déroule qu'entre le Maître et sa soumise sans autre partenaire.
Tout comme il est concevable que le Maître et la Soumise acceptent d'autres partenaires de jeux avec ou sans l'autre.
Tout dépend des envies et je dirais même des besoins de chacun.
En réalité, il ne me manque une chose : l'amour. Je ne suis pas amoureuse de Maître Yannick et j'attends de rencontrer celui qui me fera chavirer qu'il soit dominant ou non