dom

Avant toute chose, sachez que j’expose ici ma vision et seulement ma vision de la Personne appelée Dominante ou Maîtresse. Il faut savoir que ma vision a été créée par ma propre expérience, des recherches mais aussi du partage avec d’autres.

Domina(nt) / Maître(sse)
Toutes questions en rapport avec le rôle de Maître(sse)
Qu'est-ce qu'une personne dite Dominante ou Maître(sse) ?

Ce que n’est pas une personne Dominants : 




  • Une personne Dominante qui se contente uniquement de donner des ordres 

  • Une personne Dominante qui pense pouvoir donner et partager sa soumise à qui il veut 

  • Une personne Dominante qui pense pouvoir assouvir tous ses besoins sans tenir compte de ceux de sa soumise 

  • Une personne Dominante qui pense pouvoir promener une soumise en laisse au bout de 5mn de dialogue voire dès la première séance 

  • Une personne Dominante qui pense devoir mériter le respect ainsi que la soumission de toutes les femmes se déclarant comme soumise 


Ce qu’elle est: 


Une personne Dominante est avant tout une personne: avec son histoire, son vécu, son quotidien, sa personnalité, ses sentiments.  


Un dominant peut avoir plusieurs dénominations “Maître”, “Monsieur”, “Daddy”, “Papa”... et j’en passe. 


Je vais m’attacher au mot Maître. D'après l’extrait que j’en fais du Larousse : 


“Personne qui enseigne, éduque à l'école, et, en particulier, instituteur” 


“Personne qui commande ; chose qui dirige la conduite de l'homme.” 


Avec tous les dominants avec lesquels j’ai pu discuter (même s’ils sont peu nombreux), ils se considèrent comme les 2. Une personne Dominante  dans le BDSM est : 




  • La personne qui va diriger le jeu et la soumission de la soumise. Même si, au final, c’est la soumise qui va décider de la direction du jeu, c’est à son dominant de décider la manière et la/les pratiques qui vont la permettre d’être guidée dans cette direction.



  • La personne qui va faire en sorte de faire découvrir une ou plusieurs pratiques à la soumise. Voire même de lui faire accepter des pratiques auxquelles elle ne pensait pas tout en respectant bien entendu les limites infranchissables.



  • La personne qui va rassurer la soumise. Cette dernière risque lors des jeux d’être privée d’un voire de plusieurs de ses sens. De même q’elle peut appréhender certaines pratiques. C’est donc au dominant de rassurer la soumise en lui expliquant qu’elle est prête, qu’elle ne coure aucun danger et qu’il est même persuadé que cela lui plaira. Quand bien même, cela ne serait pas le cas, la soumise aura suffisamment confiance pour que le Dominant s’arrête instantanément.



  • La personne qui fera évoluer les pratiques en fonction de l’évolution de la soumise. Un Dominant ne peut réclamer une totale soumission dès le début de leur relation. C’est donc à lui d’adapter la ou les pratiques en fonction de sa soumise. Il doit être à son écoute à tout instant afin de continuer, de modifier, d’adapter, de changer la ou les pratiques. Même si une soumise est attachée et bâillonnée, le corps, les cris ou les gémissements permettent de déterminer si cela convient ou non à la soumise. Quand bien même, elle n’utilise pas le safeword, le mot “NON” est toujours présent même dans une relation BDSM. Un dominant qui ne l’accepte pas devient alors dans ces cas-là un agresseur. 



  • La personne qui protègera la soumise. Un dominant doit faire en sorte que sa soumise soit toujours en sécurité qu’ils soient 2 ou plusieurs, qu’ils soient en intérieur ou en extérieur. A aucun moment, la soumise ne doit se sentir en danger. Si c’est le cas, c’est au dominant d’agir instantanément afin d’arrêter ce sentiment d’insécurité. 



  • Une personne empathique, intelligente avec de l’imagination. Guider une personne quelque soit le domaine n’est pas chose aisée. Une personne qui n’éprouve pas de l’empathie aura bien du mal à comprendre ce que cherche une soumise, ce qui plaît ou ne plaît une soumise et à s’adapter à toute situation. De l’imagination afin de penser et réfléchir à des situations lui permettant de disposer de sa soumise comme il l’entend. De l’intelligence afin de pouvoir comprendre son rôle et le jouer comme il se doit en fonction de sa soumise. Sans réflexion sur lui-même et sur sa soumise, guider lui sera une chose compliquée.



  • Une personne respectueuse. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le BDSM (le vrai) est rempli d’un respect incommensurable. Il est difficile de le croire lorsque l’on voit une femme qui se fait fouetter. Il ne faut pas oublier que les pratiques sont acceptées par la soumise et qu’elle y trouve du plaisir. Le Dominant doit donc respecter la ou les volontés de sa soumise auquel cas il risque de devenir encore une fois un agresseur.



  • Une personne ouverte à la discussion. La discussion est primordiale entre la soumise et le Dominant. Bien sûr, le dominant était présent lors de la séance mais il n’a que son point de vue. Afin de guider correctement sa soumise, il doit écouter le ressenti de cette dernière comme exprimer le sien. Dans une histoire, il y a toujours une version car les personnes ont de par leur situation, une vision différente. Il est tout à fait possible que l’un des deux ait pris du plaisir alors que l’autre n’en a eu que du déplaisir mais pour ne pas froisser a fait semblant d’en avoir. Seule la discussion faite dans l’honnêteté et la sincérité est l’un des éléments permettant de réussir une relation BDSM 


Comme pour la définition de la soumise, cette liste est loin d’être exhaustive et tout dépend de tout un chacun.  Mais elle met en avant un aspect bien souvent oublié, une personne Dominante possède donc des responsabilités vis à vis de sa soumise qu'il ne faut en aucun cas néglider. De ce fait, si vous pensiez qu'un Dominant est juste un donneur d'ordre pour que la personne soumise satisfasse ses besoins, vous avez tout faux.


Comment sait-on si on est une personne Dominante ?
Je vais exclusivement parler de la Domination sexuelle. Il suffit de savoir comment vous vous comportez lors des actes. Aimez-vous priver votre partenaire de l'un de vos sens ? Aimez-vous que l'autre soit à votre merci ? Aimez-vous à prendre des initiatives ?

Si toutes les réponses indiquent que vous préférez avoir le contrôle sur l'autre, il est fort probable que vous soyez une personne dominante.

Si toutes les réponses indiquent que vous aimez de temps en temps avoir le contrôle et dans d'autres vous laissez aller aux désirs de l'autre, vous êtes probablement une personne Switch.
Comment devient-on une personne Soumise ou une personne Dominante ?
Régulièrement, mon maître et moi avons des personnes qui nous demandent Comment devenir une domina ou un dominant ? Comment devenir un ou une soumise ?

Je vais donc y répondre définitivement ici et vous faire cette réponse : "J'en sais rien."

Bon la réponse n'est pas terrible alors si vous avez la flemme de lire l'article en entier, retenez ceci : "Selon ma vision du BDSM, on ne se réveille pas un matin en décidant de devenir maître ou soumise. Il s'agit plutôt d'une réflexion, d'une prise de conscience appuyée sur les expériences sexuelles, les envies, les désirs, les fantasmes... Ensuite, il s'agit d'opportunités permettant de faire cette expérience de manière progressive permettant de confirmer ou non si l'on est fait pour ce rôle."

Si vous voulez rentrer dans le détail, cet article est décomposé en 2 parties :

  • La partie "Théorique" si je puis dire

  • Les témoignages de personnes qui sont acutallement domina(nt) ou soumis(e)


Première question: Avez-vous de l'expérience sexuellement ?


Je suis sérieuse en posant cette question. De mon point de vue, il convient d'avoir une certaine maturité sexuellement pour envisager ce type de relation.

Un homme de 18 ans peut tout à fait avoir cette maturité comme un homme de 40 peut ne pas l'avoir (je vous l'assure c'est une vérité !).

Pour le savoir, posez-vous ces questions :
















































Soumis(e) Domina(nt)
Avez-vous déjà fait une fellation ? Vous a-t-on déjà fait une fellation?
Avez-vous déjà pratiqué plusieurs positions? Avez-vous déjà pratiqué plusieurs positions ?
Vous a-t-on déjà pénétré avec les doigts ? Un sexe ? Un gode ? Avez-vous déjà pénétré une femme avec les doigts ? Un sexe ? Un gode
Vous a-t-on déjà fait un cunilingus ? Avez-vous déjà fait un cunilingus ?
Vous a-t-on déjà fait un anulingus ? Avez-vous déjà fait un anulingus ?
Vous a-t-on déjà attaché ou bandé les yeux ? Avez-vous déjà attaché ou bander les yeux d'une personne ?
Avez-vous déjà donné des fessées que ce soit avec les mains ou un objet ? Avez-vous déjà fessé quelqu'un avec les mains ou un objet ?
Vous a-t-on déjà mordu pendant les préliminaires ou l'acte ? Avez-vous mordu pendant les préliminaires ou l'acte ?
Vous a-t-on déjà tordu les seins ? Avez-vous déjà tordu les seins
Vous êtes-vous déjà exhibé ? En public ? Sur les résaux sociaux? Avez-vous déjà exigé une exhibition de la part de votre partenaire ? En public ? Sur les réseaux ?


Ceci n'est qu'un échantillon et il existe bien d'autres questions. La seule chose à savoir, c'est que si vous répondez non à plus de la moitié des questions, expérimentez-les avec la ou les partenaires qui seront sur votre route. De mon point de vue vous n'êtes pas prêt.

Dans un second temps, aux questions où vous avez répondu oui, il suffit de vous poser la question : "Avez-vous aimé ?"

Si, effectivement, vous avez aimé la majorité des pratiques, alors vous pouvez continuer la lecture de cet article. Pour les autres, vous n'êtes pas prêt pour une relation de Domination / Soumission

Deuxième question : Sommes-nous prêt à le devenir ?


La lecture


Commencez par lire des nouvelles ou des romans dans ce genre. Voyez l'effet que ces lectures ont sur vous. Si vous vous imaginez à la place des personnages dans certaines scènes, c'est que vous êtes prêt à le devenir.

D'autant que cela peut vous donner des idées.

Ex d'ebook gratuit : https://book-gratuit.com/?s=bdsm

Le porno


Personnellement, je n'aime pas les films pornos et j'en ai tellement entendu du mal que je ne le prône pas. Toutefois, cela peut vous aider à savoir si vous aimeriez être à la place des acteurs.

Attention : La réalité n'est pas un film scénarisé. Vous ne pourrez donc pas exiger d'un(e) soumis(e) tout ce qui se fait dans les pornos.

Le Web


Google, les réseaux sociaux, les sites webs spécialisés... regorgent d'image BDSM. Si les images vous font de l'effet et que vous aimeriez reproduire les scènes et êtes prêt à le faire alors il n'y a plus qu'à sauter le pas.

Troisième question : Comment devient-on soumis(e) ou domina(nt) ?


Sincèrement, c'est comme si vous me demandiez comment devient-on amoureux (se) ?

1°) Trouver le ou la partenaire


Comme dans toute relation, trouver un(e) partenaire qui accepte de jouer avec vous n'est pas chose aisée. Si vous avez déjà un(e) partenaire sexuel(le), pourquoi ne pas lui demander simplement ?

Ensuite, il existe des sites spécialisés de rencontre ou les réseaux sociaux. l'important est le feeling que vous aurez avec la personne car la confiance et la communication sont primordiales.

Un autre point important : la vision du BDSM. Soyez sûr que votre vision est similaire, que les envies et les désirs sont similaires.

2°) Il s'agit d'un jeu de rôle


Plusieurs hommes m'indiquent qu'ils aimeraient devenir maître mais sont timides.

La relation Domination / Soumission est un simple jeu de rôle sexuel. C'est a vous, et à vous seul de rentrer dans le personnage.

Pour que la lecture soit plus simple, je vais prendre un homme dominant et une femme soumise.

Un dominant doit avoir un certain charisme. Cela va être à lui de s'imposer, de donner des ordres, d'obtenir de sa soumise ce qu'il souhaite et de faire en sorte que sa soumise accepte de faire la punition.

De ce fait, un dominant se doit d'avoir une autorité et savoir se faire obéir. Car une soumise vous testera et refusera peut être des ordres ou des punitions. Si vous ne vous savez pas vous imposer, oubliez tout de suite.

Une soumise doit accepter les ordres quels qu'ils soient de son maître. Bien sûr, un dialogue aura constamment lieu entre 2 séances afin de connaître la ou les pratiques acceptées, fantasmées ou désirées. Elle doit pouvoir accepter son rôle et réaliser le rôle qu'elle joue.

De ce fait, une soumise doit savoir ce qu'elle désire car c'est elle et elle seule qui mène le jeu de rôle tout comme elle doit accepter d'obéir à tout ordre et toute punition. Si vous n'en êtes pas capable, oubliez tout de suite.

3°) Evolution progressive


Que vous débutiez ou soyez expérimenté, vous n'allez pas dès la première séance obtenir de votre soumise qu'elle ait un collier autour du cou, soit dans un coin en attendant que vous l'appeliez pour satisfaire vos besoins.

Beaucoup ont cette image de soumise, alors si tel est le cas, ne me parlez même pas. La relation Domination / Soumission n'est pas là pour qu'une femme satisfasse tous les désirs de ces messieurs.

Une relation comme toute relation est un échange. Un dominant se doit de donner du plaisir à sa soumise (des cuni, des pénétrations, des sodomies..) tout comme la soumise procure du plaisir à son dominant.

Si vous l'avez compris, c'est déjà un grand pas. Car la réalité est bien loin de ce que vous avez pu voir dans les pornos ou dans votre imagination.

Maintenant, pour découvrir vos talents de dominant ou de soumise, il convient d'y aller progressivement tout en suivant les envies de chacun.

Ce qui va suivre n'est absolument pas une marche à suivre mais un exemple. Vous pouvez commencer par quelques séances où la soumise est humiliée en s'exhibant. Vous pouvez continuer en l'attachant ou en lui bandant les yeux. Vous pouvez par la suite lui mettre un collier et une laisse.

Et seulement là, si tels sont les désirs de chacun, vous pouvez laisser votre soumise dans un coin avec un collier et l'appeler quand vous avez envie d'elle. Mais quand elle s'occupe de vous, n'oubliez pas de lui donner également du plaisir même si elle en prend dans cette position.

Si vous ne vous occupez jamais d'elle, la frustration la gagnera et elle vous quittera.

4°) Imagination


Que ce soit le dominant ou la soumise, l'imagination est quelque chose d'importent (enfin à mon sens).

Le dominant se doit d'imaginer des punitions qui soient vécues en tant que telles par la soumise. Il doit aussi trouver des idées lors des séances afin de réaliser les envies, les désirs et les fantasmes de sa soumise.

Une soumise doit aussi pouvoir inspirer son dominant. Qu'il la prenne en levrette ne va durer qu'un temps. A elle de réfléchir, de voir quelles sont les pratiques ou les fantasmes qu'elle aimerait réaliser.

Dans tous les cas, la communication est primordiale afin de vérifier que les envies, les désirs soient communs et réalisables.

J'en profite pour rappeler que même dans ce jeu de rôle, le consentement reste valable. Imposer sa volonté alors que l'un des deux a dit NON reste une agression sexuelle.

Conclusion


Voici un petit récapitulatif de comment devenir un dominant ou une soumise :

  • Avez-vous une certaine maturité sexuelle ?

  • Est-ce que lorsque vous avez lu ou regardé des images tournant autour des relations Domination / soumission, vous avez envie les vivre ?

  • Parlez-en à votre partenaire actuel et sinon, comme toute relation amoureuse, à vous d'en trouver

  • N'oubliez pas qu'il s'agit d'un jeu de rôle : un dominant doit pouvoir s'imposer, une soumise accepter d'être à cette place

  • C'est la soumise qui mène le jeu

  • Faites évoluer progressivement les pratiques en fonction des envies de chacun

  • Soyez imaginatif


A ne pas oublier :



  • Comme dans toute relation sexuelle : "NON" veut dire non. Sinon, il s'agit d'une agression sexuelle

  • C'est la soumise qui mène le jeu (contrairement à ce que l'on pourrait penser)

  • La confiance et la communication sont primordiales

  • La Domination / soumission est une relation avec des échanges de plaisirs sous le joug du jeu de rôle

Est-ce la soumise qui choisit son Maître ou est-ce le Maître qui choisit sa soumise ?
Il est traditionnellement indiqué que c'est la personne soumise qui choisit la personne à qui elle veut appartenir.

Mais au vu de notre société, de l'évolution des relations et là, je donne mon avis, en réalité ce sont les deux qui se choissisent mutuellement. Tout simplement parce qu'une personne soumise peut avoir envie d'appartenir à une personne Dominante. Mais si cette dernière n'est pas intéressée, vous vous doutez bien que rien ne peut se faire.

Mais dans tous les cas, que l'on prône la tradition ou ma vision, ce n'est jamais et au grand jamais les personnes Dominantes qui décident seules des personnes qui se soumettront à elles.
Comment trouver une personne soumise ?
Je vais vous révéler un secret de polichinel. Mais trouver une personne soumise, c'est comme tomber amoureux.

Cela demande du temps, de la patience, du hasard, de la chance...

Alors comment faire ?

En réel :

Une connaissance d'une connaissance d'un copain.

Des munchs ou des soirées axées sur le BDSM

Des clubs BDSM

En virtuel

Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Netdom.social ==> il existe même des groupes, des pages et des comptes sur ce sujet.

Des sites de rencontre spécialisés comme JALF, Fetlife, BDSM.Org ...

Il existe une multitude de possibilités.

Par l'intermédiaire d'une soumise

Je vous recommande de ne surtout pas le faire. Je vous explique. Bien souvent, j'ai droit à "Bonjour, tu connais une soumise."

Voici comment je le comprends "Bonjour, tu peux me donner le numéro de ta pote."

Alors que les hommes qui me le demandent sont de parfaits inconnus. Alors désolée pour vous mais je ne mettrais jamais en relation une personne que j'apprécie avec une personne dont je ne suis pas garantie du respect, de la confiance et du feeling qui pourrait exister entre eux.

De plus, ce n'est pas parce qu'une soumise est soumise qu'elle en connaît forcément d'autres...

Alors laissez les pauvres soumises tranquilles.

Par l'intermédiaire d'une personne Dominante

C'est la même réponse que ci-dessus

Autrement dit, trouver une soumise est un long chemin dont la récompense est de trouver la personne exceptionnelle avec qui vous vivrez une belle relation.
Comment trouver une personne Switch ?
Je vais vous révéler un secret de polichinel. Mais trouver une personne switch, c'est comme tomber amoureux.

Cela demande du temps, de la patience, du hasard, de la chance...

Alors comment faire ?

En réel :

Une connaissance d'une connaissance d'un copain.

Des munchs ou des soirées axées sur le BDSM

Des clubs BDSM

En virtuel

Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Netdom.social ==> il existe même des groupes, des pages et des comptes sur ce sujet.

Des sites de rencontre spécialisés comme JALF, Fetlife, BDSM.Org ...

Il existe une multitude de possibilités.

Par l'intermédiaire d'une soumise

Je vous recommande de ne surtout pas le faire. Je vous explique. Bien souvent, j'ai droit à "Bonjour, tu connais une personne switch."

Voici comment je le comprends "Bonjour, tu peux me donner le numéro de ta pote."

Alors que les hommes qui me le demandent sont de parfaits inconnus. Alors désolée pour vous mais je ne mettrais jamais en relation une personne que j'apprécie avec une personne dont je ne suis pas garantie du respect, de la confiance et du feeling qui pourrait exister entre eux.

De plus, ce n'est pas parce qu'une soumise est soumise qu'elle connaît forcément des personnes switch...

Alors laissez les pauvres soumises tranquilles.

Par l'intermédiaire d'une personne Dominante

C'est la même réponse que ci-dessus

Autrement dit, trouver une personne switch est un long chemin dont la récompense est de trouver la personne exceptionnelle avec qui vous vivrez une belle relation.
Comment s'adresse-t-on à une personne soumise ?
Pour les initiés au BDSM, cette question peut sembler ridicule. Bien souvent, un dominant peut disposer de plusieurs soumises. Une soumise a, dans la majorité des cas, un seul maître. Un lien de fidélité existe de la part de la soumise.

De ce fait, il faut déjà savoir si la soumise est sous collier. En effet, si la soumise est déjà en appartenance, il est fortement recommandé de s'adresser à son Maître ou Maîtresse afin d'avoir son autorisation pour parler aux personnes qui sont dépendantes d'elles.

Que la soumise soit en appartenance ou non, lorsqu’un dominant (ou même un homme simplement) s’adresse à une soumise qu’il ne connaît pas, il doit respecter les règles suivantes :

  • Lui parler comme s’il s’agissait de la femme d’un ami, d’un pote, d’un collègue...

    • Autrement dit, vouvoiement et respect pour elle. Cela peut sembler logique et pourtant, je peux vous assurer que sur twitter, c’est loin d’être une évidence. J’ai eu droit à : ma belle, belle pute, bonne chienne docile et obéissante et j’en passe.

    • Vous imaginez-vous dire à la femme de votre ami : “Salut, chérie, ca va ?” Vous oseriez une telle intimité sans la connaître ? Votre ami l’accepterait-il ? Quand bien même il vous aurait avoué qu’elle est soumise, vous attendez-vous à ce qu’elle vous fasse la révérence ?

    • Que ce soit en réel ou derrière un écran, c’est pareil. Une soumise ne l’est que vis-à-vis de celui qu’elle reconnaît comme son maître. Pour les autres, elle est leur égale.





  • S’intéresser à elle. Pensez-vous qu’une femme peut être décrite uniquement à sa soumission ? Bien sûr que non. Afin de pouvoir jouer votre rôle de Dominant si cela est envisagé, il est important que vous la connaissiez. Ainsi, vous pourrez connaître les jeux que vous pouvez envisager mais aussi d’être à son écoute si elle a un problème dans son quotidien. Bien souvent, dans les relations Domination/ Soumission, une amitié se créée. Les personnes se parlent et racontent leur vie. Alors si apprendre à la connaître ne vous intéresse pas, ne vous adressez pas à une soumise.



  • Discuter avec elle. Comme dit précédemment une soumise est une femme qui a des amis, potentiellement une vie de famille, qui va au cinéma, au restaurant, qui lit, qui a des passions... Une soumise n’a pas forcément envie qu’on lui parle sans cesse de sexe de même de ses pratiques sexuelles. N’oubliez pas une chose, une soumise est très sollicitée. Si vous voulez qu’elle vous choisisse comme dominant, à vous de vous démarquer. Alors en lui parlant de sa journée et en rebondissant sur ce qu’elle peut vous dire sur sa vie quotidienne, je peux vous assurer que vous l’intéresserez grandement.




  • Respecter sa soumission envers son maître quand elle en a un. Une soumise appartient à un Dominant et ne possède pas sa liberté sexuelle que ce soit dans le choix du partenaire, la diffusion de photos/vidéos, de la discussion hot. C’est à eux définir la liberté. Ne soyez donc pas étonnés des limites d’une soumise et respectez-la. Mais surtout, ne cherchez pas à la voler à son Dominant. Apprécieriez-vous que votre ami essaie de vous voler la femme dont vous êtes amoureux. C’est exactement la même chose


Alors oubliez les bonjour Salope ou chienne, Bonjour Bébé, Coucou ma chérie==> en général, sauf si c'est voulu par la personne soumise, vous ne recevrez aucune réponse.

Adressez-vous à la personne comme vous aimeriez que l'on vous adresse la parole
Le Partage / prêt de sa soumise est-il courant ?
Il est répandu qu'une soumise se prête ou est partagée avec d'autres partenaires que son Maître.

Je vais en décvoir plus d'un mais non ce n'est pas quelque chose qui fait partie des bases du BDSM.

Il est vrai qu'une soumise se met à la merci d'un Maître qui a, de ce fait, plein pouvoir sur elle. Mais il ne faut pas oublier que la soumise et le Maître sont des personnes.

Autrement dit, tout dépend de ce qui est décidé entre les deux partenaires. S'ils ont plutôt un côté libertins, échangistes et non jaloux, la question du prêt et du partage peut être soulevée.

Par contre, si ce ne sont pas dans leurs tempéraments, le Maître et la soumise joueront uniquement entre eux.

Je voudrais toutefois mettre un point d'attention. Même si le Maître accepte de partager / prêter sa soumise, il en est responsable. C'est donc à lui de veiller à qui il confie sa soumise. Il est même recommandé que le Maître reste à les regarder ou dans une pièce à côté pour garantir la sécruité de la soumise et s'assurer que cet homme ne forcera en rien la soumise.

Si la confiance est là, le Maître peut être complètement absent.

Encore une fois, tout est une question de règles, de confiance, de responsabilités.
Les récompenses et les punitions dans le cadre d'une relation Domination / Soumission ?
Alors, j'ignore totalement d'où cela vient.
Mais je vais faire une hypothèse.

Le mot Maître est issu finalement du milieu scolaire dans le but d'enseigner aux élèves. Auparavant mais pas sur que ce soit le cas aujourd'hui aussi d'éduquer.
A mon époque mais c'est plus vraiment le cas aujourd'hui, il y avait un système de bon et mauvais point. Celui qui était sage faisait ses devoirs avaient des points. Au bout de 10 points une image. Au bout de 10 images = un cadeau donc la récompense.

Dans le cas d'un mauvais élève, mauvaise attitude ... même système mais à l'inverse, le coin voire exclusion = punition.

Un follower m'a dit que cela venait également de la royauté. Du fait que le roi avait le pouvoir de châtier et de récompenser qui il voulait peu importe si la personne méritait ou non et sans à devoir se justifier.

Peut être que finalement, récompenser et punir est dans la nature de l'homme.

mais revenons au BDSM, on parle d'éducation de la soumise qui sous entend ce système de récompense et de punition du milieu scolaire.

Je dois toutefois rappeler qu'il s'agit également d'une relation entre deux personnes.
Si je transpose à une relation amoureuse, allez vous donner une récompense à votre compagne parce qu'elle a fait la cuisine ?
Ou allez-vous la punir parce que justement elle n'a pas fait le dîner ?
Allez vous donner une récompense à votre amie qui arrive à l'heure ?
Allez vous donner une punition parce que votre amie n'a pas été présente à un moment pour vous ?
Je pense que la reponse esr Non.

De ce fait, le système de récompense/punition ne s'applique dans les relations de Domination / Soumission que si c'est en adéquation avec les règles acceptées par l'un et l'autre.
Donc ce n'est pas appliqué dans toutes les relations BDSM.

De plus, il faut savoir qu'une punition doit s'appliquer en cas de manquement de la soumise.
Et la punition doit en être suffisamment conséquente pour qu'elle ne recommence plus.
Alors quand je vois qu'une soumise cherche les punitions de manière régulière, c'est que la punition n'en est plus une. Il faut donc trouver une punition qui implique que la soumise ne doit plus faute.

Un ex, une punition qu'une sado risque de ne pas aimer, c'est de la laisser dans un coin sans la toucher. Elle n'y prendra aucun plaisir et comprendra son erreur.

En conclusion, toutes les relations BDSM ne sont pas basées sur un système de récompense et de punitions. Même si la punition s'applique généralement en cas de manquement de la soumise, elle doit être à la hauteur de la faute pour qu'elle ne se reproduise plus
Qu'est-ce que les 12 règles d'or de la Soumission ?
Il existe dans le BDSM ce que l'on appelle "Les 12 règles d'or de la Soumission."

Pour certains, une soumise qui ne les connaîtrait pas et/ou ne les appliquerait n'est en fait pas une soumise.

Pour d'autres, ce sont les règles de base du BDSM....

Alors avant de vous les donner ces règles, sachez que j'ai pour habitude de chercher à comprendre comment ces règles peuvent être vénérées par certains et ont pu devenir aussi célèbre.

Après maintes recherches (qui demandent un peu de temps mais n'est pas si compliqué), il s'avère que ces règles ont été écrites par un couple pratiquant la relation Domination / Soumission pour leur couple. Lorsqu'internet a émergé, ces règles se sont très vite propagées et beaucoup se les ont appropriées et définies comme les règles de base de toute relation Domination / Soumission. Mais ce couple n'a jamais eu de base cette intention et ils ont même indiqué avoir fait évolué ces règles.

Pour ma part, je fais partie des personnes qui pensent que les règles s'établissent entre les 2 partenaires. A partir du moment où une personne se dit soumise et obéit à la personne dite Maître qui lui donne des ordres, il y a soumission. Je ne connais pas ces 12 règles et ne tient absolument pas à les connaître. Mais il est vrai que pour débuter, vous pouvez vous en inspirer.

Voici ces fameuses 12 règles d'or :
1. Les yeux baissés en ma présence, tu conserveras.

La soumise s'efforcera de ne jamais croiser le regard de son Maître, celle-ci étant indigne de porter le regard sur lui. Les exceptions autorisées par le Maître devront être perçues par la soumise comme une récompense dont elle n'est pas digne. Elle s'imposera donc de conserver les yeux à terre sitôt le Maître en sa présence. Cette disposition aura pour effet de lui rappeler, si besoin en était, son statut intrinsèque de soumise.

2. Jamais mes décisions tu ne contesteras.
La soumise ayant toute confiance en son Maître s'en remet donc intégralement à lui et en son jugement. Ce qu'il fait ou dit est vérité universelle. Dans le cas d'incompréhension d'une intention du Maître, la soumise acceptera sans rechigner ni tergiverser de se prêter aux exigences du Maître. Puisque la soumise a confiance en son Maître, ce qu'il entreprend ne peut l'être que pour le bien de la soumise et son plaisir à lui.

3. Jamais les jambes tu ne croiseras.


De façon à être ouverte en permanence, la soumise s'interdira de se tenir les genoux serrés et à plus forte raison, les jambes croisées. Dans le même esprit, la soumise tiendra son sexe, son anus et ses aisselles, exempts de toute pilosité incongrue, sauf si le Maître apprécie une toison à l'un ou l'autre de ces endroits. De même le port de sous-vêtements sera proscrit sauf si le Maître en exprime le désir. Il pourra à loisir autoriser le port de soutien-gorge et culotte, ou l'un des deux, ou aucun.

4. Une attitude humble et respectueuse tu conserveras.


Pour bien manifester sa soumission, l'esclave adoptera constamment un ton et un comportement respectueux pour s'adresser au Maître. Ainsi les paroles seront judicieusement choisies, ne seront jamais agressives, et encore moins ne manifesteront à aucun moment un quelconque énervement ou signe d'impatience. Il est évident que le mode impératif pour s'adresser au Maître, est proscrit. Dans le même esprit, le port de bijoux se fera de manière non ostentatoire. La soumise s'efforcera de se positionner en permanence en retrait de son Maître. Elle observera aussi d'être toujours à un niveau inférieur à lui, sur le plan physique. Ainsi lorsque le Maître est assis, la soumise s'assoira à ses pieds, et ainsi de suite.

 
5.A chaque infraction, ta punition toi-même tu fixeras.


Bien évidemment le Maître conservera un oeil critique et attentif aux faits et gestes de sa soumise. Il peut arriver qu'une faute ou erreur de comportement liée à son statut soit commise par la soumise. Mais le Maître peut aussi volontairement laisser croire à sa soumise que la faute n'a pas été relevée, afin de vérifier l'intégrité du respect de cette règle. La soumise devra donc dans les plus brefs délais, informer son Maître de toute inconduite dont elle aurait pu se rendre coupable, et en réclamer la juste punition. 

6. Ton temps libre à mon plaisir et mon bien-être tu consacreras.


L'esclave devra consacrer l'essentiel de son temps à se dévouer comme il se doit à son Maître. Elle s'inquiétera en permanence du bien être de son Elu, s'attachant à servir celui-ci comme son statut de servante l'y oblige. Ainsi, à table par exemple, elle devra veiller à ce que le Maître ait toujours son verre plein, du pain à disposition. Elle le servira des meilleurs morceaux, ne conservant pour elle que les restes que celui-ci consent à lui laisser. Si l'envie lui en prend, le Maître fera prendre sa pitance à son esclave, dans une gamelle, à genoux à ses pieds. Voire même lui jeter de temps à autre un os à ronger, le plaisir d'une soumise étant d'être avilie, rabaissée au rang d'animal de compagnie que le Maître peut indifféremment caresser ou repousser d'un coup de pied.

7. Irréprochable et parée toujours tu seras.


L'esclave veillera à être en permanence désirable pour son Maître. De ce fait elle s'abstiendra de se présenter à Lui en tenue négligée, mais au contraire s'efforcera de paraître toujours sous son meilleur jour. Dans le cas où les obligations familiales s'opposent à ce précepte, l'esclave s'en excusera immédiatement auprès du Maître, et fera en sorte de remédier très rapidement à cette situation inacceptable.


8. Par mensonge ou omission, la vérité tu ne travestiras.


Il est hors de question de tolérer tout manquement à cette règle. En aucun cas, la soumise ne devra dissimuler, ou travestir la pure vérité à son Maître. Quelque soit la gravité des faits, ou paroles incriminées, la soumise devra en informer immédiatement son Maître qui jugera en toute équité du bien-fondé et de la dureté de la punition méritée..

9.Toutes tes tenues imposées avec fierté tu porteras.


Le jeu de Domination/Soumission ne se cantonne pas (ou ne devrait pas se cantonner) aux seules soirées organisées. Si la soumise est sincère, elle vivra sa soumission à chaque instant. Elle portera sur elle les marques de son appartenance et de sa condition. Le collier de cuir muni d'un anneau pour accrocher une laisse semble le plus indiqué en la matière. Visible de tous, il peut être suffisamment décoratif tout en étant relativement explicite et laisser planer le doute. Ce qui ajoutera à la confusion de la soumise et la maintiendra en état d'esclavage. Il pourra demander à sa soumise, pour son plus grand plaisir, de sortir court vêtue, et d'arborer un décolleté provoquant afin d'offrir le spectacle de son corps à des inconnus, dans les lieux et circonstances qui plairont au Maître. Il restera en permanence organisateur et bien sûr, garant de la sécurité de la soumise, dans ces jeux d'exhibition.

10. Avec quiconque dans nos jeux même comportement tu adopteras.


Le Maître peut prêter ou louer et à l'extrême, vendre ou donner sa soumise à qui bon lui semble. Dans ce cas, ce que fait ou dit le nouveau bénéficiaire a, aux yeux de l'esclave, exactement la même valeur que si ces gestes et paroles émanaient du Maître. La soumise devra donc exécuter avec le même entrain et la même ferveur, les demandes du nouveau Maître.

11. De ton corps, jamais aucun accès tu ne me refuseras.


Puisqu'une soumise est ravalée au rang d'objet sexuel, le Maître peut se servir d'elle à sa guise, quand bon lui semble. La soumise dormira donc nue. Ce qui facilite l'intromission du Maître pendant la nuit, si l'envie lui en prend. Elle sera de temps à autre attachée dans une position pas trop confortable, mais laissant ses différents orifices à portée de son Maître. L'introduction de divers objets peut être envisagée, pour le plaisir du Maître de savoir son esclave ainsi possédée en permanence. Par contre, il est expressément accepté par la soumise qu'aucun plaisir sexuel, que se soit par la masturbation, par une ou un autre partenaire, n'est acceptable sans le consentement et même plus, sans qu'il ne soit de l'initiative du Maître. Les jours de menstrues de l'esclave, celle-ci en informera son Maître et maintiendra son orifice anal lubrifié par un produit adéquat, de façon à ce que celui-ci soit pénétrable à chaque instant sans effort pour le Maître. Il pourra ainsi disposer indifféremment de la bouche ou de l'anus de sa soumise tant que celle-ci sera indisponible vaginalement. Bien sûr, si le Maître prend plaisir à posséder sa soumise durant cette période il pourra en disposer à sa guise, et cela, même si l'esclave goûte peu les pratiques sexuelles lors de ses jours d'indisposition.


12. De tes punitions, toujours tu me remercieras.


Le Maître disposera intégralement de sa soumise. Il pourra tout à loisir s'amuser avec son corps aussi bien qu'avec son esprit. Ainsi, s'il lui prend l'envie de faire subir un châtiment corporel à la soumise, il n'aura pas à s'en justifier. A plus forte raison, si la soumise a failli à l'une des obligations afférentes à son statut. La soumise s'obligera à remercier le Maître de l'attention qu'il a bien voulu lui porter lors de cette punition. De même il pourra à discrétion la faire dormir dans un lieu de rétention, dans des conditions minimales de confort. Ce dont la soumise remerciera également.
Qu'est-ce que les 9 degrés de la soumission ?
Les 9 degrés de soumission proviennent d'une toute petite partie du livre ecrit par Diane Véra intitulé "The Lesban S/M safety manual" édité par Pat Califia de Lace/Alyson Press, Boston, 1988

J'ai recopié ces règles depuis http://auroraweblog.karmaos.com/post/14

Avant de les citer, sachez que je suis plutôt d'accord avec ces degrés (à peu de choses près).  Toutefois, je tiens à signaler que ce ne sont en aucun cas des étapes à suivre. Si je prends mon exemple, je suis actuellement au 6ème degré et clairement, je n'irais pas vers les degrés suivants. Cela ne m'intéresse pas et ne me plaira pas.

1. La personne carrément masochiste mais non soumise ou le libertinage sensualiste


Pas de servitude, de scènes d’humiliation ou d’échange de pouvoir, mais simplement certaines formes de douleur et/ou une sexualité épicée, genre petites rudesses animales... Plus un trip des sens à ses conditions et pour son plaisir direct que le fait d’être utilisé(e ) pour assouvir le sadisme du-de la partenaire. Pas du genre à allumer sur les jeux de douleur/plaisir en tant que tel ou à être attiré(e) par le sado-masochisme ou des sports plus extrêmes.

2. Pseudo partenaire de jeu


Apprécie la panoplie des jeux de rôles légers (scènes de la petite école, jouer au docteur, jouer aux cow-boys et aux Indiens, l’infantilisme, le travestisme forcé) mais aucune forme de servitude au menu, même une fois dans le rôle. Dirige largement la scène. Cette personne compte généralement plusieurs partenaires de jeux sur une base non permanente ou sans engagement véritable.

3. Pseudo-soumise


Aime jouer la personne soumis(e) pour voir ce que c’est l’état de servitude. Peut à l’occasion aimer se sentir utilisée pour assouvir les pulsions sadiques du-de la partenaire, et même aller jusqu’à le/la servir dans certains cas, mais à ses propres conditions. Dirige largement la scène, parfois fétichiste (adoration des pieds, par ex). N’a pas nécessairement d’engagement émotionnel envers la personne dominante. Ne désire pas être dressée pour la soumission. Ne cède pas beaucoup de contrôle ou sinon pour de brefs moments. Désire une variété de partenaires de jeux. Peut être avec une personne dominante quelque temps, sans être prête à céder réellement le contrôle.

4. Personne soumise dans les jeux de rôles définitivement non esclave


Offre une partie de sa volonté seulement sur des bases temporaires et à l’intérieur de limites spécifiques, et retire sa satisfaction de la soumission autrement que dans l’acte de servir ou d’être utilisée. Le suspense l’allume, tout comme le fait de se sentir vulnérable et de céder ses responsabilités. Ne dirige pas la scène sauf à quelques exceptions, mais recherche surtout son propre plaisir, plutôt que celui de la personne dominante. Joue à fond durant la scène, mais en sort une fois que tout est terminé.

5. Personne soumise-jouet


Lâche rarement prise hormis peut-être sur des bases temporaires, durant de brèves scènes et à l’intérieur de limites bien spécifiques. Retire sa satisfaction dans le fait de servir/d’être utilisée par la personne dominante pour des motifs de plaisir, généralement érotiques. Cherche son propre plaisir avant tout.

6. Soumis(e)


Donne réellement le pouvoir à la personne dominante (généralement à l’intérieur de certaines limites); veut servir, obéir, plaire et être utilisée par la personne dominante; souhaite offrir ses services à des fins érotiques ou non; peut même se glisser dans un rôle d’esclave à temps plein durant quelques jours. A généralement une relation à long terme avec son-sa Maître(esse), relation faisant l’objet d’un contrat et d’un engagement profond. Est beaucoup plus dévouée aux besoins, demandes et désirs de la personne dominante, qu’aux siens propres. Son plaisir provient généralement du besoin viscéral de servir, complaire et obéir à son-sa Maître(esse). Retire une fierté de ce besoin de servir et est généralement bien entraînée. Certaines de ces personnes peuvent vivre avec leur Maître(esse) sur une base partielle ou à temps plein, bien que ce ne soit pas toujours le cas. La majorité des personnes soumises portent le collier de leur Maître(esse)

7. Soumise consensuelle mais réelle soumise, à temps partiel


Dans une relation suivie et se considère la propriété de son-sa Maître(esse) en tout temps. Veut lui obéir et lui plaire sur tous les plans dans la vie, érotiques et non érotiques. Peut dédier une partie de son temps à d’autres engagements mais son sa Maître(esse) a le dernier mot sur ses temps libres. En général, une entente spécifique et écrite lie les parties.

8. Soumise à temps plein sur une base consensuelle


Hormis sur quelques menus aspects et limites, cette personne considère n’exister que pour le bien-être et le plaisir de son-sa Maître (esse) En retour, elle s’attend à être vue comme un cadeau de grand prix (propriété) Un grand nombre d’esclaves cumulent les tâches professionnelles et ménagères, et leur salaire est volontiers remis au-à la Maître(esse) afin qu’il-elle en prenne soin. Vu par le prisme du BDSM, un tel arrangement tient compte du consentement de la personne esclave et reconnaît explicitement les dangers d’un tel statut, par l’échange de pouvoir en cause, ce qui se traduit bien souvent par des pré-arrangements plus clairs et définis que bien des contrats de mariage traditionnels. Un contrat écrit étant de rigueur, dans plusieurs de ceux-ci, on peut lire en toutes lettres que si la personne esclave demande à être libérée et que sa demande lui est refusée, alors elle doit honorer son engagement et rester auprès de son-sa Maître(esse)

9. Soumise entière et sans limites sur une base consensuelle




Un fantasme répandu bien que rarement appliqué dans la vie quotidienne (sauf dans le cas de certains cultes religieux et d’autres situations ou le consentement est induit par lavage de cerveau ou par des pressions sociales ou économiques). Certains puristes insisteront sur le fait que vous n’êtes pas une personne réellement esclave tant que vous n’acceptez pas de faire absolument tout ce que la personne dominante vous demandera. Plusieurs se réclameront de l’esclavagisme total sans limites.... bien que nous ayons tous et toutes nos limites, quelles qu’elles soient. Croire le contraire est illusoire.....