Maître Yannick a pensé à 2 lieux pour ce samedi : Le Moon ou une promenade en forêt.
J’ai choisi la deuxième option. Ce qui m’a valu de mettre une robe à boutons, un rosebud et bien évidemment, mon collier. Ma laisse dans mon sac.
Maître me bippe et j’accours comme une petite chienne dans les bras de Maître qui peut constater que ses ordres ont bien été respectés.
Nous montons en voiture et bien que je lui ai envoyé un plan, il préfère jouer la sécurité et m’emmener dans notre coin tranquille.
Ce qui est dingue n’est pas tant le lieu mais, dès qu’il effleure ma jambe avec sa main, je frissonne de plaisir. Je réagis instantanément. Alors imaginez quand il ose s’approcher de zones sensibles.
Une fois garés, Maître sors, m’ouvre la portière et nous nous installons à l’arrière. Lui allongé et moi sur le dos, sur lui.
Je dois avouer qu’une voiture n’est pas le plus confortable mais étant petite, cela ne me dérange pas surtout quand c’est pour me soumettre à mon Maître.
Nous parlons de choses et d’autres avec les mains de Maître qui se baladent sur mon corps qui lui est totalement ofert bien évidemment. Il titille mes seins et mes tétons, caresse mes bras, mes jambes, mes fesses. Il joue avec ma médaille qui me fait gémir de plaisir. Il mord mon cou.
Quand il s’approche de ma chatte ou de mes fesses, je fais en sorte de lui en faciliter l’accès.
Il est vrai que je ne résume ces moments qu’en quelques lignes et que plus j’écris, plus je les raccourcis mais en réalité, cela a duré un long moment. Puisque Maître prend tout son temps pour me faire monter et m’exciter.
Quel serait l’intérêt de me faire jouir dès que le plaisir se manifeste ?
La soumission, c’est aussi donner le contrôle de la jouissance à son Maître. De ne pouvoir jouir que quand lui l’a décidé et sous ses conditions. Alors bien évidemment, quand ses doigts me pénètrent, elle n’a qu’une envie, se manifester.
Toutefois, je suis concentrée sur autre chose. Mon corps, afin de mieux apprécier les caresses intimes de Maître souhaite bouger, remuer. Mais, je me souviens de la dernière séance où quand je l’avais fait, Maître m’avait rabroué en disant : « Qui t’a permis de bouger ? »
Alors, je me retiens mais je dois avouer que cela m’est bien difficile. Mon corps est plus que demandeur. Quand c’est comme cela, je me souviens des punitions risquées si je désobéis. Alors je reste immobile sous le supplice des caresses de Maître qui m’observe, apprécie mes gémissements, apprécie de jouer avec mon plaisir. Parce qu’il en prend le contrôle, me fait monter et stoppe nette.
Alors, dans ces moments, des gémissements de plainte surviennent avec un petit rire qui signifie « Pourquoi tu t’arrêtes, je veux encore du plaisir ? Je veux jouir et gémir ? »
Le pire, c’est quand il reprend d’une certaine manière, je gémis comme une petite chienne le ferait. J’ai voulu trouvé un son similaire mais la recherche semble compliqué. A l’occasion, j’essaierais.
Et ensuite, Maître me refait monter et ce, afin que je hurle tandis que le plaisir m’envahit le corps entier.
Par contre, sauriez-vous deviner la suite ? Probablement de continuer dans le plaisir, de me faire aller à la jouissance et pourquoi pas à l’orgasme ?
Eh bien, en réalité, non. Car figurez-vous que j’ignore comment mais ma tête a appuyé sur les clefs de la poche de Maître ce qui a fait allumer les lumières. Résultat, une petite pause où je me suis assise, tête appuyée sur le fauteuil pendant que Maître fait le nécessaire pour éteindre les lumières et ouvrir quelque peu une fenêtre.
J’en profite pour enlever ma robe, qui est complètement ouverte. Maître m’attrape alors et me fait allonger sur ses genoux afin de me donner des fessées et de me branler.
Il m’ordonne de mettre une main derrière mon dos qu’il commence par tenir puis par lâcher. Comme s’il voulait vérifier si j’allais oser la retirer sans ordre.
C’est après ses jouissances accordées que finalement, je me redresse. Enfin, que Maître m’autorise à me redresser. Il décide alors qu’il est temps de me promener. J’ai hésité mais j’ai cru qu’il m’autorisait à ouvrir la portière. Maître m’en fait le reproche et je sais que j’aurais droit à une punition pour ce geste.
Trop tard pour me reprendre. Je sors nue et attrape ma laisse dans mon sac. Maître me l’attache et m’emmène à la barrière. Je dois me branler dessus. Au début, j’y vais avec hésitation. après tout, je suis visible, c’est du bois et j’ignore l’effet que cela me fera.
Maître me tient en laisse et profite d’une photo (que je ne peux pour l’instant pas publier ici). Quand il me voit dans l’hésitation, il m’encourage. Je crois que tous deux, nous regrettons qu’il n’ait pas sa cravache pour l’utiliser afin de me motiver. J’accélère mes mouvements et me laisse aller au plaisir.
Sûrement pas autant que je le peux ni comme le voudrait Maître, après tout, il s’agit d’une première.
Il me fait alors enjamber la barrière et nous nous enfonçons dans la forêt jusqu’à la première clairière. J’avoue que la journée a été chaude et sentir le vent sur ma peau nue, ne fait que du bien.
Je ne réfléchis même pas à ma condition. Oserais-je dire que cette situation me paraît naturelle ? Je dirais que oui. Aucun malaise, aucune envie de me précipiter sur un vêtement. Bon, il est vrai aussi que je suis seule avec Maître et que la probabilité de rencontrer une personne est faible.
Si c’était le cas, je pense que j’aurais envie d’être une petite souris afin de se faufiler dans un trou. Après, il est vrai que la réaction et l’attitude de la personne joueraient sur la mienne. Si effectivement, ce serait un regard bienveillant, rassurant, complice. Je relâcherais la pression même si je serais dans l’appréhension et sur mes gardes.
Par contre, si , comme dans les dessins animés, c’est un loup avec la langue pendante qui ne veut que me baiser, j’aurais envie de me réfugier dans les bras de Maître pour qu’il cache ma nudité.
Nous nous arrêtons donc à la clairière. Maître m’ordonne de saisir une brance au-dessus de moi et apprécie de me voir ainsi. Nue, en pleine forêt, en laisse, jambes écartées, prête à subir ses caresses et ses envies qu’elles qu’elles soient. Il se met alors à me branler et cherche à me faire couler. Il est quelque peu déçu car je ne coule pas autant qu’il aurait aimé.
Il met alors la laisse entre mes lèvres intimes et la fait bouger afin de me faire gémir de plaisir. Quoi de plus humiliant en ce moment ? et ce, de jouir avec un objet qui me met à ma place littéralement de chienne.
Je dois avouer que sur les moments vécus, je ne réalise pas. J’apprécie, je suis à mon aise, je suis naturelle. J’en prends un plaisir fou et je dois avoue que me remettre totalement à Maître en lui faisant pleinement confiance, cela fait du bien. Cela met une bulle dans ma vie.
D’autant que ces moments de plaisir m’apporte détente et un lâcher prise total dont je dois l’avouer, j’aurais du mal à m’en passer.
Certains font du sport ou une activité pour déstresser. Moi, je me soumets. Je fais une petite parenthèse mais au moment où j’écris ces lignes, j’ai eu une journée compliquée. J’ai envoyé des textos à Maître pour lui dire combien j’aurais envie d’être à ses pieds et d’avoir ses caresses afin de pouvoir déstresser et entamer ma journée de demain apaisée et sereine.
Bref, je le vis bien d’être nue à une branche pendant que je me branle sur ma laisse. Il m’en libère et arrive à me faire couler deux fois.
Et ce, avant de revenir à la voiture, de me rhabiller et qu’il me raccompagne jusqu’à mon domicile.
Je sais que ce n’est pas la première fois que je le dis. Mais quand je rentre dans cet état de bien-être après des moments que je considère hors du temps, je me demande toujours s’ils ont existé et si je les ai vraiment vécus. Si je n’avais pas les textos et ce blog, il est vrai que la question pourrait se poser.
Mais Maître existe bien et ce blog est une preuve de mon parcours, de ce que j’ose et de ce que je vis. Il m’informe que bien des femmes sont quelque peu envieuses voire jalouses car elles n’oseraient pas aller jusqu’où je vais. J’avoue que j’ai bien du mal à m’en rendre compte vu qu’au final, je discute avec très peu de femmes. Et les rares qui me contactent, sont bien souvent des hommes qui essaient de me faire croire qu’ils en sont.
Ce qui est en soi pathétique. Peu importe, je relis ce que j’ai vécu par moment et me dit comment j’ai osé ? Ou quand je vois ce dont je suis capable, comment j’ai pu hésité autant de temps ?
Mais oui, j’ai osé être promenée nue en forêt en laisse et me faire branler par des doigts et une laisse. C’est dingue, non ? Ou normal ? Je ne saurais le dire mais j’ai adoré et envie de recommencer.
Un très beau récit d’une bien belle expérience que vous avez vécue là Lili.
Je vous souhaite encore d’en vivre bien d’autres avec un récit ensuite.
Merci.