secret

Ce récit est purement fictif. Il n’indique en aucun cas que j’ai envie que cela se passe ainsi avec qui que ce soit.

Toc, toc !

« Oh non. C’est mon voisin bavard qui frappe à la porte. Et moi qui suis encore en pyjama alors que je dois partir dans une heure ! »

Je vais tout de même ouvrir la porte.

« Bonjour chère voisine !

– Bonjour, cher voisin.

– C’est juste pour vous prévenir que ce soir, j’invite quelques amis. Alors, si nous faisons trop de bruit, dites-le-nous !

– Pas de souci. Merci d’avoir prévenu. Par contre, je n’ai pas le temps de parler, je suis en retard. Bonne journée.

– Bonne journée. »

Je ferme la porte et me revoilà devant mon dilemme qui dure depuis au moins une demi-heure : Que mets une blogueuse lorsqu’elle décide de rencontrer un de ses fans, féru des plaisirs sexuels ? D’autant que ce dernier m’a invité dans un restaurant-bar appelé Le secret dans lequel se trouve un coin câlin pour les libertins. J’ai accepté car je sais qu’il est fermé mais il n’empêche que m’inviter dans ce lieu a certainement une signification.

Et voilà cinq minutes qui sont passées et j’hésite encore entre les trois tenues que j’ai préparées :

  • Un pantalon avec un haut qui ne me met pas forcément en valeur et qui lui indiquera le fait qu’il n’ait aucune chance
  • Une robe sympathique, légèrement décolleté avec un collier le mettant en évidence et des bas avec un dessin pailleté. Le message de celle-ci est « Tente, tu verras bien. »
  • Une jupe avec un haut moulant et largement décolleté accompagné des mêmes collants et d’un collier plus long où mon follower comprendre qu’il a toutes ses chances.

Il est temps que je me décide. Si je choisis la 1, je sais que je serais déçue si, finalement, je ne lui plais pas. Toutefois, dans le cas où je ne voulais rien de plus qu’un repas parce qu’il serait moche comme un pou. Et encore cinq minutes envolées. Je finis par choisir la tenue 2.

Je l’enfile en un temps record. Je m’empresse dans la salle de bain pour attacher mes cheveux de manière sophistiquée et me maquiller les yeux et la bouche.

Je suis juste à temps pour enfiler de jolis escarpins, mon manteau, prendre mes clefs et mon sac avant de partir.

Les transports en commun, c’est une véritable torture pour les stressées comme moi qui s’imaginent tous les scénarios possibles et inimaginables.

Quelle idée ! J’ai juste envie de faire demi-tour. Mais j’ai bien trop de respect pour oser poser un lapin à ce charmant homme. Me voilà en train de l’appeler charmant.

Mais il est vrai que si mon follower est cet homme brun d’1m80, svelte, brun, les yeux ténébreux, qui me sourit avec bienveillance. J’avoue que de loin, il est bien plus plaisant que dans mon imagination surtout avec ce pantalon bleu marine, élégant avec une veste de la même couleur et une chemise blanche.

Je me sens bien petite avec mon maître cinquante, cheveux châtain clair, yeux marrons et un sourire bien timide.

Je pense que c’est lui. En tout cas, lui ne semble pas du tout en douter :

 « Bonjour Mélanie.

En plus, il a une voix suave. Moi qui voulais rester sur la réserve et ne lui donner aucune chance, pour l’instant, j’ai tout faux.

– Bonjour Franck »

Nous nous faisons la bise et je m’enivre de son eau de toilette. Nous décidons alors de rentrer dans ledit restaurant, qui est très élégant avec son bar et son coin restaurant. L’accès au coin câlin est condamné à cause des circonstances actuelles.

Un hôte d’accueil nous accueille et finit par nous amener à une table dans un coin isolé. En parfait Gentleman, Franck me laisse la banquette. J’accepte avec plaisir.

Je vois bien l’effet que je lui fais mais tout m’intimide. Je n’ose lancer aucune discussion et me plonge dans le menu. Nous échangeons sur certains plats avant de faire notre choix.

Me voilà arrivé au moment tant redouté : la conversation. C’est primordial pour moi car même si chez lui tout me donne envie de lui sauter dessus, s’il n’a aucune conversation, mon envie se transformera en « fuyons. »

Il commence la discussion par nos blogs et je me rends compte que lui parler est fort plaisant d’autant que cinéphile comme moi, nous avons de nombreux échanges sur les films et séries que nous avons pu regarder.

J’ai bien noté ses allusions sexuelles qu’il glissait innocemment. Ne voulant pas jouer avec le feu, j’en relevais certaines et feignait d’ignorer les autres. Une question m’obsède : « S’il tente quelque chose, est-ce que je le laisse faire ou je le repousse ? »

Une fois nos plats débarrassés, c’est avec surprise que Franck me rejoint sur la banquette. Je ne sais que dire ni que faire. Nous continuons à discuter jusqu’à ce que nos desserts arrivent.

Lorsque je finis le mien, je le regarde et ne peux m’empêcher de rigoler par gêne.

« Que fais-tu si je fais cela ?

Il passe un bras derrière moi mais le pose sur le haut de la banquette. Sans prendre le temps de réfléchir, je me plonge dans ses bras. Que c’est bon !

Il ne lui a pas fallu longtemps avant qu’il ne cherche ma bouche avec la sienne. Je me laisse emportée.

Je sens alors sa main sur ma cuisse qui relève doucement ma robe. Je me libère de son étreinte :

– Nous sommes dans un restaurant !

– Je crois que tu ne sais pas tout à son sujet. Regarde autour de toi.

J’étais tellement focalisé sur ma question intérieure que je ne me suis pas rendu compte de ce qui se passait autour de moi.

Je vois alors une femme, jambes écartées en train de gémir. Je vois un homme qui est en train de se faire sucer. Et enfin, une femme, les seins à l’air pendant que son homme joue avec.

Franck me reprend dans ses bras, remet sa main sur ma cuisse et la remonte jusqu’à mon clitoris :

– Madame n’a pas de culotte ?

– C’était au cas où.

– J’adore.

Il commence à le titiller doucement pendant que j’écarte naturellement les jambes. Je ne pense plus à rien, je profite du moment.

 Il m’embrasse avec fougue tandis que ses doigts accélèrent le mouvement me faisant émettre mes premiers gémissements.

– Il ne te faut pas grand-chose pour te faire mouiller. Je vais adorer jouer avec toi.

Il pénètre alors un doigt puis 2 et commence des va-et-vient doucement, sensuels, avant de décider d’aller plus vite ne faisant qu’accroître le plaisir qui monte jusqu’à ce que : stop, il enlève sa main.

Je ne me suis pas rendu compte que j’avais les yeux fermés, je les ouvre et le regarde.

« Allonge-toi sur la banquette sur le dos.

J’obéis en faisant attention de relever ma robe dévoilant ainsi mon intimité. Il s’agenouille et entreprend d’introduire un doigt. Je crie à la fois de surprise et de plaisir.

Je sens alors sa langue qui lèche simplement mes lèvres. Il y insère ensuite sa langue. Son doigt bouge afin que je reste humide. Sans que je me rende compte, mon corps suit ses mouvements. Par moment, il ralentit, dans d’autres, il accélère me faisant accroître cette émotion et poindre cette jouissance.

Sans compter qu’ayant lu mon blog, il s’essaie à la morsure de mes lèvres, de mon bas-ventre qui a pour effet de me faire hurler.

– Je vois que cela te plaît

– S’il te plaît, non !

Pour toute réponse, il recommence une dernière fois avant de me pénétrer avec deux doigts. De son autre main, il ouvre mon décolleté, dévoilant mes seins nus :

– J’avais remarqué que tu étais sans soutien-gorge et j’adore.

Je ne peux pas répondre. Mes gémissements m’en empêchent. Toujours avec ses doigts insérés en moi, il entreprend de me téter un premier sein puis le deuxième.

Je ne tiens plus, le plaisir qui monte est si intense que j’ai envie à la fois que cela cesse et continue. Je ne sais plus où je suis, je laisse mon corps réagir.

Il joue maintenant avec mes tétons avec sa deuxième main tandis que l’autre s’évertue à explorer mon intimité dans toute sa splendeur.

Que j’aime cette émotion en moi, j’en suis accro. J’aimerais en réclamer encore mais voilà qu’arrive ma délivrance : l’ultime orgasme. Celui qui donne chaud, qui fait ralentir le corps, celui qui demande une pause.

Franck s’en aperçoit, se relève, retire ses doigts et me regarde debout avec un large sourire satisfait.

– Je savais que j’apprécierais jouer avec toi. Mais que dirais-tu de me faire une gâterie ?

Franck me tend une main afin de me relever. Je me rhabille tant bien que mal tandis qu’il s’assied à ma place et libère son sexe déjà bien durci.

Je m’agenouille devant lui. Seulement, lui a joué avec mon plaisir, je vais donc jouer avec le sien.

Alors que je fais mine de le prendre en bouche, je le lèche de haut en bas et de bas en haut. Je sens à la fois son plaisir et sa frustration. Je continue avec ses testicules jusqu’à ce que, sans crier gare, je prends son sexe en bouche et le suce avec délice.

Je fais des petits allers-retours, doucement, sensuels. Je l’entends qui gémit. Par moment, je sens une main sur ma tête qui m’intime d’accélérer. J’obéis avec plaisir.

Par moment, rien que pour le torturer, je sors sa bite de ma bouche et la lèche avec gourmandise.

– Oh non, suce-moi encore. C’est tellement bon.

Je la reprends en bouche et entreprend d’accélérer le rythme, encore et encore. Au moment où je sens sa jouissance arriver. J’arrête.

– Mais que fais-tu ?

– Chut, laisse-moi faire !

Je me relève, soulève ma robe et m’assieds sur lui. Je m’empale sur lui et me frotte à son sexe d’abord doucement. J’aime cette position car l’orgasme répond toujours présent.

Franck me laisse faire tout en libérant de nouveau ma poitrine pour reprendre mes tétons en bouche. Je décide alors d’accorder la cadence selon nos corps. Malheureusement, il ne faut que quelques minutes avant que mon orgasme n’arrive. J’ai bien senti que lui avait déjà éjaculé.

– C’est magnifique de te voir prendre un tel plaisir.

Je rougis. Nous nous relevons et tâchons tous deux de reprendre une tenue correcte.

Il me prend alors dans ses bras et me chuchote un « Merci. »

Je ne dis rien. Je veux juste savourer ce moment et me rend compte que certes, si c’est un lieu de concupiscence, nous sommes dans le coin restaurant. J’ai bien du mal à croire ce que nous avons fait avant de quitter les lieux.

Sur le trottoir, devant ce charmant lieu, nous nous disons au revoir sans aucune promesse. Qui sait ?

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2 commentaire

  1. Intéressant

    1. Je ne sais que penser de votre commentaire

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