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Je rejoins Monsieur devant le restaurant avec ma tenue imposée : des bas, une jupe, un haut fortement décolleté, une culotte fendue. Je suis équipée d’un rosebud et d’un losch télécommandé.

Seulement, problème technique, à quelques pas de Monsieur, je m’arrête pour remonter mes bas. Cela le fait sourire. Après avoir une tenue décente, je m’approche de lui afin qu’il me prenne dans ses bras, m’embrasse et me caresse de partout. Il me demande la télécommande.

Lorsque je rentre dans le restaurant, je sens le losch qui s’allume. Je ne sais plus où je dois me mettre. Je suis d’autant plus gênée que nous sommes installés à côté d’une famille composée d’une mère, d’un père et d’un adolescent.

Je me sens alors honteuse, je trouve mon décolleté outrageux. Pas le choix, j’assume. D’autant que cela amuse beaucoup Monsieur, qui, lui, l’apprécie énormément.

Nous mangeons tranquillement tout en discutant de choses et d’autres. Toutefois, à un moment, il m’ordonne :

« Montre un téton. »

L’ordre est sorti de nulle part. Je le fais répéter (oui, une soumise ne devrait pas faire répéter un ordre mais que voulez-vous ?).

J’hésite et de manière discrète mais pour que lui le voit, je le dévoile quelques secondes avant de le ranger bien au chaud à sa place.

J’indique ensuite mon besoin d’aller aux toilettes ainsi que la possibilité d’enlever les jouets.

«  Tu n’as le droit de n’en enlever qu’un. Je te laisse le choix.

Je me lève.

– Viens là ! »

Je m’approche de lui. Je me sens gênée car il caresse mon décolleté et se permet de glisser une main sous ma jupe et je n’ose vous dire qu’il joue avec le losch pour le bouger.

Je ne sais plus où me mettre. Je remarque qu’il y a un enfant pas si loin et que s’il lève la tête, il pourrait voir cette scène indécente qui se joue à quelques mètres. Toutefois, si je bouge, je vais me faire punir. D’autant que bouger, pourrait attirer sur moi une attention qui me dérangerait encore plus.

«Tu vas dire : Pouvez-vous m’autoriser à aller aux toilettes Maître.

Je bloque durant quelques secondes. Non seulement, le mot maître fait son apparition mais le vouvoiement également.

Selon ma vision du BDSM, il existe plusieurs niveaux hiérarchiques. Le Monsieur est un niveau où je m’estime encore avoir des droits et des libertés même si j’ai bien compris qu’ils diminuaient avec le temps.

Dire Maître, cela signifie une possession totale…

Et pourtant, si je veux me rendre aux toilettes, je n’ai pas d’autres choix que d’obéir :

«  Pouvez-vous m’autoriser à aller aux toilettes Maître ? 

– Tu peux. »

Je m’y rends avec mon sac pour pouvoir ranger le jouet choisi. Au départ, j’avais opté pour le losch. Néanmoins, ce soir, le rosebud me dérange. J’opte donc pour celui-là.

Je rejoins Monsieur (je crois que Maître, cela va être compliqué), à la caisse qui porte entre autre mes affaires.

Le temps qu’il paie, je remets mon gilet et mon manteau. Avec lui, je n’ai pas le droit de porter mes sacs. Il s’empare donc de celui en ma possession et sortons.

Il fait froid et nous ne traînons pas, pour une fois, à nous rendre à la voiture.

Il ouvre la porte arrière et pose mes sacs. Je vais pour ouvrir la portière avant :

«  Que fais-tu ? Allez… »

Avec son regard, je comprends qu’il veut que je m’installe sur la banquette arrière à 4 pattes. Je referme la porte et obéis sans discuter.

En levrette, il enlève mon losch et joue quelques instants avec mon intimité :

« Tu es une bonne chienne. Dis-le que tu es ma chienne.

J’ai encore des difficultés avec ce genre de choses et je sais qu’il en a parfaitement conscience :

– Je suis ta chienne.

– Allez, on y va. »

Je sors de la voiture pour m’installer à la place avant. Et nous voilà partis pour notre prochaine destination : l’hôtel.

J’avais fermé mon manteau quand nous étions sortis et je l’avais laissé fermé dans la voiture. Garé devant l’hôtel, Monsieur ouvre non seulement mon manteau mais mets mes seins à l’air. Il adore m’exhiber encore plus si une personne risque de me voir.

Mais avec le froid il ne tarde pas à me donner l’ordre contraire :

« Allez ferme. »

Avec ce manteau, il m’arrive régulièrement de me tromper de bouton. Je peux vous assurer qu’à ce moment-là, j’ai pris mon temps.

Nous allons à la réception mais entre l’attente de l’hôtelier et le temps de payer pour récupérer notre clef de chambre, Monsieur déboutonne mon manteau.

Je l’ai regardé avec surprise. Lui a ce sourire coquin. D’autant qu’un groupe de personne nous a rejoint à l’accueil.

Une seule chose à faire : veiller à ce que mon manteau soit le plus fermé possible. J’ai jeté néanmoins un rapide coup d’œil sur ce que pouvait voir les autres. Ils pouvaient deviner un sacré décolleté.

Enfin la clef est récupérée et nous pouvons nous installer dans la chambre.

Il pose nos sacs. Pendant qu’il enlève son manteau, j’enlève le mien. J’attends les ordres tandis qu’il pince mes tétons :

« Allez à poil salope. »

J’attends qu’il libère ses mains pour enlever mon haut. J’enlève avec facilité ma jupe.

Seulement, j’avais mis des bottines à lacets. Maladroite comme je suis, je préfère m’asseoir pour les enlever.

« Est-ce que je peux m’asseoir pour enlever mes chaussures s’il te plaît Monsieur ? 

À moi aussi, l’association du Tu et du Monsieur est compliqué. Il répond :

– Je t’ai envoyé une photo. Mets-toi en position sur le lit. »

Je reste ainsi pendant quelques instants et je comprends que Monsieur prend son temps.

« Utilise tes mains pour écarter tes fesses. »

Je suis dans une position que je peux qualifier de levrette avancée. ma tête est posée sur le lit tandis que mes fesses sont relevées et tout à sa disposition.

Pour moi, c’est synonyme d’un sport. Je ne suis pas à mon aise et je sens que cette position ne peut durer. Toutefois, interdiction de bouger.

Il prend son temps. Il m’enlève une première chaussure, un bas. Je l’entends qui bouge et va dans la salle de bains :

« Puis-je bouger Monsieur ?

– Non et tu n’as pas intérêt. »

Je prends sur moi. Il revient, m’enlève ma deuxième chaussure, mon bas. Cette position devient de plus en plus insoutenable. Il pose une chaussure sur mes fesses et fait tomber le lacet dans la raie de mes fesses.

Il l’enlève, me mord les fesses et joue un peu avec mon clitoris.

Il s’empare de mes cheveux et me dit : « A genoux. »

Je suis soulagée d’être libérée et suis le mouvement imposé par mes cheveux. Me voilà à terre, à genoux. Monsieur a gardé son caleçon et me fait comprendre que je dois câliner son sexe avec ma tête.

Pour une fois, il l’enlève tout seul. Toujours en tenant mes cheveux, il me guide. Par moment, son sexe est dans ma bouche. Par moment, je dois le lécher. Par moment, ce sont ses couilles que je dois lécher.

Il me fait ensuite grimper à 4 pattes sur le lit avant de me dire : « Allonge-toi au fond sur le dos. »

Il monte sur moi jusqu’à mes seins et joue avec sa bouche pour mieux redescendre et me faire subir un cuni comme il sait si bien les faire.

« Allez, en 69. »

Nous bougeons pour que je lui laisse la place pour s’allonger et m’installe sur lui.

Pendant que je m’empare de son sexe avec ma bouche, lui continue son cuni tout en me mordant la cuisse, le bas de mon ventre… Il en profite également pour me doigter le cul. Il le fait jusqu’à m’emmener à la jouissance.

Ce qui prouve que la réalité est bien différente des films pornos, quelques instants après cette jouissance, je ressens un besoin urgent de me moucher :

« Monsieur, j’ai besoin de me moucher de suite. »

Il m’autorise à me lever. Il sait que j’ai eu des saignements de nez dernièrement. Il a craint tout comme moi que mon nez puisse saigner à ce moment. Ouf, ce n’estt pas cela.

Je prends le temps de me moucher et j’attends les ordres :

« Allez à la douche. »

Je m’y installe vraiment contrainte et forcée dans le cadre du jeu.

Il est important de rappeler que j’accepte toutes les pratiques subies. Si vraiment une pratique ne me convient pas de manière générale ou lors d’une séance, Monsieur l’entend, le comprend et accepte mon refus. Il s’adapte alors.

Faire subir une action non désirée par une soumise reste une agression…

C’est donc avec mauvaise volonté que je m’installe dans la douche. Il me doigte et me fait couler par trois fois. Je crois que si cela ne tenait qu’à lui, il pourrait me faire couler jusqu’à ce que je sois littéralement sèche.

Je finis par sortir de la douche, essuie mon entre jambe et m’assois au bord du lit en attendant Monsieur.

Je pensais que ce serait le moment Câlin.

Raté, il s’approche de moi, s’empare de mes cheveux et me fait comprendre qu’il souhaite que je prenne en bouche son sexe.

Il me laisse dans cette position inconfortable quelques instants avant de me dire : « Sur le dos. »

Je me retourne en faisant attention de garder son sexe en bouche. Il commence à se pencher, me refaire un cuni avant de décréter : 

« Cela fait longtemps que nous n’avons pas joué avec ton gode. »

Il se dirige vers mon sac, s’empare de mon gode et se remet en place.

Personnellement, j’ignore comment il fait mais il arrive à me faire gémir comme jamais quand je suis seule. D’autant qu’avec des partenaires précédents, ces gémissements ont été rares.

Ce qu’il me fait subir est tellement puissant. D’autant qu’il fait le nécessaire pour me bloquer et m’empêcher de bouger quoiqu’il me fasse. J’ai beaucoup de mal à gérer cette intensité que je dis souvent : « Non. Je ne peux plus. ». Seulement, lui, continue quelques instants avant de se calmer.

L’un de ces jeux favoris est de me faire monter en puissance avant de stopper subitement pour mieux recommencer. Je ne tiens plus.

Il finit par s’arrêter et finit par éjaculer dans ma bouche bien qu’il me dise : « Tu mériterais que j’éjacule sur toi et que tu rentres ainsi. »

Intérieurement, je me disais : non, s’il te plaît. Mais il a fini par choisir ma bouche.

Une fois son jus avalé, j’ai droit au moment câlin. J’ai l’impression que c’est une sorte de récompense.

Toutefois, l’heure a tourné. Il est temps de nous rhabiller et de rentrer chez nous.

Une question reste : pourquoi souhaite-t-il Maitre alors que j’ai déjà du mal avec le Monsieur ? Et faudra-t-il que je le vouvoie lors des jeux ? Parce que cela aussi j’aurais du mal…

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1 commentaire

  1. Comme toujours un très beau récit.

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