Ce soir, je dois attendre Maître, nue à genoux avec mes entraves, mon collier et ma laisse.

Dans cette position, je me pose deux questions. Est-ce que je ne devrais pas le vouvoyer ? Est-ce que je peux le regarder dans les yeux ?

Je sais qu’il apprécie que je prenne ce genre d’initiative mais entre avoir l’idée et les réaliser, ce n’est pas forcément évident. Laissons faire les choses et je verrais bien comment j’agirais.

Je ne peux m’empêcher de sourire quand il entre et lui tend la laisse. Je m’occupe de le déchausser avant d’embrasser ses pieds.

Direction le canapé, moi à quatre pattes tenue en laisse, lui, habillé debout adorant me voir aussi avilie. Je me rends compte que j’ai une douleur aux genoux qui rend difficile de me faire marcher à quatre pattes. Douleur encore présente au moment où j’écris et je me demande si je ne devrais pas consulter à ce sujet.

Arrivée au niveau du canapé, je reste assise par terre, attendant les instructions. Après réflexion, j’aurais du me mettre dans mon coussin. Mais est-ce si grave ?

Maître s’assied sur le canapé et m’autorise à y monter. Je me jette dans ses bras car j’adore ces moments. Lors d’une discussion, je lui demande pourquoi il ne me fait jamais mettre dans mon coussin. Apparemment, j’ai un regard qui réclame les câlins et il adore m’en donner. Et c’est vrai que c’est agréable.

Comme vous vous en doutez, il ne faut guère de temps avant que Maître ne joue avec mon corps, mes tétons, des tapes sur mon clitoris, des doigts qui me pénètrent, des morsures…

Au final, dois-je vraiment vous détailler toutes ces pratiques où il me donne du plaisir tout en m’avilissant ? Puisque bien évidemment, il me fait aboyer, s’arrête pour mieux recommencer et jouer avec ma frustration.

Ce qui me rappelle que c’est lui qui contrôle mon plaisir. Mais ai-je vraiment besoin d’un tel rappel ?

Une idée me vient en tête et je mets du temps avant de lui avouer. Non pas qu’elle ne soit pas bonne mais j’ai peur qu’il veuille la mettre en pratique. Je finis par le faire. Je lui suggère le fait que j’aille dans mon coussin, le gode noir en moi et je n’ai le droit de me donner du plaisir que sur ordre.

Il l’a trouvé bonne mais a jugé que ce n’était pas le bon moment. Par contre, le fait de me faire allonger entre ses cuisses ou mettre son pied sur ma tête quand il me pénètre avec ses doigts, il trouve que c’en est une très bonne.

Cela lui est revenu en partageant dans la semaine un article où il l’avait fait. M’entraver et m’humilier avec son pied sur ma tête augmente mon excitation et mon plaisir ainsi que les ultimes jouissances qu’il finit par m’accorder.

Me remettant de mes émotions, je me lève, je vais boire avant de me remettre dans ses bras où Maître finit par s’endormir. Cela faisait longtemps mais il va dormir avec moi !

C’est un plaisir immense. Toutefois, je n’ai pas sommeil. Je me mets un épisode de GTO afin de me détendre et de laisser le sommeil me gagner avant de pouvoir m’endormir.

Mais la nuit est loin d’être reposante. Entre son mal de dos, moi qui bouge beaucoup et avons tous deux le sommeil léger, il est difficile de dormir. Même si nous y arrivons certainement quelques heures.

Au réveil, Maître se remet à jouer avec moi. Une idée arrive et cette fois, je ne tarde pas à lui en parler : avoir mon bâillon os me rabaissant au statut littéral de chienne. Je ne sais plus si c’était la veille ou le main, mais je finis toujours par japper comme une chienne.

Toutefois, vous devez savoir que ces jappements ne sont pas calculés, pas volontaires et viennent naturellement. Maître adore car c’est une preuve de plus que je me laisse aller à ses envies et désirs sans réfléchir, sans me poser des questions.

Il me fait mettre en levrette et joue avec le gode noir pour mon plus grand plaisir. Il essaie de le faire entrer dans mon anus, je l’aide en remuant mon popotin. Mais il s’arrête. Je suis un peu déçue car j’ai bien senti qu’il y serait arrivé avec un peu de patience.

Il le remet dans ma chatte et c’est devenu une habitude, je m’assieds dessus comme une bonne petite chienne pour m’animaliser et prendre un maximum de plaisir. D’autant que mon bâillon ne laisse aucun doute à ce que je suis en ce moment précis.

Maître me regarde ainsi et prend plaisir à m’humilier de la sorte. Car on a beau dire ce que l’on veut, c’est moi qui finalement me laisse à l’humiliation. Lui, ne fait que me guider, me suivre et accentuer pour mon plaisir.

C’est d’ailleurs cet orgasme qui mettra un terme à cette soirée et nuit intense en tant que Cookie. J’aurais aimé passé la journée à ses pieds, dans mon coussin. Mais lui comme moi, avons d’autres obligations.

Nous nous levons, j’enfile des vêtements et j’avoue que je prend les premiers qui me viennent. Je me brosse les cheveux, boit du jus d’orange et embarque deux pains au chocolat avant de sortir en même temps que Maître. Dans cette tenue, il faut dire que rien mais rien ne pourrait sous entendre que je suis soumise ni la nuit que j’ai passé.

D’ailleurs, à ce sujet, je cherche des tops sexys et décolletés. Alors si vous connaissez un site, n’hésitez pas à me le donner :).