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Pour notre rendez-vous, Monsieur Yannick n’a donné aucune instruction concernant ma tenue. Il me laisse le choix. J’opte pour mettre une robe sans aucun sous-vêtements accompagné de mon collier en dentelle, de mon rosebud et pour finir de mes collants jarretelles.

Je me trouve à l’aise et j’espère être à la hauteur des espérances de Monsieur. Seulement, le temps manque, Maître est déjà en bas. Je m’empare de mon sac à jouets et descends le rejoindre.

Comme à l’habitude, il m’embrasse, me caresse partout afin de constater ma tenue. Afin d’être certain de ce que je porte, il soulève ma robe pour mieux voir mes fesses avec le rosebud dans mon anus.

Monsieur rabaisse ma jupe, m’accompagne jusqu’à la voiture avant d’ouvrir ma portière. Je m’installe en prenant soin de relever ma robe lui donnant accès à mon intimité.

Ce qu’il fait d’ailleurs à peine la voiture démarrée. Il aime que je sois à sa disposition et de pouvoir m’utiliser comme bon lui semble. Nous en profitons également pour discuter de choses et d’autres. Comme de nos vies, des réseaux sociaux, des followers…

Le temps passe vite puisque nous arrivons à l’hôtel où Monsieur se gare. Il sort, m’ouvre la portière. Ayant l’habitude, je m’apprête à ouvrir la porte arrière pour récupérer mes affaires :

«  Non.

Je ferme la portière et j’explique :

 – C’est plus fort que moi. Je dois prendre mes affaires.

– Pas quand tu es avec moi.

– Je le sais mais c’est un réflexe.

– Non, c’est du dressage. Mets les mains sur le capot arrière de la voiture. »

J’obéis. Il relève ma robe et me donne 2 fortes fessées sur mon postérieur. Aucun doute, c’est pour l’erreur que je viens de me connaître. Certains doutent qu’une fessée peut être considérée comme une punition. Selon la force de cette dernière, selon notre nature, selon les règles établies, cela se peut. Mais comme vous le voyez, il existe nombre de conditions.

Il finit par rabaisser ma robe, prendre mes sacs avant de traverser un tunnel pour atteindre l’hôtel. C’est ainsi qu’il me dit :

«  Tu mériterais que je te mette nue face au mur.

– Mais il caille.

– Peu importe si je te l’ordonne.

– Il caille quand même.

– Je me dis que je devrais te donner plus de punition. »

Je n’ose plus rien dire. Je crains que quoique je dise, cela m’emmène directement à la punition. Je le saurais avec l’évolution de ma punition mais la vérité est que lorsqu’il souhaite me punir, il arrive à me faire provoquer la punition un peu trop facilement.

Et pourtant, le silence me gêne. Je lance une nouvelle discussion en prenant soin d’éviter ce sujet. Heureusement pour moi, nous rentrons dans l’hôtel.

A la réception, j’ai trop chaud. je peux ouvrir mon manteau vu que cette fois, mes seins sont couverts par un vêtement. Je n’ose imaginer la tête du groom s’il voyait une cliente lui dévoiler ses seins avec des pince tétons.

Et pourtant, Maître les libère lorsque nous sommes dans l’ascenseur afin de mieux constater ce que je lui ai préparé. Il semble plutôt ravi.

Quant à moi, je réalise que je vais devoir aller jusqu’à la chambre ainsi. Et si nous croisons quelqu’un ?

Ce qui me rassure, c’est que la lumière est éteinte. Autrement dit, personne dans les parages. La preuve, elle s’allume dès lors que nous marchons dans le couloir.

Je laisse Monsieur me conduire à la chambre même si je suis sur le qui-vive, sensible au moindre bruit. Une certitude se créée : les murs sont bien minces.

Je rentre en premier, me dirige au fond de la pièce, enlève mon manteau et attend debout les ordres. Monsieur me rejoint, commence à se déshabiller et m’ordonne :

« Allez, toute nue. »

Pour une fois, pas de salope ou de chienne. Je me dis bizarre mais ne relève pas. Vu qu’il me menace de punition, autant me tenir à carreau. J’obéis rapidement vu que je n’ai que mes chaussures et ma robe à enlever. Seulement, je me sens gênée, il m’a regardé me déshabiller.

J’ai bien conscience qu’il a vu mon corps sous à peu près toutes les coutures mais avoir conscience de son regard sur moi me gêne terriblement. Ma timidité revient en force.

« Mode présentation. »

J’écarte les jambes, mains derrière la tête. La séance commence. Monsieur s’approche, tâte mon humidité.

« À genoux ».

Que dois-je faire de mes mains ? Les laisser derrière la tête, les abaisser. Dans le doute, je laisse mes mains derrière la tête.

« Lorsque j’ai lu ton dernier article, tu as confirmé ce dont je devinais.

– De quoi parles-tu ?

– Tu aimes frotter ta tête contre mon entrejambe. Vas-y »

J’obéis et je fais de mon mieux pour m’appliquer. J’abaisse les mains pour mieux obéir.

« Enlève mon caleçon. »

Je me sens fatiguée et je pressens que l’exercice va me demander plus d’efforts que d’habitude. Ce qui devait arriver arriva. Je dus faire plusieurs tentatives pour y arriver mais au moins je ne l’ai pas mordu.

« Frotte-toi. »

Me voilà, pour la première fois, à me frotter contre son sexe directement. Je me rends compte de mon humiliation. J’avoue que cela m’apporte à la fois plaisir et gêne. Selon Monsieur, ma gêne renforce mon plaisir via mon excitation. C’est à la fois contradictoire et complémentaire. J’ignore si cela est compréhensible. Je pense que si vu que Monsieur le comprend.

« Lèche »

J’obéis même si je m’apprêtais à le prendre en bouche. C’est quand même une forme de frustration. Je fais de mon mieux et espère obtenir ma glace si je puis dire.

« Prends-le en bouche. »

Je fais ce qu’il me donne pour mon plus grand plaisir et le sien. Même si je prends de plus en plus conscience que je ne lui fais pas une simple fellation. Je suis à genoux, un collier autour de coup en train d’obéir au moindre ordre donné. Et c’est loin de me déplaire bien au contraire.

Au bout de quelques instants, il s’écarte. Il s’empare de mes cheveux et me fait monter comme une chienne sur le lit.

Il tâte mon humidité et en paraît satisfait. Mais bien sûr, dans cette position, j’ai droit à des morsures, à des fessées et à des griffures tout le long de mon dos.

Je sais aussi qu’il profite de la vue avant de me pénétrer avec ses doigts :

« Tu es une bonne chienne. Dis-le !

Il me faudra du temps pour comprendre la raison du fait de me le faire dire. C’est pour en prendre conscience et le réaliser. Comprendre où est ma place. Comprendre qui je suis.

– Je suis une bonne chienne 

Satisfait de ma reconnaissance de mon statut :

– Sur le dos ».

Cet ordre, je l’accomplis constamment avec plaisir. Tout simplement parce que je sais ce qui va s’ensuivre. Et sa langue ou ses doigts en moi n’est qu’un pur plaisir. Par contre, l’éraflement de ses dents contre ma peau, j’aimerais qu’il s’abstienne.

Seulement, mon collier est un peu trop serré. Il me laisse quelques secondes pour l’enlever, mais je n’y arrive pas. Alors il me fesse ou me mord pour me presser.

Cela ne m’aide aucunement. Alors qu’il continue de jouer avec mon corps. Sentant que cela n’en finira pas, je le supplie de m’aider. Ce qu’il finit par faire.

Une fois libre de cet accessoire, il me rallonge, joue avec mes seins avec ses mains avant de descendre jusqu’à mon clito pour jouer avec aussi bien avec ses doigts qu’avec sa langue.

Vous ne pouvez imaginer le plaisir que je prends. Je crois que c’est le 2ème partenaire avec qui je prends autant de plaisir. Cependant, il en profite tout le temps pour que ses dents éraflent ma peau. Il me faut des efforts inconsidérables dans ces moments pour rester immobile. De temps en temps, je sens le rosebud bouger ce qui m’ajoute du plaisir.

Il me laisse avoir plusieurs plaisir avant qu’il décide de me libérer, de s’allonger sur le dos à côté de moi :

« Allez un 69 ».

Je grimpe sur lui afin de subir un enchaînement de fessées, de coups de langues, de morsures, de doigtage et de jeux avec le rosebud. Je ne me contrôle plus. Je laisse mon corps agir à sa guise, je le laisse s’expirmer bien que mes gémissements soient étouffés par le sexe de mon maître dans ma bouche.

Le plaisir est intense. J’avoue que dans ces moments, je souhaite à la fois que cela ne s’arrête pas tellement c’est bon mais avec la fatigue et l’énergie que cela prend, je sais que cela ne pourra pas s’éterniser.

D’ailleurs, vient l’ordre qui vient naturellement après le 69 :

« Allez, debout, face au mur ».

Heureusement pour moi, aucun miroir. Je suis au moins sauve sur ce point. Et c’est ainsi qu’avec ses doigts, il me fait couler et tremper le faux parquet de cet hôtel.

Couler est intense pour moi, comme une sorte d’apothéose, qui est énergivore mais un soulagement également d’avoir obtenu ce que mon corps désirait tant.

Une fois remise de mes émotions, s’ensuit un moment câlin où mes larmes finissent par couler. Non pas à cause de ce qui vient de se passer mais à cause de mes tracas actuels.

Je me suis déjà confiée à Monsieur et c’est ce dont j’ai besoin. Il m’écoute attentivement, me rassure, me dit que je fais de mon mieux et que je ne devrais laisser personne dire le contraire car il existera toujours une personne pour dire le contraire.

Et le voilà qui m’interrompt avec ses baisers, sa main qui caresse mes seins et qui descend lentement vers mon intimité. Avec lui, ce n’est jamais fini même quand on a décrété que cela devait en être ainsi.

Suis-je en train de me plaindre qu’un homme me désire au point de ne pas arriver à s’arrêter ? Pas vraiment.

Il me fait alors grimper sur lui. C’est la première fois que je me retrouve sur lui. J’avoue que je suis déboussolée. Qu’attend-il de moi ? La pénétration, cela m’étonnerait. Que je bouge sur lui ?

Ne sachant pas, je ne fais que répondre à ses caresses et ses baisers. Il nous redresse faisant en sorte que nous soyons assis l’un en face de l’autre et finit par m’allonger.

Il continue de jouer avec mon intimité. Il me mord, je retins non sans mal mon corps :

« J’apprécie les efforts ma chienne. 

–  J’ai beaucoup de mal tellement c’est intense. »

– Pour cela que j’apprécie. »

Il finit par se lever, vient debout au niveau de ma tête afin que son sexe rentre naturellement dans ma bouche tandis qu’il me bloque le bas de mon corps afin d’y accéder et aisément tout en m’immobilisant.

Il adore jouer avec mon corps, il adore m’immobiliser. Mais comme il me le dit, c’est parce que je suis aussi demandeuse et que cela accroît mon plaisir. Peu importe, je savoure son sexe et j’avoue que j’aime cela tandis que lui savoure mon clitoris et mes lèvres intimes qu’il affectionne particulièrement.

Il finit par se relever afin de me faire une branlette espagnole avant de m’ordonner :

« Debout face au mur. »

– Encore ? Je sais que par moment, je devrais me taire mais c’est plus fort que moi.

– Les punitions vont finir par tomber »

Le fait de couler comme il le fait est très énergivore. J’avoue que je suis fatiguée. Seulement, lui apprécie ma fatigue. J’ai des difficultés à me laisser aller mais apparemment je suis plus facilement malléable.

Me revoilà face au mur, subissant ses griffures sur mon dos, les jeux avec le rosebud tout en ayant ses doigts en moi pour me faire couler. Ce qui ne tarde d’ailleurs pas à arriver.

Je me remets à peine de ce moment que me revoilà dans ses bras. Nous continuons de parler mais cette pause est courte. Il continue de me caresser, de jouer avec mon clitoris. Et bien sûr, mon corps en redemande. Il réagit jusqu’à ce que je jouisse pendant qu’il m’embrasse. J’adore les plaisirs et les jouissances qu’il m’accorde.

Ma mémoire étant défaillante, j’ai dit une chose qui me vaut cet ordre :

« Sur le ventre. »

J’obéis tout en sachant ce qui m’attend. Il veut me faire couler en position allongée sur le lit.

Je sens sa main autour de mon cou pour ne pas bouger, tandis que l’autre s’évertue à me faire couler une première fois.

J’ignore ce qui motive Monsieur et malgré mes suppliques, il me fait couler une deuxième fois.

Il me laisse de nouveau m’en remettre.

Toutefois, nous travaillons tous deux le lendemain et vu l’heure, il vaut mieux être raisonnable. Je m’éloigne de lui pour signifier la fin de séance :

« Allez suce-moi. »

Bon, toujours pas de nom qui accompagne les ordres. Qu’est-ce que cela signifie ?

J’obéis tout en dirigeant mon cul vers lui. Il joue bien évidemment avec. Il me traite de nouveau de chienne, il aime que mon corps bouge et réclame quand lui s’arrête.

Les plaisirs s’enchaînent de nouveau jusqu’à ce qu’il obtienne de moi ce qu’il veut : une jouissance. Ce qui mettra un terme à la séance.

Nous nous rhabillons, rassemblons les affaires, descendons pour rendre la clef et monter en voiture.

Il me raccompagne chez moi mais ne nous attardons pas dehors : il fait bien trop froid !

En repensant à la séance, je trouve que Monsieur est plus strict avec moi mais peut-être je me fais des idées. Je pense que je dois arrêter de le provoquer car je veux être une bonne soumise et ne pas recevoir de punition. Surtout que mes fesses se souviennent encore de la dernière.

Seulement, quand il m’annonce que pour les gages du calendrier de l’avent, il prévoit que je me soulage à l’extérieur, j’essaie de protester. Mais en résumé, soit je me soumets aux 24 gages soit j’aurais une punition en fonction des gages non réalisés.

Ah la la… La vie de soumise est loin d’être facile. D’autant que là, j’ai reçu un texto de sa part indiquant qu’il m’ordonnait d’aller en sauna avec lui. Autrement dit, je ne peux qu’obéir…

Certes, je donne la sensation de me plaindre, mais en réalité, j’y prends du plaisir et je sais que Monsieur Yannick ne fera jamais ou ne m’emmènera jamais dans un endroit si je m’y refuse ou si je vis mal l’expérience.

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4 commentaire

  1. Trés joli texte. Une belle histoire.

    1. Merci

      1. Très belle histoire vécue et bien racontée

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