chienne

Nous rentrons du Moon. Sur le chemin de retour, rien à dire si ce n’est que Maître mettra mes seins à l’air. Mais au vu des routes et de la nuit, je pense que personne n’a pu les voir.

Nous rentrons dans mon appartement. Je pose mon sac, enlève mon manteau et mes chaussures.

Maître en fait de même et il constate que je lui obéis. Sur ma table attendent gentiment : le gode noir, le Wand, le crochet anal, la corde, l’œuf télécommandé et bien sûr mon collier.

Maître s’empare du dernier et me le mets :

 » A poil chienne. Mais garde tes bas jarretelles. »

J’enlève le haut et la minijupe que je prends le temps de poser sur une chaise.

« Tu sais qu’une punition t’attend.

– Oui Maître. »

Il est derrière moi et je ne vois pas ce qu’il sort de son sac. Il s’empare d’une de mes mains et me met un drôle d’accessoire. Il en fait de même avec mon autre main.

« Dans la chambre. »

Nous allons dans la chambre. Maître installe de drôles d’accessoires au-dessus de ma porte et m’attache les mains. Je me trouve dans la même position qu’une croix de Saint André, seins collés à la porte. Seulement, vu ma taille, cela tire beaucoup sur les bras.

Maître me détache, je remets mes chaussures avec son aide et nous retournons dans ma chambre pour reprendre position. Quelques centimètres de plus allège mes bras.

Mais j’appréhende. Maître joue avec mon corps, mes seins, mon sexe. Par réflexe, je veux bouger les mains, mais elles sont bloquées. Être immobilisée est quelque d’horrible. Je suis obligée de subir sans rien y faire, sans pouvoir fuir. Maître s’éloigne.

« Te souviens-tu du nombre de coups ?

– 16, je réponds en espérant ne pas me tromper.

– Bien.

Maître balade le martinet sur moi avant que le premier coup tombe.

– 1, Maître. Euh 1, Merci Maître

Le 2ᵉ tombe :

– 2 Merci Maître.

– Tu as bafouillé. C’est 1. »

Je répète. Mais Maître n’enchaîne pas les coups de manière régulière. Il alterne. Me caresse, balade le fouet, tâte mon humidité. Mais quand il fouette par deux fois mon dos, je crie un véritable aïe. J’ai vraiment eu mal.

Je ne sais plus à quel moment, mais j’en ai eu marre, j’avais les larmes qui montaient. Je voulais que cela se termine. Je pense que Maître l’a senti, car il a enchaîné les coups de manière plus régulière.

Je ne suis pas une maso. D’autant que Maître en rajoute en me disant que les coups donnés sont faibles. Je confirme que je ne suis pas une maso.

Maître s’approche et joue avec mon corps. Il me redonne quelques coups de fouets, mais rien à voir avec ceux d’avant, ceux-là me font jouir. Il joue également avec la roulette à picots. Je réagis de la même manière. Que dire quand il me mord le cou ou qu’il me branle.

Après la jouissance obtenue, Maître me libère enfin. Le contraste est flagrant. Il est assis, habillé tandis que je suis debout, nue avec mon collier de chienne. Il joue avec moi avant d’estimer que j’ai droit à une récompense.

Je m’allonge sur le dos et j’ai de nouveau droit à un cunnilingus comme au Moon.

Maître joue avec mon clitoris, mes lèvres et mon sexe de toutes les manières qui se doit et possibles avec une langue, des doigts, voire même son maudit pouce et ses morsures.

À des moments, lorsque c’est doux, que j’arrive à supporter, mon corps l’accompagne. Mes hanches bougent pour mieux en ressentir les effets. Mais lorsque c’est trop puissant, mon corps cherche à y échapper. Mais je suis prisonnière de Maître alors je renonce très vite.

De même que je sais que quand Maître se saisit de mes mains pour me bloquer, cela va être puissant. Tout comme quand il tape mon sexe. Je n’ai qu’une envie fuir et il me faut des efforts incommensurables pour ne pas bouger.

Pendant ce temps, des plaisirs, des sensations différentes m’envahissent. J’adore ce plaisir. Je hurle des gémissements qui sont différents. Je ne peux vous les décrire, Maître le ferait mieux que moi, mais ils ne sont pas identiques et leur puissance est différente également.

Je le supplie d’arrêter à un moment. Il me laisse aller jusqu’à une dernière jouissance. Maître finit de se déshabiller et s’allonge. Je vais dans ses bras et je réalise en bougeant que je dormirais avec mon collier de chienne. Cela n’est pas gênant en soi, mais quand je le sens, c’est tout le poids psychologique qui va avec.

Nous nous endormons. Même si dans la nuit, nous nous réveillerons par deux fois.

La première fois, les mains de Maître se baladent sur moi. Je suis sur le côté et quand il insère ses doigts en moi, il ne bouge pas. Je comprends que c’est à moi de me remuer. Je le fais.

Pour être plus à l’aise, je m’allonge sur le ventre et c’est moi qui obtiens mon plaisir, mes jouissances en bougeant. De temps en temps, pour accentuer, il donnera des fessées, ou remuera plus vite ou me branlera.

Mais cela reste humiliant. Dans le sens ou lui est allongé tranquillement, il a juste des doigts en moi et il fait en sorte que ce soit à moi de me rabaisser si je veux obtenir ce dont j’ai envie. Je vais enchaîner plusieurs jouissances avant qu’une autre envie ne pointe son nez. J’attends et je finis par demander :

« Maître, est-ce que je peux me frotter sur ton genou.

– Bien sûr ma chienne. »

Je change de position et je m’avilis à me frotter contre son genou. J’essaie de rester ainsi le plus longtemps possible, mais l’orgasme arrive toujours très vite ainsi. Ce qui me retire excitation et énergie.

Je m’allonge dans ses bras et je crois que c’est cette fois-là où il a caressé ma tête en disant ;

 » Bonne petite chienne. »

Nous finirons par nous rendormir jusqu’au deuxième round. Ses mains jouent avec mes tétons avant de descendre à mon intimité. Et je crois qu’il veut tester mon obéissance et ma docilité. Il demandera à ce que j’embrasse ses pieds, mon cul vers lui.

J’obéirais tandis qu’il me fesse, qu’il me pénètre avec ses doigts.

« Lèche mes couilles chienne. »

Je remonte et pendant que je suis avilie à cette pratique Maître continuera à abuser de mon corps tandis qu’un de ses pieds appuie sur ma tête. Pour me montrer à quel point, je suis sa chienne.

« Prends mon sexe en bouche. »

Je continue d’obéir même si avec le plaisir exprimé cela n’est pas évident. Je me demande même s’il ne me demandera pas d’aller chercher un jouet à quatre pattes comme la dernière fois. Et je me dis que s’il me le demanderait, je le ferais, mais au lieu de monter sur le lit pour lui donner, je resterais à terre à lui tendre jusqu’à ce qu’il m’autorise à monter.

Mais Maître n’en fera rien. Mais je comprends qu’il me donne une récompense en me refaisant un cunnilingus comme les précédents (enfin je crois). Ce qui mettra un terme à notre dernière session de plaisir.

Je parle beaucoup de récompenses, car c’est ainsi que je l’ai ressenti. Du fait que j’ai obéi et qu’il a apprécie que je baise ses pieds, j’ai droit à ses couilles. Du fait qu’encore une fois, j’ai obéi j’ai droit à son sexe. Et du fait que j’ai encore une fois satisfait Maître, j’ai droit à mon plaisir.

Lui seul pourra confirmer mon ressenti, mais en discutant avec lui, je ne me trompe rarement.

Nous nous rendormirons une dernière fois. Bien que j’aie aimé une petite dernière session de plaisir, il est l’heure pour Maître de repartir. Je me recoucherais pour récupérer de cette nuit cette fois sans mon collier et en étant habillée afin de pouvoir entamer ma journée avec un minimum d’énergie.

N’hésitez pas à commenter et à partager. Connaître les avis de mes lecteurs est primordial pour moi.

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Les accessoires utilisés

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8 commentaire

  1. J’ai bien aimé cette tranche de vie c’est toujours agréable de lire tes expériences lili

      1. Il est vrai et c’est très tentant d y participer à tes côtés et comme toi

  2. Contrairement à certaines de tes histoires, celle-ci est allée un peu plus profondément dans tes ressentis, plus que dans la description de fait. Je pense que c’est parfois ce qui manque à nombre de récit BDSM authentiques, je t’encourage à continuer, et à aller toujours plus profondément en toi, et tu verras que ce sera un cercle vertueux, car plus tu vas chercher à décrire ce que tu ressens au fond de ton âme, plus tu seras à l’écoute de celle-ci, et plus tu ressentiras les choses plus intensément encore.

    1. Bonsoir,
      Merci du conseil. J’en prends note et essaierait d’aller dans ce sens 🙂

  3. Toujours aussi passionnant de te lire

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