Une échappée en ce vendredi soir

Je suis disponible demain samedi soir, mais pas mon maître. Et pourtant, je me languis. Cela fait longtemps et j’avoue que me détendre dans ses bras est plus qu’une envie, mais un véritable besoin.

Toutefois, Maître est fatigué par sa semaine et je ne saurais que tardivement ce jour que l’on peut se voir quelques heures.

Dans ces cas-là, impossible pour d’aller chez moi et aller dans un endroit payant que ce soit un hôtel ou au Moon n’en vaudrait pas le coup. Alors je sais que ce sera un moment dans sa voiture. Mais en réalité, peu importe, il m’emmène, ce qui m’importe, c’est d’être avec lui qui m’importe, à ses ordres.

J’ai le choix de ma tenue, mais le collier bien sûr autour de mon cou.

Je choisis la robe à boutons et un long manteau au cas où il envisage une promenade.

Dès que Maître est en bas de chez moi, je descends immédiatement. Mon collier est visible, mais je le cache avec mon foulard dès que je croise des gens. Même si je ne les connais pas, ils font partie de ma résidence quand même.

Arrivée à la hauteur de Maître, il m’embrasse et me prend dans ses bras. Rien que cela, je fond. Je peux me détendre. Je peux me reposer sur lui, je peux me détendre.

Il m’ouvre la portière avant de s’installer à sa place et nous voilà partis.

Maître en vérité erre et il ignore où aller. Peu importe, quand je suis en mode soumise, je lâche tout, ne contrôle rien, profite du moment et discute avec Maître des derniers sujets.

Et ce, jusqu’à ce qu’il trouve un endroit isolé (même si des habitations ne sont pas si loin) l’entrée d’un chemin.

Une idée qui est une envie et dont je ferais part à Maître arrive : une promenade en laisse. Mais non seulement, il ne l’a pas prise, mais en plus, ne connaissant pas les lieux et vue que l’entrée est illuminée par un lampadaire, il préfère ne prendre aucun risque.

Nous nous installons à l’arrière et passons la majorité du temps à discuter tandis qu’il joue avec mes seins. Mais cela me suffit, je me sens bien, je relâche tout et je me détends totalement.

Par moment, il m’accorde du plaisir par ses doigts en jouant avec mon clitoris ou mon anus, en me donnant des petites fessées, en me mordant, tapant ma chatte… Bref, comme à son habitude. Je jouis plusieurs fois ce qui en rajoute à ma détente.

Là, ainsi, même si nous manquons de place pour nos jambes, je peux m’endormir. Un vrai plaisir.

Mais voilà, je suis impardonnable, mais surtout parce qu’une part croit toujours que quand je suis bien, à profiter, à prendre, je ne le mérite pas, je vais casser ce moment.

Comment ?

Tout simplement en revenant à la réalité parce que je dois rentrer. Je sais que je m’en voudrais le lendemain, car j’aurais pu rester dans ses bras, à en profiter, un peu plus longtemps et je l’ai quelque peu écourté.

Mon meilleur ami aime à me dire que j’ai vécu une expérience et que la prochaine fois quand je penserais à ce moment, je ferais en sorte de laisser vivre ce moment plus longtemps.

Maître me ramène au pied de mon immeuble. J’attends qu’il m’ouvre la portière. Nous nous faisons un dernier câlin avant de rejoindre ma vie réelle comprenant mes enfants tandis que Maître prend le chemin de chez lui.

Même si ce moment a été écourté, je sais que je le verrais plus longuement semaine prochaine où je pourrais être réellement à ses pieds