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Cher Journal,

Cette semaine, on m’a redit que les questions en mp m’agaçaient.

En effet, parce que lorsque l’on dit que je suis libertine ou n’a pas compris que je n’assume pas à 100% ma soumission d’autant plus devant un public, oui cela m’agace parce que je le dis, redis, répète et il suffit de me lire pour le savoir.

C’est un problème qui me ronge et je cherche des solutions mais quand en plus on me demande pourquoi ?

Si je savais pourquoi, je n’aurais pas ce problème et je n’aurais pas besoin d’en trouver les origines pour que cela n’en soit plus un.

J’ai bien conscience du plaisir que je prends dans mon statut de soumise et vis à vis de certaines pratiques mais c’est comme si c’était également une faiblesse que je ne peux pas assumer. Et comme dit Maître, cette honte que je ressens fais aussi partie de mon plaisir; C’est assez paradoxal.

Nous cherchons tous à être « normaux ». Je mets normaux entre guillemets volontairement parce que nous refusons d’être seuls et si nous adoptons un comportement qui nous semble commun aux autres, nous pensons avoir une chance de trouver un ou des personnes pour se sentir moins seuls. Mais si on sort de cette normalité, il y a le jugement des autres et finalement, rejetée par les autres.

Du moins, c’est que nous inculque l’éducation des enfants aujourd’hui. Alors que finalement, quand on discute avec les autres, ce qui nous renforce et qui fait une société enrichissante, c’est notre différence. Et finalement, lorsque nous décidons d’assumer cette différence, nous nous rendons compte que nous ne sommes pas seuls à avoir cette différence.

Paradoxal, non ?

Alors, je suis dans la phase où j’envie ces personnes qui ne se posent pas de questions, vivent leurs vies comme ils le veulent. Comme cet homme rencontré, marié des enfants mais qui cache à sa femme son naturisme et son libertinage. Il vit ainsi pour prendre du plaisir là où il est sans se poser de questions. Il a des attentions vis à vis de sa femme car à sa manière, il la protège et lui cache ce qui pourrait la détruire et gâcher son bonheur.

Attention, je ne prône pas la tromperie. Mais quelque chose me fait dire qu’une part de cette femme sait ce qu’il en est mais préfère se la cacher à elle-même sinon elle ne pourrait pas vivre ainsi. Et qui sait ? Si cela se trouve, elle fait des choses de son côté que lui ignore et qu’il n’accepterait pas.

Mais finalement, lui est heureux et il est libre. Je pense que l’on peut parler d’un 100% libertin.

Tout cela pour dire, que oui, je réfléchis trop, oui je me pose beaucoup de questions. Mais c’est aussi pour cela que ma soumission me fait du bien. Ce sont des moments où mon cerveau se met en pause et n’est là que pour obéir et satisfaire mon Maître afin d’en accepter et de subir le plaisir procuré.

Et c’est aussi pour cela que j’évolue et assume de plus en plus mes envies et mes désirs. Ce sont des petits changements mais ils sont là et sont présents. Il faudra du temps pour que cela soit significatif mais il suffit de continuer dans cette voie.

Finalement, on se fout de pourquoi je n’arrive pas à assumer à 100% ma soumission. Le plus important, c’est la personne que je souhaite être ou devenir et de tout faire pour y tendre afin de me satisfaire de ma vie et des opportunités qui viennent à moi.

Je ne sais pas pourquoi vous me dites que je suis libertine. Je ne me le considère pas du tout à cause des entraves que je me suis mise toute seule. Même si il est vrai que ces entraves se détruisent avec le temps.

Quand je vais au sauna libertin, contrairement à ce que vous vous dites, ce n’est pas pour baiser ou prendre du plaisir sexuellement. J’y vais principalement parce que c’est quelque chose qui me sort de mon quotidien et l’ambiance du lieu fait que ma vie, mon quotidien, mes problèmes restent à la porte. Je me permets de vivre le moment présent. Ce qui me permet d’avoir 100% du temps pour moi, me détendre et m’occuper de moi.

Un jacuzzi bien chaud à la fin d’une semaine stressante est juste ce qu’il faut pour décompresser et se détendre. Maintenant, si l’envie est là et qu’une personne me plaît, pourquoi pas ne pas me laisser aller. Mais si vous lisez mes sorties au sauna seule, vous réaliserez que mes rencontres en sont lieu sont peu nombreuses.

Par contre, mon imagination est titillée me faisant imaginer un ou plusieurs scénarios que ce soit avec Maître, cet homme qui occupe mes pensées voire les deux.

Si je prends le temps, il n’est pas impossible qu’un récit fictif soit écrit prochainement 🙂

Mes Désirs / Fantasmes / Actes Sexuels

Envies de la semaine

Lundi soir, j’ignore pourquoi mais j’ai eu envie de dormir avec un gode en moi. J’ai envoyé un texto à Maître pour l’avertir que je vais m’accorder du plaisir. Je n’ai pas eu de réponses donc je me suis dit que je pouvais 🙂

Mardi, Maître m’a répondu et m’a ordonné de dormir avec le gode en moi, les entraves et le collier. J’avoue qu’au moment de m’endormir, je me suis posée la question si j’allais y arriver.

Je dois avouer que je me suis accordée deux fois du plaisir avant de pouvoir dormir. Mais la nuit m’a paru bizarre et a titillé mon imagination. J’imaginais Maître à côté de moi qui contrôle à la fois, mon sommeil et mon plaisir. Mon sommeil puisqu’il me réveille en remuant le gode en moi. Mais c’est lui qui décide si je peux aller à la jouissance ou non.

Je lui appartiens 100%. Même s’il n’était pas présent et n’avait pas ce contrôle, c’est comme s’il avait été présent.

Il est vrai que j’aurais aimé qu’il soit là mais sentir sa présence est déjà un début. Je dois avouer qu’il commence à me manquer. Je ne peux plus vraiment l’appeler, le voir est sous conditions qui ne peuvent être remplies actuellement. J’ai hâte que cela soit possible mais en attendant, demandeuse d’ordres. Même si de ce côté-là, c’est aussi compliqué du fait des mêmes conditions.

Si seulement, on pouvait vivre dans une autre société

Fantasme 1 : Une société à la merci des soumis et soumises

Je me suis mise à imaginer cette autre société. Celle où mon lit serait ma cage. Je dois attendre que Maître se réveille, enfile rapidos un jogging avant qu’il me libère, me mette la laisse et me promène.

Il m’emmène en ce lieu prévu pour que les soumis et soumises puissent se soulager aux yeux et à la vue de tous. En revenant, Maître laisse les soumis promenés également en laisse tourner autour de moi. Les ordres sont simples, si un chien souhaite me pénétrer, je dois le laisser faire. Laissant mon Maître et sa Maîtresse commenter nos ébats.

Nous finissons pas rentrer pour petit déjeuner. Une journée tranquille en somme mais pour avoir été docile et obéissante, il inviterait des personnes permettant de me voir en chienne à qui je dois obéissance et donc les laisser faire tout ce qu’ils veulent.

Mon imagination s’est arrêtée là car je réalise combien c’est impossible mais qu’ensuite, il n’y a pas grand chose à dire.

Fantasme 2 : Cadeau d’anniversaire

C’est l’anniversaire du Maître avec qui je discute. Il aura discuter avec mon Maître qui accepte de me prêter à lui.

Le samedi soir, je sonne. Il m’ouvre avec un sourire aux lèvres :

« Je suis offerte à toi. Je te dois obéissance et satisfaire tous tes désirs. »

Il ferme la porte et me prend mon manteau et mon sac, révélant une lingerie sexy ne cachant rien de mes formes généreuses avec talons aiguilles et porte jarretelles.

Mes ordres sont simples. Je ne peux rien faire tant qu’il ne dit rien. Il met de la musique sensuelle :

« Danse pour moi. »

J’avoue que je ne m’y attendais pas. J’essaie de remuer doucement, sensuellement. Je fais en sorte de tourner autour de lui, de l’effleurer. Lui, ne se gêne pas pour me caresser.

A un moment, quand je suis face à lui, il s’empare de mes cheveux et m’embrasse fougueusement. Il libère mes seins et les dévore.

Il s’arrête soudainement :

« Je veux prendre mon temps. Allonge toi sur mon lit sur le dos. »

J’obéis. Il amène une chaise, sors un gode et me le donne :

« Donne-toi du plaisir en me regardant. »

Je me libère de mon string et enfile le gode. Je dois avouer que tenir son regard n’est pas simple. C’est un exercice compliqué pour moi. Je le vois se masturber devant moi et je dois avouer que j’ai du mal aussi avec cette image. J’essaie de rentrer dans ma bulle, de me donner du plaisir et de soutenir son regard.

Il finit par se lever, se mettre à nu :

« En levrette et garde le gode. »

J’obéis. Il insère ses doigts et le début de son pénis. Mais c’est juste pour qu’il ait suffisamment de cyprine pour me sodomiser. Il y va délicatement mais une fois profondément en moi, me prend sauvagement. Ses couilles maintiennent le gode et me voilà en double pénétration. Je hurle de plaisir.

Je le laisse me posséder. Il caresse ou griffe mon dos quand il ne tire pas sur mes cheveux.

Je sais qu’il n’a pas fini quand il se retire. Il s’assied de nouveau sur la chaise :

« A genou et viens me finir salope. »

Je descends du lit et lui obéit. J’essaie d’y aller doucement afin qu’il ne finisse pas trop vite. Il apprécie ma délicatesse jusqu’à ce qu’il éjacule dans ma bouche.

Ce qui mets fin à ce moment.

Je vais vous laisser ici car je n’ai pas imaginé la suite mais certainement un moment tendre avant qu’il ne veuille de nouveau me posséder et m’humilier.

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2 commentaire

  1. J’ai le sentiment que vous ne vous laissez pas, Lili, le loisir de prendre votre plaisir sans imaginer ce que l’un ou l’autre de vos lecteurs pourraient en penser ou de les laisser vous dire ce qu’il en pense.
    Je vous sens encore réticente à vivre tout simplement ce que vous aimez ou à imaginer ce que vous pourriez aimer.
    Vos récits fictifs sont bien le fruit de votre imagination, alors pourquoi voulez-vous que l’un ou l’autre les approuve ou les désapprouve ?
    Faites ce que bon vous semble sans vous poser trop de questions et au diable ceux qui trouvent à redire.
    Personnellement je prends ce que vous publiez et je m’abstiens autant que possible de porter un jugement ou un avis.
    Je commente seulement si j’en ressens l’envie.

    1. Je ne comprends rien à votre commmentaire. Je n’attends aucunement l’approbation de mes lecteurs (à vrai dire, je m’en fiche de ce qu’ils souhaitent ou non).
      Je fais effectivement ce que bon me semble enfin dans les règles imposées par mon Maître (mais il faut avouer qu’il me laisse beaucoup de liberté sauf quand il est présent physiquement).
      Donc je ne comprends pas du tout votre commentaire.

      Par contre, je me mets moi-même des barrières parce que j’ai des obstacles et que je réfléchis trop voire me pose trop de questions. Mais c’est un point sur lequel je travaille. Mais j’arrive de plus en plus à vivre comme je l’entends mais surtout d’assumer et vivre les envies quand elles se présentent

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