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Je précise cet article est un fantasme.

J’arrive au cinéma. Je me dirige vers les bornes, je prends ma place. Je suis en avance et je n’ai pas tellement envie de descendre tout de suite vers les salles.

Je me dirige vers les boissons et les sucreries en me demandant si je devrais en prendre ou non.

Je remarque alors un homme d’apparence cool mais un certain charme et respect dégage de lui qui m’observe.

Je ne peux m’empêcher de me demander si ce n’est pas l’un de mes followers qui aurait reconnu mon décolleté.

Peu importe, je retourne à mes friandises tout en ne sachant toujours pas si j’en prends.

 » Bonsoir

– Bonsoir, en me tournant vers lui.

Je suis à la fois ravie qu’il ait fait le premier pas mais mille pensées me traversent, est-ce un follower ? Si oui, s’attend-il à quelque chose de moi ? Sinon, que me veut-il ?

– Puis-je vous aider à choisir ?

– En réalité, je me tâte. Je crois que c’est plus pour faire passer le temps. J’allais descendre d’aller dans la salle.

– Une femme aussi charmante que vous est seule. C’est inadmissible.

– Qu’allez-vous voir ?

Mais punaise, est-ce un twittos ou pas ? En tout cas, il est plutôt plaisant et pour l’instant charmant mais je sais que cela ne suffit pas.

– Docteur Sleep. Je suis une fan de Stephen King. »

Il m’avoue alors que lui aussi et me propose de m’accompagner jusqu’à la salle. Nous parlons alors de notre passion pour cet auteur. Et sans qu’il le demande mais j’avoue que c’est appréciable d’être accompagné, nous nous installons à côté l’un de l’autre.

De part cette conversation, je commence à percevoir des choses de lui et qui sont loin de me déplaire. Et finalement, la conversation dévie sur les films et d’autres s’enchaînent jusqu’au début du film.

Va-t-il tenter quelque chose durant le film ? Que veut-il ? Comment cela va-t-il finir ?

J’ignore ce à quoi m’attendre et ce que cela peut donner. Peu importe, je plonge dans le film.

Lorsqu’il se termine, c’est volontiers que nous échangeons sur lui. Ce qui nous a plu, nous a déplu, l’écart avec le livre…

Nous arrivons sans nous rendre compte à la sortie du cinéma :

« – Cela vous dit de continuer autour d’un verre ? »

Je prends le temps de la réflexion. Après tout, il me semble être normal et même plus, je ne suis jamais contre pour boire un verre. J’accepte avec plaisir.

Nous continuons de converser de choses et d’autres jusqu’à ce qu’il me dise :

« – Je dois vous avouer quelque chose.

– Oui ? J’en tremble. Je me dis, nous y sommes, il va m’annoncer que c’est un twittos.

– Je pense que vous êtes une personne que je suis sur twitter. Et j’aimerais ne pas paraître idiot.

– Et qui serais-je selon vous ?

– Lilisoumise. Est-ce vous ?

– C’est bien moi. Enfin, je sais !

– Sur vos photos, vous êtes désirable et je peux vous dire que vous l’êtes plus dans la réalité.

– Merci. Et je me demande ce qu’il va me demander.

– Je suis quelqu’un de franc et plutôt direct. Tout homme qui ne vous désirerait pas ne serait pas normal. Nous nous entendons bien, et j’avoue que même si j’ai lu que vous n’étiez pas libertine, j’aimerais partager avec vous un moment intime.

Nous y voilà. Je me sens gênée. Il est vrai que n’ayant rien fait cette semaine ou si peu, mes envies sont là. Mais après tout, je ne le connais mais il est tellement charmant. Nous n’avons qu’une vie. Merde, qu’est-ce que je fais ?

– Sachez qu’il n’y a aucune obligation. Si vous refusiez, je comprendrais.

– Continuons de discuter et nous verrons bien. »

J’aime laisser faire les choses et décider en temps voulu. Il est suffisamment respectueux pour parler de tout sauf de sexe.

Je me laisse aller à la discussion même si mon cerveau est torturé entre l’envie de suivre ce que mon corps me dicte et ma peur que cela se passe mal. Et ce, même si je le sens, il fait tout pour me rassurer et me mettre à l’aise.

Les verres finis, nous nous levons. Il insiste pour payer. Nous sortons du pub. Une question me vient : Va-t-il tenter quelque chose ? Je crois que s’il le fait je vais me laisser aller.

Il m’indique où est sa voiture. Je le raccompagne. Et sans que je m’y attende, je suis retournée, coller à la voiture et embrasser avec fougue. Quand il me laisse enfin respirer :

« – Alors ?

– Mettons-nous d’accord sur ce qui va se passer !

– Je te veux une nuit à mes ordres. Si tu en souhaites une autre, c’est toi qui décides. Mais je lis ton blog et je jalouse ton maître. Toutefois, je ne souhaite en aucun cas le contrarier.

– Alors embrasse-moi. »

Il m’embrasse de nouveau avec fougue et l’homme qui me paraissait timide disparaît. Il me caresse. Soulève mon haut pour mieux atteindre mes seins.

J’ai un pantalon mais peu importe, il le dégrafe pour mieux atteindre mon intimité. Il commence à me pénétrer ainsi. J’essaie de voir si on peut nous voir mais il me bloque. Pas le choix de subir mon choix.

Il s’arrête et j’émets un son de supplication.

« – A genoux. »

Je n’hésite pas. Il dégrafe son pantalon, sort son sexe et je le prends avec délice dans ma bouche. Je lui fais une fellation et m’adapte en fonction des sons qu’il émet. Et sans crier gare. Il s’écarte et me dit :  » A l’arrière comme avec ton maître. »

J’obéis et comprend ce qui m’attend. Installée à l’arrière, il m’enlève mon pantalon et ma culotte. C’est ainsi qu’en levrette dans une voiture, il me possède et nous fait prendre à tous deux la jouissance. Quand je suis dans cet état-là, j’oublie que l’on peut nous voir mais j’étouffe mes gémissements. Lui ne se gêne pas.

Une fois la jouissance terminée, j’attends. Que faut-il que je fasse ? Il m’ordonne alors d’aller à l’avant. Je demande mon pantalon. Il me dit certainement pas. C’est ainsi qu’à demi nue, je m’installe à l’avant. Mon instinct me dit que je peux avoir confiance.

Il m’emmène alors chez lui. J’avais compris qu’il désire me donner des ordres tels que Monsieur. mais en réalité, il veut disposer de mon corps comme il le souhaite et je fais de mon mieux pour le satisfaire.

J’ai droit aux câlins dont j’ai tant besoin, à des discussions et il faut bien l’avouer à quelques heures de sommeil. Le lendemain matin, après de nouvelles coquineries, il s’est enfin décidé à me ramener au cinéma.

« – Est-ce que nous nous reverrons ? Me demande-t-il ?

Je réfléchis et réponds :

– J’ai adoré cette nuit mais je souhaite en rester là. Je ne souhaite pas multiplier mes relations. Mais promis, si tu me donnes ton numéro, il n’est pas impossible qu’une nuit en manque, je t’appelle.

– Je te remercie de ton honnêteté. Je m’y attendais un peu mais j’ai du mal à réaliser que j’ai passé la nuit avec Lilisoumise. Me permets-tu de le dire ?

– Alors oui mais je vais te demander d’attendre. Je voudrais en parler à Monsieur Yannick avant si tu veux bien. J’ai beaucoup de respect pour lui. Il sera certainement étonné. Et selon ce qu’il dira, tu pourras.

– Je comprends. »

Il me donne alors son numéro et son pseudo. C’est avec un sourire satisfait que je rentre chez moi, ma foi, pour dormir.

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